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08/01/2016 (Brève 615) SURVIE : répression à Djibouti

Survie Agire ensemble
Djibouti fait partie des nombreux pays africains concernés prochainement pour une échéance électorale importante. Des élections présidentielles sont prévues dans trois mois alors que la répression s’accentue.

Survie a soutenu et diffusé ce communiqué de l’ARDHD – http://survie.org/francafrique/djibouti/article/la-france-lache-les-droits-de-l-5060 et continuera à suivre de près la situation dans ce pays ainsi qu’au Gabon, au Tchad, au Congo B et au Bénin, tous concernés par des élections présidentielles prochaines.

04/08/2011 (B615) Courrier des lecteurs. Apprécier le mélange des genres !

Permettez-moi de saluer ici le point de vue d’Abdourahman Ali Waberi, écrivain djiboutien de renom, sur la famine qui sévit en Afrique de l’Est. Ce point de vue est publie dans un article paru la semaine dernière dans le site Slate.fr.

L’auteur revient surtout sur les causes réelles de cette catastrophe humanitaire et notamment les politiques criminelles menées par les dictateurs de la région et en premier celle de notre "bêtisissime" Ismael Omar Guelleh. D’ailleurs ce n’est qu’une fois que la communauté internationale ait déclare l’état de famine qui prévaut Djibouti qu’il s’est résolu à faire des gestes illusoires pour détourner l’opinion nationale.

Le train de vie "plus que princier" de celui qui se considère a tort comme un Chef d’État est a même de faire sortir de la pauvreté des centaines des milliers des Djiboutiens. Mais malheureusement l’insensible dictateur s’est enferme dans sa mégalomanie légendaire. Lui qui nous parle nuit et jour Progrès, Développement, Sante et Éducation est très vite rattrapé par la … FAMINE. Président malade (au propre comme au figure) d’un micro-État, il a depuis longtemps cédé son pouvoir a son entourage proche dont sa femme et ses filles qui en font ce quelles veulent.

L’argent qui devrait servir à nourrir les pauvres djiboutiens qui meurent par dizaine chaque jour en raison de malnutrition, des maladies bénignes est dépensé pour fêter en grandes pompes jour et nuit, au vu et au su de tout le monde. C’est ainsi que les stars internationales les plus en vue des chansons sont invitées souvent a l’hôtel-Bordel Kempisky.

Les Djiboutiens se souviennent encore la publicité obscène sur la RTD d’un groupe des danses érotiques qui officie sur TRACE TV. C’était à trois semaines seulement du mois béni de ramadan. Promotrice du spectacle : la fille cadette du Chef de l’État. Seulement, quelques semaines plutôt, le fils de ce même Ismael Omar Guelleh aurait invite l’un des imams de la Mecque. Apprécier le mélange des genres et vous aurez un avant-gout de la foi d’IOG.

C’est cet homme qui nous parle nuit et jour de religion, de décence, ce solidarité.

C’est aussi cet homme qui vend le riz qui devrait servir à lutter contre la famine comme si les 100 millions d’Euros qu’il touche personnellement des bases militaires étrangères ne lui suffisaient pas.

C’est cet homme qui fait mourir de faim les Djiboutiens et qui, malgré ses milliards acquis illégalement, ose demande de l’aide a la "communauté internationale".

Une aide qui sera, à n’en point douter, détournée.

04/08/2011 (B615) Chroniques du Sergent Ariko : un lecteur nous propose une petite correction …

Yahya Magareh n’es pas issu du Clan Fourlaba, mais il est membre des Issa Yonis Moussa Reer Goul. Selon moi, il aurait obtenu les papiers djiboutiens par son oncle maternel.

Sachez que cette précision ne remet pas en doute, dans mon esprit, la qualité des informations qui sont transmises par le Sergent Ariko, que je félicite.

04/08/2011 (B615) Chroniques du Sergent Ariko. Les nouvelles du front : sans argent le régime de Guelleh ne peut plus payer ses fonctionnaires ni acheter des complicités. La communauté internationale ferme les robinets (Arabaie saoudite, Allemagne, USA, …)

Je tiens tout d’abord à adresser à mes chers sœurs et frères de Djibouti un très bon début de Ramadan. Nous allons prier Allah pour qu’il accepte nos dons et nos sacrifices.

