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30/11/2013 (Brève 308) A peine rentré en Belgique, dans un entretien que nous avons eu avec lui, Mohamed Alhoumékani nous a confirmé sa volonté de se battre contre le dictateur et d’utiliser tous les moyens disponibles. Sa combattivité et sa détermination sont sans faille, a-t-il ajouté.

Mohamed Alhoumékani que nous avons pu joindre par téléphone aujourd’hui, nous a confirmé qu’il répondait actuellement aux questions des journalistes de nombreux supports, dont RFI, France Culture et d’autres.

Il nous a confirmé qu’il était encore plus déterminé à lutter contre la dictature et contre le Président Guelleh, qui l’a fait incarcérer puis interdire de sortir du Yémen sur des éléments totalement mensongers et dénués de tout fondement, en particulier, l’existence d’une fiche rouge au sein d’Interpol … qui n’a jamais existée.

Avec ses conseils, il prépare une conférence de presse pour la semaine prochaine, probablement à Paris, puis il prendra part aux manifestations organisées par la diaspora, pour dénoncer la venue de Guelleh à Paris et il compte bien contribuer à faire connaître la véritable nature du régime djiboutien qui assassine l’opposition, qui asservit sa population sur tous les plans : économie, libertés et justice, éducation, santé … et qui assassine et torture toutes celles et tous ceux qui osent émettre ne serait-ce qu’une plainte.

En agissant contre Mohamed Alhoumékani au Yémen pour tenter vainement d’obtenir sa rétractation (probablement inutile ?) Guelleh a montre combien il culpabilisait dans l’affaire de l’assassinat du Juge Borrel. Alhoumékani attend que la justice française, en dépit des freins que lui ont mis les différents dirigeants français qui se sont succèdés à la tête de l’Etat,
poursuive l’instruction avec détermination et « vigueur ».

Nous devrions en apprendre plus dans les prochains jours

28/07/05 (B308) Dénouement logique (façon IOG) ) à la Poste de Djibouti. Le Directeur, connu pour son attachement fort intéressé aux profits collatéraux de la dictature, réinvente les solutions habituellement utilisées … pour opprimer les employés !

Après avoir licencié abusivement, dans des conditions honteuses et illégales, le secrétaire général du syndicat des postiers de Djibouti et secrétaire aux relations internationales de l’UDT, le Directeur de la Poste (personnage remarquable uniquement pour son attachement sans faille à la dictature et surtout aux avantages qu’elle lui procure sur le dos du Peuple) se lance dans la cuisine traditionnelle, en suscitant la création d’un syndicat-maison. Faute d’enthousiasme parmi les postiers, le directeur a été dans l’obligation de trouver un collaborateur à courte vue, pour remplir ce rôle. Pas facile, mais il y est parvenu.

Mais il faut procurer des logements sociaux aux bonnes volontés … Par quel tour de magie va-t-il offrer une habitation dont le prix est de l’ordre de 4 millions de FD, alors que la Poste n’arrive même pas à rembourser les cotisations sociales, qui sont assumées à l’heure actuelle par Djibouti Telecom ? Impressionnant !

28/07/05 (B308) Discours du Représentant du PNUD à Djibouti (LDDH).

__________________Note de la LDDH

Comme vous pouvez le constater, le Président de la Chambre internationale du
Commerce et de l’Industrie de Djibouti, qui a pourtant honoré de sa présence
au Palais du Peuple le 26 Juillet 05.

Il est difficile de comprendre pourquoi son nom n’a pas été cité ni par le Représentant du PNUD, ni par le
Ministre des Affaires Etrangères, encore moins par le Professeur Sachs.

