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05/09/2012 (Brève 022) Une cargaison contenant 22.000 pistolets et des munitions (d’un montant estimé à 2 millions d’Euro) à destination de Djibouti aurait été saisie dans un port du sud de l’Espagne (ils ‘voyageaient » sous couvert de textile à destination de la Turquie !!!) (Info lecteurs / en Anglais)

Source :
http://latino.foxnews.com/latino/news/2012/09/04/22272-guns-bound-for-africa-seized-in-spain/#ixzz25Xnu3NLd

22,272 Guns bound for Africa seized in Spain

Published September 04, 2012

Authorities in this southern Spanish port seized 22,272 pistols that were being smuggled in a container declared to be transporting textiles from Turkey to the East African nation of Djibouti.

The weapons, which could have fetched more than 2 million euros ($2.5 million) on the international arms market, were seized on Aug. 28 in what is considered to be the largest illegal arms shipment intercepted by Spanish customs authorities in recent years, the Civil Guard and the Spanish Tax Agency said.
Also being shipped in the container, along with the pistols, were 13,500 ammunition magazines.

Nobody was arrested in the customs operation, but the investigation into the matter is continuing in Spain, Turkey and Djibouti to determine where the guns came from and what their ultimate destination was intended to be.

The container’s documentation declared that it contained textiles, but Spanish officials suspected that something was amiss and decided to open it and examine its contents with a scanner.

Within the container, behind and underneath a few cardboard boxes containing clothing were others containing the shipment of weapons. EFE.

___________________________ Note de l’ARDHD
22.272 pistolets, ça fait beaucoup pour Djibouti …. Même en imaginant d’équiper tous les militaires, les gendarmes, les policiers et les gardes républicains, il en resterait encore un beau stock.

La question est de savoir pour qui ? et pour assassiner qui ? Guelleh est-il en train de monter une opération d’envergure contre certaines régions du pays ? Ou prévoyait-il de les revendre en Somalie en violation de l’embargo international ?

16/02/2000 – ET LA LIBERTE DE LA PRESSE ? Pour quand ?

Tous les observateurs ont suivi avec intérêt la signature de l’accord cadre le 7 février à Paris. Beaucoup se sont interrogés sur les véritables raisons de la précipitation apparente : affaire BORREL, obligation de satisfaire aux conditions imposées par le FMI en terme de démobilisation, image de marque internationale, lassitude des combattants sur le front, …. Plusieurs raisons sont certainement imbriquées … mais à l’heure actuelle, nous sommes réduits à émettre des hypothèses.

Dans les faits, la connaissance de ces raisons est-elle si importante ? Oui et Non !

Non,
car ce qui est capital, c’est le processus de Paix qui a été initié avec ce premier accord conclu entre les deux forces. Nous savons tous combien il est difficile de faire les premiers pas vers la réconciliation après une décennie de combats et d’horreurs …

Le processus est encore très fragile et mal défini. Chaque djiboutien voudrait y insérer, ses propres espérances : libéralisation du régime, instauration de la véritable démocratie, fin de la dictature et de toutes les violations des D.H., liberté d’expression, liberté de la presse, … Nous avons eu connaissance d’interrogations, et même de déceptions, de doutes, voire de critiques … parce que les choses n’avancent pas assez rapidement et surtout probablement parce qu’elles ne sont pas clarifiées !

Mais ce processus est la base de ce qui peut devenir demain une grande réforme et un grand soulagement pour le peuple djiboutien. C’est la raison pour laquelle nous devons le soutenir…

Oui,
car beaucoup ont l’impression que le processus aurait mal démarré et qu’il pourrait patauger aujourd’hui, faute d’un accord sur un échéancier précis et sur des points concrets de mise en application : les mots utilisés dans l’accord sont choisis pour que chacun puisse y trouver la réponse qu’il attend, mais ils ne constituent pas un engagement véritable sur des réformes précises en terme de liberté et de démocratie.

