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28/06/08 (B454) France Info avec AFP / Initiative franco-espagnole contre la piraterie au large de la Somalie (Info lectrice)

La France et l’Espagne ont annoncé vendredi à Saragosse (nord de l’Espagne) une initiative commune pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie, à l’occasion d’une réunion gouvernementale de haut niveau.

Cette initiative vise à « mettre en place au plus vite une coordination de moyens militaires aériens et navals » au large de la Somalie « en collaboration avec le gouvernement » somalien, d’après un communiqué commun. Selon une source diplomatique interrogée par l’AFP, un navire de guerre espagnol pourrait se joindre à brève échéance au dispositif militaire français affecté à cette mission dans l’Océan indien.

L’initiative franco-espagnole vise à « la mise en oeuvre » de la résolution 1816 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée le 2 juin, qui permet l’entrée de navires de guerre dans les eaux somaliennes pour traquer les pirates qui pullulent au large de ces côtes.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos doit s’entretenir lundi à Madrid avec le Premier ministre somalien Nur Adde. L’Espagne et la France soulignent dans leur communiqué que « la piraterie dans cette région représente une menace à la sécurité des routes maritimes et à la navigation internationale et exacerbe la crise somalienne ».

En 2007, plus de 25 navires ont été détournés dans les eaux somaliennes par des pirates à la recherche de rançons.

Quatre étrangers, dont deux Allemands, ont été enlevés lundi à bord d’un voilier par des pirates près des côtes de Somalie. En mai, trois cargos ont encore été attaqués par des pirates somaliens.

Le mois précédent, des pirates avaient détenu pendant sept jours les 30 membres de l’équipage du voilier de luxe français le Ponant après l’avoir arraisonné dans le Golfe d’Aden. Les pirates avaient obtenu une rançon de deux millions de dollars, dont une partie a été récupérée au cours d’une opération réalisée par les forces spéciales françaises, qui ont également capturé six présumés pirates, emmenés en France pour y être jugés.

Fin avril, un thonier espagnol, Playa de Bakio, avait été attaqué et son équipage séquestré pendant six jours avant d’être libéré à la suite du paiement d’une rançon de 1,2 million de dollars.

27/06/08 (B454) A lire sur LOI cette semaine :

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 28/06/2008
Paris veut lancer l’UE à l’assaut des pirates en Somalie
A partir de juillet, l’ambassadeur de France auprès de l’Union européenne (UE), Christine Roger, présidera le comité politique et de sécurité (COPS) de l’UE, tandis que l’ex-chef d’état-major français, Henri Bentegeat, est déjà à la tête du comité militaire (CMUE). (…)

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 28/06/2008
DJIBOUTI – Les amis de la Chine à l’Assemblée

Le député du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP, parti présidentiel) qui préside le nouveau groupe d’amitié djibouto-chinois de l’Assemblée nationale est un ancien chef du personnel de l’ex-police nationale. (…)

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 28/06/2008
DJIBOUTI – Kamaj Immobilier
Cette société immobilière appartenant à l’homme d’affaires Houssein Mahamoud Robleh vient de se voir attribuer par décret présidentiel une concession sur une période de quinze années renouvelable pour la gestion du marché de Ryad situé dans la capitale. (…)

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 28/06/2008
DJIBOUTI – NREC
Le conseil des ministres de Djibouti a adopté, le 17 juin, un arrêté octroyant à cette compagnie koweitienne une parcelle de terrain de 400 000 m2 à Balbala sur la route du nouveau port de Doraleh. (…)

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 28/06/2008
DJIBOUTI – Colas contre l’ambassade de France
La requête de la société Colas Djibouti visant à enjoindre l’ambassadeur de France dans ce pays, Dominique Decherf , de différer la signature du contrat pour la construction de la trésorerie et la restructuration du consulat général, était à l’ordre du jour d’une division du Conseil d’Etat à Paris, le 16 juin. (…)

27/06/08 (B454) LE MONDE : Préparatifs de guerre entre l’Erythrée et Djibouti

MOULHOULÉ (NORD DE LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI)
ENVOYÉ SPÉCIAL

Tout se passe comme si les armes allaient bientôt parler dans cette zone désertique et inhabitée qu’en l’absence d’une frontière clairement démarquée se disputent l’Erythrée et la République de Djibouti depuis le début de l’année.