Sa
photo à la télé (RTD émission en somalie) l’honorable Président Said Omar
n’était pas visible (pourtant il était là du début à la fin). Absence
remarquée des Représentants des Synicats « Non-Maison »  

________________________ Discours de S.E. SUNIL SAIGAL

Programme des Nations Unies pour le développement

DISCOURS DE SE. SUNIL SAIGAL
REPRESENTANT RESIDENT DU PNUD
ET
COORDINATEUR RESIDENT
DES ACTIVITES OPERATIONNELLES

DU SYSTEME DES NATIONS UNIES

EN REPUBLIQUE DE DJIBOUTI

Mesdames, Messieurs les ministres,

Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
internationale, M.
Mahamoud Ali Youssouf;
Monsieur le Conseiller Spécial du Secrétaire Général pour les OMD et
directeur du
Projet Objectifs du Millénaire,
Prof. Jeffrey Sachs,

Mesdames, Messieurs les représentants des corps diplomatiques et
organisations
internationales et régionales;
Mesdames, Messieurs les représentants du secteur privé, de la société civile
et
représentants de l’administration djiboutienne,
Honorables participants,

Permettez-moi, tout d’abord, de saluer l’initiative de ce jour d’un
lancement à la fois global et national des rapports sur les Objectifs du
Millénaire pour le Développement.
Comme vous le savez sans doute, les dirigeants du monde ont convenu d’un
ensemble d’objectifs mesurables et limités dans le temps pour combattre la
pauvreté, la faim, la maladie, l’analphabétisme, la dégradation de
l’environnement et la discrimination envers les femmes et créer un
partenariat mondial pour le développement.

Ce contrat mondial, connu sous le
vocable d’Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a été
approuvé par tous les membres des Nations Unies. Il définit une série de
cibles quantifiables, assorties de délais, qu’il s’agisse de réduire de
moitié l’extrême pauvreté ou de mettre fin à la propagation du sida d’ici à
2015.
Les OMD apportent aux pays en développement une focalisation plus claire et
des cibles précises pour les réformes de politiques qu’il entreprennent afin
de jouer leur rôle dans le pacte mondial du Millénaire, notamment pour faire
des priorités de la réduction de la pauvreté, de la promotion de la
gouvernance démocratique, de la primauté du droit, et de la lutte contre la
corruption.

Dans les pays donateurs, où il n’y a que quelques années encore le
développement n’occupait pas un rang très élevé dans l’ordre des priorités,
l’agenda des OMD est inscrit aujourd’hui fermement au coeur des grandes
politiques établies. C’est là en partie le résultat de nouvelles activités
de campagnes qui ont contribué à faire des OMD non pas une déclaration comme
les autres issue d’une réunion des Nations Unies comme les autres, mais tout
le cadre du développement de la décennie à venir.

Fort de cet engagement global des Nations, le Secrétaire Général des
Nations Unies, M. Kofi Annan, avait commandité en 2002 le Projet Objectifs
du
Millénaire ayant pour mission d’élaborer un plan d’action concret qui
permettrait à la planète d’inverser le fléau de la pauvreté, de la faim et
de la maladie.

Conduit par le
professeur Sachs, que nous avons l’honneur et le plaisir de compter
aujourd’hui parmi nous accompagné d’une partie de son équipe, le Projet
Objectifs du Millénaire a
présenté ses recommandations finales au Secrétaire Général en janvier 2005
dans un rapport intitulé Investir dans le développement: un plan pratique
pour réaliser les
Objectifs du Millénaire pour le Développement.

La campagne du Millénaire des Nations Unies et le Projet Objectifs du
Millénaire des Nations Unies, dont le PNUD est l’hôte, a joué un rôle
important pour faire progresser l’agenda des OMD, et le travail se poursuit.
L’année 2005 présente aux dirigeants du monde une occasion unique d’agir de
manière décisive lors du Sommet des Nations Unies consacré à l’examen de la
Déclaration du Millénaire et des OMD pour assurer la réalisation des 0MB
d’ici 2015, notamment pour appuyer les efforts déployés à cette fin au
niveau des pays.