L’accord donne l’impression d’avoir mal commencé puisque nous avons assisté dès les premières heures qui ont suivi la signature, à des mesquineries pour la libération des prisonniers : la libération a été repoussée de plusieurs jours, tous les prisonniers ne sont toujours pas libérés (voir notre liste), d’autres ont d’abord été condamnés avant d’être libérés (Djibouti est l’un des quelques pays où les décisions de justice peuvent être connues officiellement avant les audiences publiques …)

Au total 39 prisonniers ont bien été libérés au lieu des 47 que le Chef de Cabinet de M Guelleh avait annoncé lundi 7/02 devant les caméras. L’impartialité commande de constater que la sortie de 39 personnes de l’enfer de Gabode, est déjà un résultat. C’est un premier pas que nous saluons, mais les conditions dans lesquelles il a été franchi, pourraient laisser supposer que les parties signataires (ou l’une d’entre elle) n’ont pas véritablement la volonté de réaliser la grande réconciliation nationale.

D’où l’intérêt évident de connaître les motivations de chacun : car les raisons qui ont motivé ‘l’urgence’ hier pourraient s’être dissipées grâce à cet accord, avec pour conséquence aujourd’hui l’enlisement de la démarche courageuse ….

Qu’attendons-nous à court terme ?

La libération de tous les prisonniers politiques,
Une amnistie générale en ce qui les concerne afin qu’ils ne soient plus soumis à une action pénale toujours en cours et au risque d’être de nouveau incarcérés,
Le droit à l’expression,

Le rétablissement de la liberté de voyager à l’intérieur (suppression des barrages et des laissez-passer) et à l’extérieur (restitution de tous les passeports),
La restauration de la Liberté de la presse d’opposition est urgente – elle ne peut plus attendre. Il faut que chacun puisse exprimer et diffuser son sentiment, sa sensibilité dans des journaux engagés et non plus uniquement sous la forme des communiqués publiés dans notre journal.
En un mot nous attendons très vite des signes forts, dans le domaine des Droits de l’Homme, qui montrent la détermination des signataires et qui crédibilisent les volontés de changement exprimés à Paris. Faute de quoi, tout sera à refaire.

Jean-Loup SCHAAL
ARDHD

15/02/2000 – LDDH: LISTE DES PRISONNIERS LIBERES ET DE CEUX ENCORE DETENUS EN DEPIT DES TERMES DE L’ACCORD INTERVENU ENTRE LE FRUD ET LE GOUVERNEMENT DJIBOUTIEN

Le Président : Noël ABDI Jean-Paul
Siège : Quartier V, Boulevard DE GAULLE n°66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tél : (253) 358 007
Domicile Tél/fax : (253) 357 804

Djibouti, le 12 février 2000

LISTE DES PRISONNIERS POLITIQUES ENCORE DETENUS ET DES PRISONNIERS LIBERES

A – Prisonniers politiques détenus après le 12 février 2000

A – 1. Opposition armée – FRUD
1. Omar Aden Abdi né en 1962 marié père de 2 enfants

2. Abdi Moumin Djama né en 1980, célibataire
3. Abdillahi Moussa Bouhoul né en 1969, marié père de 6 enfants
4. Arab Ibrahim Amin né en 1969, marié père de 2 enfants
5. Farah Ali Rirach né en 1963, célibataire
6. Houssein Hagi Awaleh né en 1964 marié père de 4 enfants
7. Ibrahim Mahamoud Abdi né en 1977 célibataire
8. Moussa Omar Wais né en 1972 célibataire
9. Osman Youssouf Houffaneh né en 1967 marié
10. Robleh Farah Arreh né en 1974 célibataire
11. Waberi Hersi Bahdon né en 1966 célibataire
12. Ali Abdallah Ismaël
13. Abdulkader Houssein Abdallah

A – 2. De l’opposition djiboutienne unifiée (ODU)
De la famille d’Ismaël Guedi Hared membre du Haut Conseil de l’opposition Djiboutienne Unifiée (ODU)
1. Ali Robleh Darar
2. Abdillahi Robleh Darar : fils du Président de l’Opposition Djiboutienne Unifiée, ancien candidat de l’Opposition aux élections Présidentiells de l’année dernière.
3. Abdoulfatah Moussa Ahmed Idriss

A – 3. Détenus depuis juillet 1992
Mohamed Hassan Farah
Mohamed Ali Araïta
Abdi Bouh Aden

Tous ces prisonniers politiques sont encore détenus malgré l’Accord Cadre signé le 7 Février 2000, prévoyant la libération simultanée de tous les prisonniers par les deux parties signataires de cet Accord.