J’adresse mes plus sincères félicitations à Jean-Paul Noël Abdi qui a fait trembler le dictateur de Djibouti. Le roi est nu. Sa démonstration au Canada a ébranlé le régime et son chef. Je lui souhaite un très bon Ramadan.

Le ramadan commencé pour les Djiboutiens. Mais pour le régime c’est une autre histoire qui commence. Le chef du régime est allé prendre quelques jours de vacances au Day sous la protection de sa garde républicaine. Mais à la dernière minute le dictateur a été contraint de redescendre de sa villa cossue du Day. Les raisons sont simples :

1) Les salaires de juin n’ont pas encore été versés aux agents de l’état.

2) Une partie de l’armée s’est mutinée et est rentrée avec armes et bagages en Érythrée.

3) Le premier ministre est en désaccord avec les nouveaux ministres sur la façon de gérer les dossiers de l’état.

4) L’absence de Mohamed Djama, l’homme de main, qui agoniserait dans un hôpital à Paris, se fait sentir. Après un séjour au Val-de-Grâce, il a été évacué sur un autre hôpital fort coûteux, à la demande d’IOG.

5) On dit aussi que le petit président serait lui même malade et que les symptômes de sa maladie commenceraient à être visibles.

Les agents de l’état n’ont pas reçu leur salaire de juin.

Le ministre des finances a tout fait pour faire rentrer de l’argent au pays, mais sans succès. Les bailleurs de fonds ont fermé les robinets. L’ambassadeur d’Allemagne a déclaré au porte-parole du gouvernement désigné par Djamaa Mahmoud Haid, qu’il n’y aurait plus d’aide tant qu’il n’y aurait pas de réformes. Il a transmis au ministre de la poste une fin de non recevoir de son gouvernement. Le pouvoir RPP demande de l’argent à l’Allemagne et en même temps il cherche à ouvrir une coûteuse représentation diplomatique à Bonn et Aden Dileita se prépare activement pour occuper le poste.

Mais l’Allemagne a refusé de donner le moindre centime pour ce projet. La RTD nous a menti une nouvelle fois en nous servant ses salades habituelles.

L’ambassadeur de la RFA n’est pas venu prendre le pouls aurpès du ministre des télécommunications d’IOG. Son gouvernement paie déjà assez cher pour le logement de ses forces à Djibouti. Et le représentant de la chancelière sait dans quelles poches cet argent va ! Il sait surtout que le peuple de Djibouti n’en voit jamais la couleur.

Les USA ont de bonnes raisons pour refuser de financer Guelleh


Avec l’assassinat du patron de la sécurité de l’ambassade des États-Unis par des hommes de la sécurité djiboutiennes qui ont utilisé des jeunes filles prostituées comme appât, l’expulsion de leur agence Democraty Transparency, et le refus de remplacer Robleh Ollayeh, le régime de Guelleh a donné de bons arguments a l’administration d’Obama pour bloquer toute nouvelle aide à Djibouti.

Il s’en suit que le trésor public n’a plus un sou. Le peu qui restait a été dévalisé par le premier ministre qui a empoché quelques millions afin de faire le beau à Dubaï juste avant le début du Ramadan.

Le régime a beau dire qu’il contrôle le pays les finances du pays. Les comptes sont dans le rouge.

Le régime cherche des idées ! Il essaye d’utiliser maintenant la sécheresse pour tenter de recevoir des aides, mais cela est difficile.

Par exemple, le ministre des affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf, a été poliment invité à ne plus venir demander un sou à l’Arabie saoudite. Il est revenu bredouille.

Les autorités saoudiennes ont dit qu’elles ne financeraient plus ce régime qui détourne toutes les aides et elles se sont bornées à envoyer quelques tonnes de dattes pour les frères somaliens qui meurent de la malnutrition. Mais cette fois elles ont pris la précaution d’exiger que ces dattes ne puissent pas être vendues sur la place publique à Djibouti comme le régime l’avait toujours fait auparavant.

Elles ont mis entre parenthèses leur programme d’aide et c’est le Prince el-Fayçal, ministre saoudien des affaires étrangères qui a refusé en personne de céder à la demande de Djibouti de remplacer l’ambassadeur Ibrahim El Nofal.

Djibouti a fait profil bas.