Ceci m’amène à l’échelle locale des 0MB. Le rapport national de Djibouti
lancé ce jour s’intègre précisément dans cet effort global de mesurer le
chemin accompli et les défis à relever dans la réalisation de chacun des
huits objectifs. Ce deuxième rapport national est le résultat d’un travail
collectif entre les structures du gouvernement, le Système des Nations
Unies, la Société Civile et les autres partenaires au Développement.

Ce rapport a permis de faire une évaluation exhaustive et sans complaisances
des contraintes et obstacles rencontrés par Djibouti au niveau de la
réalisation des OMD.
En dépit d’énormes difficultés qui ont caractérisé la vie socio-économique
du pays, la situation prévalant actuellement reflète des améliorations
substantielles notamment au niveau de l’éducation, de la promotion de la
femme, ainsi qu’en faveur de l’environnement.

Les orientations politiques, économiques et sociales définies dans le DSRP constituent un cadre favorable
pour les OMD dans la mesure où une attention particulière sera apportée à
l’établissement de politiques publiques à même d’assurer une redistribution
équitable des richesses.
Parmi les importantes contraintes, parfois rédhibitoires, auxquelles
Djibouti fait face, figurent au premier plan l’accroissement de la pauvreté
extrême à Djibouti qui est passée de 9,6% en 1996 à 42,1% en 2002.

De plus,
l’incidence de cette pauvreté est plus criante dans les districts de
l’intérieur que dans la capitale. C’est pourquoi le processus de
décentralisation et de développement local entamé par la République de
Djibouti apparaît comme une priorité qui mérite le soutien et l’appui solide
des partenaires au développement.

La faiblesse de la production statistique constitue également une contrainte
de taille.

En effet, sans indicateurs fiables et courants, il est très
difficile de mesurer les progrès accomplis dans le cadre des programmes de
développement, d’avoir une vision nette des acquis et du devenir de la
Nation et par conséquent d’être en mesure de prendre des décisions justes et
efficaces.
C’est à ce titre et au vu des enjeux à la fois globaux et locaux que
constituent la réalisation des OMD que je me réjouis de l’engagement du
gouvernement de Djibouti dans la restructuration du Système statistique
national en cours qui sera plus que nécessaire pour le suivi des OMD à Djibouti.

J’y vois pour ma part le signe d’un réel engagement de la République de
Djibouti, de même qu’un gage vers la réalisation des Objectifs du Millénaire
à Djibouti d’ici 2015.
Avant de conclure, je ne manquerais pas de rappeler que le Système des
Nations Unies se tient et se tiendra comme toujours aux cotés du
gouvernement djiboutien pour l’accompagner dans ses efforts de développement
et de lutte contre la pauvreté.

Je vous remercie de votre attention.

Téléphone : (253) 35 33 71 – (253) 35 33 72 – (253) 35 43 54
Facsimile: (253) 35 05 87
E-mail : registry.dj@undp.org
B.P.: 2001 Djibouti
Boulevard Maréchal Joffre
Plateau du Serpent
République de Djibouti

29/07/05 (B308) Radio-Trottoir : des personnes d’origine étrangère, ayant reçu patente d’IOG, rançonnent les travailleurs nationaux djiboutiens pour qu’ils puissent travailler au port. (Lecteur)

Chers Lecteurs


Il y a une chose dont je voudrais que vous sachiez.


A Djibouti, contrairement aux autres pays, des étrangers ou d’origine étrangère ont officiellement le droit de se porter garants pour que des Djiboutiens de souche aient la possibilité de travailler.


Depuis qu’IOG a usurpé le pouvoir, des dilals ou des hariglehs rançonnent les travailleurs djiboutiens en leur imposant le paiement de commission, alors qu’ils n’ont fournis aucun effort. C’est le cas des deux bédoins de la famille d’IOG qui mène ces activités honteuses au port et de deux autres qui ont obtenu une patente pour exercer leur méfait. C’est la honte.