Dans cette liste manque les prisonniers politiques étrangers surtout chez les Oromos, qui seraient incarcérés sous d’autres chefs d’accusations. Nous n’avons pas encore d’informations fiables sur ces prisonniers.

B – Prisonniers Politiques libérés le 12 février 2000

Après vingt mois et quinze jours de détentionprovisoire arbitraire et illégale (du 16 avril 1998 au 12 février 2000) les détenus aux nombres de 10 viennent d’être libérés.

B – 1 Membres de la famille d’Ismail Guedi Hared membre du Haut Conseil de l’Opposition Djiboutienne Unifiée
1. Omar Guedi Hared
2. Wais Guelleh Bahdon
3. Daher Guedi Hared

4. Mahamoud Miguil Okieh
5. Ahmed Hoche Hared
6. Eleyed Aman Obsich
7. Aden Said Hared
8. Said Mabamoud Omar
9. Abdourahman Hassan Aïnan
10. Ibrahim Khaireh Darar

B – 2 Prisonniers politiques libérés le 10 février 2000
1. Ali Mohamed Makki
2. Mohamed Kadamy Youssof
3. Mohamed Daoud Chehem
4. Amina Haggar Barho
5. Bourhan Mohamed Cheik
6. Houssein Ali Mohamed
7. Osman Dardar Med
8. Badoul Yayo Said
9. Aboubaker Mohamed Ayoub
10. Aden Hassan Houmed dit Eder
11. Ali Ahaw Houmed
12. Ali Mohamed Ali
13. Daoud Ahmed Ali
14. Haissama Idriss Hami
15. Houmed Moussa Houmed
16. Houssein Ali Houmed
17. Kamil Mohamed Ali dit Kabir
18. Mohamed Ali Mohamed
19. Ahmed Houssein Ali
20. Hassan Hamadou Assamo
21. Abdo Hassan Houssein
22. Abdo Ahmed Mohamed
23. Aden Moussa Aden
24. Ali Ahmed Mohamed
25. Ali Mohamed Ali
26. Ali Mohamed Ahmed
27. Aden Moussa Yakissa
28. Ali Mohamed Houmed
29. Kamil Mohamed Abdallah

15/02/2000 – Lettre d’ACTUS (TCHAD) à M. FARES en réponse à ses attaques contre L’ARDHD et le journal LA LIBERTE

ACTION TCHADIENNE POUR L’ UNITE ET LE SOCIALISME ( ACTUS )
54, Passage des Becquerelles 80 000 AMIENS (FRANCE)
Tél: 03.22.92.02.39 Fax: 03.22.72.05.66 E-Mail : actus@club-internet.fr

N/Réf : 383/SGSF/2000
V/Réf :

AMIENS, LE 15 FEVRIER 2000

MONSIEUR ALI ABDALLAH FARES
Porte Parole du Groupe pour le Rétablissement
de la vérité sur Djibouti.

Monsieur

Votre lettre ( courriel ) du 12 Janvier 2000 a attiré toute mon attention. Cependant je m’excuse pour ce retard à vous répondre , cependant la virulence avec laquelle vous en êtes pris à ceux que vous qualifiez de  » bande de trois » ( J-L SCHAAL, R-V CALATAYUD et MONTEBOURG) et AREF, reste d’actualité , pour cause des accords de paix signés le 07 Février 2000 entre le Gouvernement DJIBOUTIEN et le FRUD. Ce langage est excessif me semble t-il , pour expliquer le fait incriminé.