Des bulldozers construisent des levées de terre derrière lesquelles s’abritent déjà des chars aux canons pointés vers le nord et l’ennemi érythréen. Des filets de camouflage masquent des camions aux couleurs de sable. Des drapeaux flottent au vent sous un soleil de plomb.

Mais c’est une armée djiboutienne modeste – moins d’un millier d’hommes sur place – et sous perfusion qui s’est déployée dans ce désert qui fait face au détroit de Bab el-Mandeb. Les uniformes, les munitions, les renseignements, même une partie de la nourriture viennent de l’armée française qui, poussant plus loin son aide logistique, a installé, légèrement en retrait, près de 200 hommes – dont des commandos des forces spéciales – venus de la capitale, Djibouti, avec leur matériel de campagne : des missiles sol-air, des véhicules blindés, des engins de transport…

En face, on ne devine rien de ce qui se passe. Les forces érythréennes sont installées à environ cinq kilomètres. « Ils font des incursions en territoire djiboutien mais c’est pour se ravitailler à un point d’eau », dit un officier français.

Occupent-ils l’îlot de Doumeira voisin, qui voit passer la moitié des importations de pétrole brut de l’Europe ? Les militaires disent l’ignorer.

La crise a éclaté en février lorsque l’armée érythréenne, sans fournir d’explication, a entamé des travaux de terrassement dans la zone frontalière que ne délimite aucune démarcation physique.

Depuis, le climat n’a cessé de dégrader, jusqu’au 10 juin où des échanges de tirs ont fait une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés côté djiboutien, tandis que le bilan des pertes érythréennes reste inconnu.

Qu’est-ce qui a conduit à un affrontement direct ? Un dérapage n’est pas à exclure : les premiers tirs seraient venus des rangs de l’armée érythréenne au moment où des soldats tentaient de faire défection pour passer en territoire djiboutien.

Quoi qu’il en soit, les bruits de poudre dans cette zone désertique et inhabitée ont ouvert un nouveau foyer de crise dans une région, la corne de l’Afrique, déjà sous tension. L’Union africaine, la Ligue arabe, les organisations régionales ont été saisies par Djibouti, tout comme l’ONU. A deux reprises courant juin, le Conseil de sécurité a condamné « l’action militaire conduite par l’Erythrée » et sa « posture offensive ». Une mission d’information de l’ONU va aller sur place et rendra ses conclusions d’ici à deux semaines.

Dans sa croisade contre l’Erythrée, Djibouti sait pouvoir compter sur la France qui dispose sur place de sa plus importante base en Afrique (2 800 hommes).

Dans une lettre transmise mercredi 25 juin par le secrétaire d’Etat à la défense, Jean-Marie Bockel, le président Sarkozy a confirmé au président de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, que la France était à ses côtés.

D’un nationalisme sourcilleux et hautain, en froid avec les Etats-Unis, en conflit larvé avec son puissant voisin éthiopien, l’Erythrée n’avait guère fourni jusqu’à présent d’explication à son attitude.

Elle vient de le faire dans une lettre au Conseil de sécurité datée du mardi 24 juin. Dans celle-ci, l’Erythrée laisse entendre que la tension actuelle résulte en réalité de la construction d’un « nouveau camp militaire » par l’Ethiopie, à Moussa Ali, là se rejoignent les frontières entre les trois pays.

Tout se passe comme si l’Erythrée n’avait fortifié sa frontière que pour parer cette menace venue d’Ethiopie. Djibouti, ajoute la lettre, n’a été que « le cheval de Troie » de l’Ethiopie dans une affaire plus vaste.

Des sources diplomatiques occidentales confirment que les Ethiopiens avaient effectivement construit une installation militaire à Moussa Ali. Les casques bleus de l’ONU présents dans la région n’ont pas été autorisés à s’y rendre.

Jean-Pierre Tuquoi

27/06/08 (B454) Radio-Trottoir : petites nouvelles du front. Un militaire voleur et volé maintenant ! Un don de pacotille pour les militaires au front ! (Lecteur)

En ce jour qui marque trente et une année d’indépendance volée, je vous envoie quelques nouvelles de nos grands prédateurs ….

D’abord le Général Fathi, militaire battu et voleur volé !!!