Est-cela qui explique qu’aucun ministre d’IOG n’a été présent lors de la réception des dattes ? Le régime avait délégué son représentant de l’ONARS. Depuis que l’ancien challenger d’IOG, Moussa Ahmed Idriss a refusé de lui pardonner pour la mort de son petit neveu Youssouf tué a bout portant par les hommes de la brigade spéciale de la police nationale (sous les ordres de Yacin Yabeh Galab) le vieux Moussa Ahmed Idriss est parti en Éthiopie.

En revanche sa femme Saada a rallié le camp RPP et Ina Haid. C’est pourquoi les enfants de Moussa Ahmed Idriss ont reçu des promotions comme son fils Aboulfatah et sa sœur Hodan qui a été nommée directrice du département arabe au ministère des affaires étrangères de Djibouti.

Cette fille ne parle pas l’arabe. Au mieux, elle a fait des études en France hébergée dans l’appartement que son père y possède.

IOG doit ressasser toutes ces contrariétés dans sa résidence du Day. Plus d’argent pour corrompre, mais seulement des dattes qu’il n’a pas le droit de vendre.

Paulette est revenue d’Éthiopie pour le Ramadan.

IOG va-t-il être contraint de demander des efforts financiers à une population qu’il a ruiné et qu’il la voué à la poubelle ?

IOG fait ses dévotions a Haramous où un jeune Imam du camp Omar Alin de la garde républicaine lit le coran et liste les douas à Allah. Mais Allah le Grand voit tout du haut du ciel et désigne celui qui a fait du tort à la population meurtrie et asservie par ce régime irresponsable.

Le ministre finances Ilyas Moussa Dawaleh a hérité de ce poste non pas parce qu’il s’y connait en matière de finances mais parce qu’IOG l’a récompensé parce qu’il avait utilisé son argent personnel pour financer la campagne électorale fantaisiste.

Pour le calmer et pour qu’il oublie l’argent qu’il a perdu dans cette aventure grotesque, IOG l’a nommé aux finances alors que le trésor public est à sec. Ce qui restait du magot a été transporté à Haramous ou Ina Haid compte l’argent des contribuables entre deux bouffées de chicha.

Le gouverneur de la banque nationale Djama Haid lui veut retrouver son standing d’avant cette crise. Monsieur gaspille des sommes énormes, en Inde, en compagnie de son ambassadeur fétiche Yousouf Omar Doualeh dit Youssouf Gilique qu’il auvé des griffes d’IOG.

Le régime pleure car il n’y a plus d’argent. Plus d’eau, l’EDD en faillite, le chômage augmente encore, la jeunesse est frustrée, l’économie est dans le rouge, l’armée se rebelle, l’insécurité est grandissante.

Bref tous les ingrédients qui ont toujours fait chuter les dictateurs sont là !

Le régime n’a pas tenu ses promesses et il n’a pas mis en œuvre les réformes et les actes que le peuple attendait.

On aurait pu imaginer, qu’après le mois béni de ramadan, IOG fasse procéder à des nominations au sein de l’administration et au sein des forces armées. Mais il n’y aura rien du tout. Chaque directeur est allé voir le chef de son clan pour le convaincre de le protéger au cas de coup dur.

Quand à l’armée, les récents décrochages des militaires du régiment d’action rapide n’est pas un bon signe pour le régime. Le général Zakaria est sur la sellette. IOG le tient pour responsable des troubles qui agitent l’armée ces derniers temps.

Hier soir, après l’appel de la prière de Margrib, Allah a fait pleuvoir de la pluie sur Djibouti. On remercie Allah qui a entendu du haut du ciel les demandes des Djiboutiens qui n’en peuvent plus de se débattre avec une vie devenue insupportable.

– Trois jeunes djiboutiens ont péri, noyés, au large de l’île de Lampedusa.
Hier au large de l’Italie, les cadavres de 3 jeunes djiboutiens ont été repêchés par les gardes-cotes italiennes. Nous adressons nos condoléances les plus attristées aux familles et aux proches de ces jeunes.

Natifs de la ville de Djibouti ils étaient passés par le Soudan pour gagner la Lybie. Ils ont été arrêtés par la police de l’immigration libyenne et jetés en prison comme leurs camarades somaliens. Depuis que la Lybie est bombardée par les avions de l’l’Otan, les prisons ne son plus surveillées et ils se sont échappées pour tenter de rallier l’Europe via des passeurs

Un frère de l’un de ces jeunes morts, qui vit ici à Londres, m’a confirmé son décès. Il doit se rendre sur l’île de Lampedusa en Italie pour demander la restitution du corps de son frère aux carabiniers italiens.