A Djibouti comme au Tchad , vous vivez une dictature sanguinaire qui sans l’aide diplomatique, financière et militaire de la France ne saurait résister à la révolte populaire. Nos deux pays hébergent des bases militaires françaises qui depuis des décennies servent de parapluie aux dictateurs successifs.
Nier une telle réalité c’est faire le jeu de nos bourreaux, en effet toute attaque dirigée contre ceux qui dénoncent ces régimes quelle que soit leur motivation , nous paraît suicidaire. Elle aide plutôt ces criminels et les réconfortent dans leurs forfaitures.
Toute association ou tout acte susceptible d’affaiblir ces régimes doivent par conséquent trouver notre appui et solidarité militantes.
Les récents accords de paix susmentionnés montrent avec suffisance que le régime Djiboutien est bien une dictature. La libération de certains prisonniers politiques viennent confirmer et justifier les écrits de l’ARDHD.

Monsieur, je n’approuve pas la régionalisation ou la détermination des origines de Monsieur AREF, qui selon vous serait d’origine yéminite et de nationalité française.
En tirant les leçons des génocides ethniques (RWANDA,BURUNDI, RDC, SOMALIE…) qui détruisent notre continent, nous devons surpasser ce poison que l’impérialisme et la colonisation avaient distillé afin d’appliquer sa recette  » diviser pour régner ».

Nos dirigeants-dictateurs nous sont imposés, ils exercent en réalité des pouvoirs sur des bases ethniques voire même claniques. Il serait injuste de qualifier une attaque contre ces régimes comme une attaque contre l’un des peuples, moins encore contre nos Masses Populaires qui ne bénéficient pas des services élémentaires d’une vie humaine normale : eau, nourriture, santé et éducation.

Je suis convaincu que si vous interrogé des paysans ou des éleveurs Tchadiens ou Djiboutiens de toutes ethnies et religions confondues, au fin fond de nos campagnes, ils vous répondront qu’ils vivent un calvaire.

En conclusion nos populations sont exploitées par une classe minoritaire clanique alliée avec quelques ressortissants et figurants d’autres régions pour les besoins de la cause.

Ce qui est important c’est de juger l’homme pour ses actes concrets en faveur du développement d’un pays, sa contribution au bien-être de nos populations, et non par ses origines tribales ethniques, confessionnelles ou religieuses.

Nombre de nos dictateurs anéantissent nos états et pourtant ils se proclament « de pure souche nationale » et entretiennent voire promulguent des lois sur la nationalité afin d’écarter tous les concurrents potentiels. Ces espèces de prédateurs sont mêmes plus nuisibles que certains « nationaux d’origines étrangères » réellement nationalistes et utiles à nos pays.

L’Afrique doit s’unir afin d’éviter d’être marginalisée. C’est seulement ainsi que le rétablissement de la vérité sur notre continent sera fait et que nous donnerions un sens à notre existence.

Le panafricanisme est une réalité que tout africain conscient doit y apporter sa modeste contribution. Il y va de notre survie. Arrêtons ainsi de faire des « origines nationales des personnes » une spécialité qui au contraire va à l’encontre de ce noble idéal.

Je vous prie de recevoir Monsieur, mes sincères salutations panafricanistes.

Pour l’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme ( ACTUS )
LE Secrétaire Général
LEY-NGARDIGAL Djimadoum

14/02/2000 – Affaire BORREL: « du nouveau dans la mort du juge français à Djibouti » Extrait du Parisien Libéré du 14 janvier 2000

LE JUGE BORREL s’est-il suicidé ou a-t-il été assassiné sur ordre du président de la République de Djibouti ?

La polémique autour de sa mort, le 19 octobre 1995, a rebondi avec le témoignage d’un ancien militaire djiboutien réfugié en Belgique. Ex-membre de la garde présidentielle limogé en 1997, Mohamed Saleh Alhoumekani assure avoir assisté à un curieux entretien. Bernard Borrel a été retrouvé mort le 19 octobre à 8 heures, en partie carbonisé dans un ravin à 80 km au nord de la capitale.