Il reste le Chef d’Etat-Major, mais il est devenu le « vaincu ». Encore patron de ce qui reste de nos armées, après la « culotte » que nous avons récoltée à Ras Doumeira, combien de temps le restera-t-il ? D’autant plus que d’énormes soupçons de corruption scandaleuse planent sur ses épaulettes de Général d’opérette.

Bobard 1er cherche à transformer par tous les moyens la déroute de Ras Doumeira en victoire, mais il n’arrive à convaincre personne, d’autant plus qu’il tient deux langages simultanés et opposés diamétralement :

1°) Le langage local à destination du pays : nous avons repoussé les Erythréens et nous les avons poursuivis sur leurs terres. Ils ont abandonné les positions de Ras Doumeira ….

2°) Le langage international : aidez-vous car l’Erythrée s’est non seulement solidement établie à Ras Doumeira, mais elle occupe d’autres positions sur notre sol.

Revenons à Fathi. Il a piqué une grosse colère quand il a découvert que son gendre Safouane, le mari de sa fille, s’était uni officiellement mais dans le plus secret à une autre jeune femme d’origine arabe. Furieux, il a bien regretté tout l’argent qu’il lui avait donné directement ou sous forme de biens immobiliers … Le voleur volé ! Ce n’est pas moi qui pleurerait sur son sort !

D’autant plus qu’il vient de signer avec le Qatar, en ces jours de fête de notre indépendance, le fabuleux contrat de location de la nouvelle villa qu’il vient de terminer. Hasard de l’Histoire : cette villa est en face de Gabode. Le Qatar aurait versé d’un seul coup, les deux ans de loyer prévus au contrat … Et qui a financé la villa ??? Demandez-lui si le budget de l’AND n’aurait pas aidé par hasard au paiement des entrepreneurs.

Au fond, il a eu raison de choisir les alentours de Gabode. S’il devait y être incarcéré un jour pour détournements de fonds publics, il pourra toujours admirer sa villa depuis sa cellule !!

Les dons pour les soldats du front se multiplient (mais dans certains cas, de qui se moque-t-on ?) De nos pauvres soldats qui risquent leur vie pour défendre le pays ?

Prenons les informations officielles présentées sur la RTD, la dernière est intéressante :

1°) le comité Islamique offre deux camions de ravitaillement (Riz, huile et autres). Rien à dire.

2°) Les pauvres Bergers de Dikil reunis par solidarité ont offert quelques moutons prélevés sur leurs maigres ressources : c’est un vrai don qui touche, car il est significatif et qu’il témoigne d’une contribution sincère.

3°) Le Bureau des femmes a sorti un petit chèque de 100.000.FDj. Pas de quoi dire grand chose, le symbole est là.

4°) Le comble du comble, c’est le don offert par le groupe Napoléon (*) ! Pensez donc, deux containers d’eau minérale oui je dis bien d’eau minérale. C’esn énorme, gigantesque, voire disproportionné ! Espérons que cela ne mettra pas, à genoux, la trésorerie d’un groupe aussi puissant.

Un container complet d’eau se vend « au détail » aux environs de 1.200.000 FDj soit 4.350,00 €. Deux containers, cela fait le double : 8.700,00 €. Quel pourcentage de ses bénéfices annuels pour contribuer à l’effort de défense : 0,000xx % Un beau geste en effet !

Un container, cela fait environ, d’après mes estimations, 12.000 litres d’eau. Chaque militaire sur le front, privé d’ombre par 50°C avec le vent chaud (car l’AND n’a même plus les moyens d’acheter des toiles de tente en nombre suffisant pour protéger les hommes, depuis que Fathi a construit sa villa en utilisant les budgets d’investissement et de fonctionnement) consomme environ 5 litres par jour.

Deux containers = 24.000 litres. Soit la consommation de 500 hommes sur une journée. Un grand merci au Groupe Napoléon pour ce don magnanime et peu onéreux … !!! Nos braves et courageux soldats devront-ils, en plus, se prosterner pour remercier le généreux donateur ???

Probablement pas, car il est fort peu probable qu’ils reçoivent la moindre bouteille. Quelqu’un les aura subtilisé auparavant pour les revendre à la sauvette et les soldats continueront à recevoir l’eau en citerne, comme d’habitude !!!

(*) Le Groupe Napoléon appartient à un riche homme d’affaires, d’origine érythréenne ….