Voila ou nous a conduit la mauvaise gestion de la chose publique.

Nos jeunes se jettent dans l’inconnu pour échapper à une situation devenue explosive a Djibouti. Le régime voyant que la colère montait, tente de lâcher du lest. Il a été contrait d’autoriser les fidèles à faire la prière de la nuit Salat el Leile devant le stade Gouled, exactement là où avait été réprimée sauvagement en février dernier la marée humaine qui demandait a IOG de démissionner de son poste.

Le régime n’a plus d’argent et la colère monte à Djibouti.

Le régime et ses amis occidentaux ne voudraient pas avoir à leurs portes une intifada djiboutienne dans une région instable.

Les occidentaux vont-ils sauver encore une fois ce régime en pleine déconfiture ?
L’avenir nous le dira.

Sergent-Chef Moussa Hassan
dit Ariko
Londres.

31/07/2011 (B615) Chroniques du Sergent Ariko. La police nationale.

Depuis le 7 décembre, date du coup d’état de feu le général Yacin Yabeh, la police nationale n’est plus en odeur de sainteté au sein du couple royal, qui s’en méfie. Pour casser celle-ci, sur demande d’Hassan Saïd, le commandement de la police nationale a été confié au lieutenant colonel Abdillahi Abdi Farah, le 5 février 2005.

L’installation du patron de la police s’était déroulée à l’académie de police de Nagad. La cérémonie avait été présidée par l’ex-ministre de l’intérieur Yacin Elmi Bouh.

Aujourd’hui Yacin Elmi Bouh aurait été proposé pour l’Ambassade de Moscou. Histoire de l’éloigner pour le faire taire ?

Le 22 juin, le patron de la police a été élevé au grade de colonel par le premier ministre Dileita Mohamed Dileita.

Le jour de la fête de la police nationale. Des éléments de la police ont défilé devant leur chef, qui a toujours su que les plus hautes autorité du pays lui avit donné Carte blanche. Cela lui permettait de ne pas obéir aux ordres de son supérieur hiérarchique, c’est à dire le ministre Yacin Elmi Bouh dit Warabey Korayeh.

Images du défilé

Le peloton du commandant Abdi Ali Farid flanqué du drapeau de la police défile en tête du détachement de la sécurité publique
Les compagnies d’intervention, la brigade spéciale de la police nationale.
Photos transmises par le Sergent Ariko

Avec Abdillahi Abdi Farah nouveau patron de la police nationale, le corps malade de la république commence à renaître de ses cendres mais il reste toujours sous observation.

Entre temps, l’ex-ministre des finances qui avait cru qu’il pourrait devenir le président de la république après avoir été le directeur de campagne du candidat fantoche IOG en 2005, a été virer de son poste de ministre par la dernière dame de Djibouti.

Elle a puni Yacin Elmi Bouh, pour avoir osé prétendre au trône royal au cas de décès du dictateur.

Les images tapageuses du décès de l’ex homme fort du Togo le général Gnassingbé Eyadema avaient donné quelques lueurs d’espoirs au jeune warabey. Il s’est dit tiens, si le gros décède alors je suis le plus qualifié pour prendre la place.

D’accord mais c’est sans compter sur cette femme de fer qui domine tout Djibouti.

Seules deux personnes ont osé la défier.

A – Le premier c’est le colonel berger Mohamed Djama.

On sait où il est actuellement. Selon des sources fiables, il aurait été empoisonné par un poison à base de venir de serpent. Ce poison paralyse le système nerveux et il attaque le cœur.

Sa femme Mariam a déclaré qu’il aurait mangé a l’extérieur de sa maison.

Sécurité oblige, la maison de Mohamed Djama est truffée de micro et quand il a des choses à partager, il se rend ailleurs

Le dictateur a décidé d’aller le voir à Paris sur son lit de douleur pour lui lire quelques sourates du coran.

L’ex ministre Ali Abdi avait demandé à être du voyage mais il s’est opposé au refus du dictateur. Seul Hachi et le ministre de la religion Hamoud Abdi sultan ont pu accompagner le dictateur jusqu’à l’hôpital du Val-de-Grâce.