Les enquêtes diligentées depuis se sont toutes orientées vers l’hypothèse d’un suicide par immolation. Alhoumekani, lui, affirme que, vers 14 heures, cinq personnes seraient venues au palais de la présidence pour voir Ismaïl Omar Guelleh, alors chef de cabinet du chef de l’Etat et devenu depuis président de la République. Ces cinq visiteurs seraient le directeur de la gendarmerie et celui des services secrets djiboutiens, deux terroristes, Awalleh Guelleh et Hassan Adouani, et, enfin, un Français originaire de Corse.

Guelleh aurait dit au chef de cabinet : « Le juge fouineur est mort, les traces ont disparu. » Mais ce récit se heurte à deux écueils. Le 19 octobre 1995, Awalleh Guelleh et Adouani sont détenus à Djibouti.

Le premier, membre de l’opposition djiboutienne, pour sa participation à l’attentat contre le Café de Paris en 1990 (un mort, cinq blessés). Hassan Adouani, lui, est tunisien. Arrêté après l’explosion d’une bombe à la terrasse de l’Historil, autre café « français », en 1987 (15 morts, 45 blessés), il purge une peine de réclusion à perpétuité.

Mais Alhoumekani affirme que Awalleh Guelleh pouvait sortir de prison pour une nuit et réintégrer sa cellule le lendemain. « C’est invraisemblable, s’insurge Me Szpiner, avocat du président djiboutien. Guelleh et le président sont ennemis jurés. De plus, ce dernier n’avait aucun mobile pour faire tuer le juge Borrel. »

Elisabeth Borrel, elle, soutient que son mari a été assassiné parce qu’il détenait des informations sur l’implication du pouvoir djiboutien dans des dossiers sensibles. Elle accuse les autorités françaises d’avoir aidé les chefs de cette importante base de l’armée française à étouffer l’affaire, notamment en empêchant l’ouverture d’une information judiciaire après les faits.

Or, une instruction pour « recherches de causes de la mort » a été ouverte en février 1996 à Djibouti.

Une seconde est menée d’abord à Toulouse puis à Paris. Il en ressort qu’« introverti, triste et dépressif », le magistrat souffrait de son exil. D’après un ami, il semblait habité les derniers temps « par une souffrance secrète ». Mais une nouvelle expertise a été ordonnée pour tenter de déterminer les causes exactes de la mort du juge. «

L’autopsie, réalisée quatre mois après le décès, dit qu’il n’a pu s’immoler, relève Me de Caunes, avocat de la famille. Il a été brûlé après sa mort. »

E.M.

12/02/2000 – Aff. BORREL: Le procureur de la République de Paris  » n’envisage pas  » de dessaisir les deux juges enquêtant sur la mort de Bernard Borrel Extrait LE MONDE / 12 Février 2000 / Page 11

Le procureur de la République de Paris  » n’envisage pas  » d’engager une procédure visant à dessaisir les deux juges enquêtant sur la mort de Bernard Borrel, magistrat français mort à Djibouti en 1995.  » Aucun élément objectif ne vient entacher de partialité et de déloyauté cette difficile et délicate enquête « , écrit Jean- Pierre Dintilhac, dans un courrier adressé, mercredi 9 février, aux avocats de la veuve du magistrat. Dénonçant la conduite de l’instruction, Mes Olivier Morice et Laurent de Caunes avaient déposé, jeudi 3 février, une demande de dessaisissement des juges Roger Le Loire et Marie-Paule Moracchini ( Le Monde du 5 février).

12/02/2000 – AFFAIRE BORREL: deux émissions sur France 3 et une heure sur France Culture.

France 3 :
un sujet au journal de 23 h 00 le mercredi 9 février,
un « plateau » le jeudi 10 février au journal de midi avec Mme BORREL comme invitée.

France Culture :
Une émission sur vendredi 11 février en fin de journée d’environ une heure avec des témoignanges précis de personnalités – la thèse du meurtre a été avancée par des témoins.