On sait que dans les pays du Golf, il y a des dilals, mais ce sont des locaux qui se portent garants pour des étranger. Chez nous, avec le régime d’IOG, ce sont des étrangers qui raquettent les nationaux. Un comble non !

29/07/05 (B308) Radio-trottoir : le modéle exclusif de privatisation concentrationnaire imaginée par Paulette et le Chamelier (Suite de notre article du 27/07/05 – Lecteur)

Je me permets de compléter le puzzle.

Le correspondant de Radio-trottoir écrivait dans son article : "En plus il interfère lourdement dans les hôpitaux en installant à l’hôpital Peltier un système de scanner qui n’est plus opérationnel et qui coûtait moins de 50 millions. Pourtant on pense sérieusement que le Gouverneur aurait remis plus de 950 millions FD à Paulette le jour de l’inauguration"

L’hôpital est donc en train de se transformer en chantier personnel de la reine qui interfère directement dans le fontionement du Ministère de la Santé depuis  » qu’elle a nommé Warabe au point que c’est elle qui décide l’affectation des médecins et des infirmiers au gré de ses humeuts. Des sources proches affirment qu’elle demande maintenant le CV de chacun et qu’elle vérifie jusqu’aux plus infimes détails..


Selon le clan des Haid, l’entreprise hôpital public qu’ils se sont accaparés, doit devenir rentable. On étudie toutes les possibilités y compris celles qui pourraient porter atteinte aux droits fondamentaux des Djiboutiens. Que pourront bien imaginer dans l’avenir, ces bourreaux qui prennent leur plaisir face à l’agonie ou à la douleur d’un humain.Si vous l’ignorez, chers amis, désormais,,si vous êtes victime d’un infarctus, d’une colique néphrétique, d’une hémorragie ou d’une crise d’asthme dans la rue, sur votre lieu de travail ou à votre domicile, si votre enfant a un malaise à l’école, les personnes présentes sur le lieu doivent vous conduire non plus aux urgences, mais on exige qu’elles fassent d’abord le tour de la ville avant de vous faire donner des soins !!!.

il y a des moments où les minutes voire les secondes sont décisives pour sauver une vie. On doit jetter la personne en grande souffrance dans le premier véhicule venue et n’avoir plus qu’un seul objectif : atteidre les urgences et dénicher un « urgentiste » sans ne manifester aucune précipitation.

Ce qui suit risque de choquer les plus sensibles d’entre vous.

A la porte des urgences le premier réflexe ne sera plus de faire le geste qui sauve ou celui qui soulage mais celui de parler argent. Si par malheur vous n’en avez pas sur vous ou que vous avez transporté un malade, par simple civisme, vous allez assister à une scène de non-assistance à personne en danger.

Je compte sur les représentants de ARDHD et LDDH tenir le registre des victimes.


Concepteur du projet : Paulette Haid

Chargé de la réalisation : « docteur » Madyan à qui Paulette a confié le Service Urgence-Réa, dont l’inauguration aura lieu dans les jours à venir.


Le ministre, sa présence n’est même pas confirmée ? Au fait quelle importance, cela aurait-il si Paulette est là !


 


Peut-on encore parler de santé publique ?



Ou plutôt de monopole de santé privée et lucrative ?



Ayant obtenu quelques vagues informations sur les systèmes privés de Santé etrangers, Paulette oublie que même dans les plus grands hopitaux privés du monde, en cas d’urgence, on soigne d’abord ensuite et on présente ensuite la facture.


 


Il existe aussi des fonds d’assistance médicales pour ceux qui ne peuvent honorer leur prise en charge. La médecine n’est pas la somme d’actes techniques, mais le serment de soigner tous les hommes malades sans distrinction de race, de milieu ou d’appartenance sociale.


 


La logique Haidienne est contraire au serment ..


 


Franchement là, le couple royal va trop loin.