IOG doit bien se demander le jour où Mohamed Djama quittera ce monde.

Les médecins l’ont amené dans la section de réanimation. Selon les docteurs (Source : la sœur de Mohamed Djama qui est installée en Norvège) c’est le cœur qui ne tient plus.

Ensuite IOG est allé brouter après dans sa résidence parisienne avec Hachi Abdillahi Orah.

Il est certain qu’ils ont du imaginer un plan de sortie de crise pour remplacer Mohamed Djama et évaluer les réactions possibles de son clan.

Eviter par exemple une guerre des Issak contre les Issa, toujours possible. IOG sait que les jours de son fidele lieutenant sont comptés. Alors il est parti à la recherche d’un autre âne comme lui.

Sauf que c’est très difficile de nos jours de trouver un âne. Qui pourrait assurer le commandement de la garde républicaine. Actuellement ce commandement est divisé entre :

1°) le commandant Hussein Hassan Farah qui commande les pelotons de marche ainsi que la totalité des unités de la garde républicaine. IOG a une totale confiance en lui (Mamassan proche de Mohamed Djama)

2°) le commandant Ibrahim Abdi Farah dit coca (Issak proche de la première dame). Coca commande les unités responsables de l’armement lourd qui sont au camp Omar Aline. Donc c’est une autre bataille qui se profile elle aussi à l’horizon.

Les Mamassan ont rejeté le commandant Coca (issu de la tribu de la première dame) et le colonel Mohamed Ali Absieh actuel patron de l’académie militaire d’Arta (proche aussi de la première dame).

La première dame Ina Haid, qui se repose à Dire Dawa, suit de très prés ce feuilleton. Elle n’a pas apprécié qu’Hassan Saïd et Mohamed Djama fassent équipe pour la déboulonner.

Le SDS de Hassan Saïd aurait ouvert une enquête sur les conditions d’empoisonnement de Mohamed Djama mais la première dame y a fait mettre un terme.

On se rappelle qu’avant le 27 juin, Kadra Haid avait refusé à Mohamed Djama l’accès à sa maison. Mohamed Djama avait répliqué qu’il se trouvait dans la maison de son cousin et qu’il n’avait pas d’ordre à recevoir « d’une étrangère », selon ses mots.

Kadra Haid n’a pas supporté d’être traitée d’étrangère par un bédouin qui n’a pour toute culture que la connaissance du Heer issa par cœur. On sait ce qu’il lui est arrivé par la suite : il agonise actuellement

B – Le deuxième homme est le général Zakaria cheik Ibrahim.

Celui-ci tient encore tête à la dernière dame de Djibouti.


Sauf qu’avant son départ de Djibouti il a appris de la bouche d’Hassan Saïd que la première dame ne voulait plus de ses services. Et qu’il doit demander la retraite anticipée lui et le général Fathi Ahmed Hussein.

Fathi semblerait d’accord pour un départ a la retraite mais c’est Guelleh qui l’a toujours refusé. Au contraire Zakaria s’accroche.

Après le colonel Mohamed Djama allons-nous assister à la fin du général Zakaria Cheik Ibrahim ?

Le cas du Colonel berger a été reçu par Zakaria comme un message qui pouvait aussi le concerner.

Au sein de son état-major il aurait déclaré que la femme du dictateur n’avait rien à faire dans les affaires militaires. En réponse aux remous dans l’armée, le général a prévenu la troupe que s’il quittait l’état major, le pays tomberait entre des mains étrangères (selon ses propres mots).

Malgré ce discours, on sait que la troupe n’est pas d’accord avec le chef suprême des armées.

Cela peut-il expliquer que des rumeurs incontrôlées circulent à propos d’un possible coup d’état version guinée. Le régime prend très au sérieux les menaces de coup d’état version djiboutienne. Il a placé la garde républicaine en alerte et en position. Les quelques enrolés du service national adapté (SNA) qui ne dit pas son nom, ont été postés pour relever les plaques d’immatriculations des officiers qui circulent et qui ont compris que que c’était la fin des haricots.

Après s’être ensuite senti pousser les ailes d’un chef de l’état, le petit Waraba Korayeh est redevenu simple warabeys mouillé. Dans un premier temps, des finances, Il avait été reclassé comme simple ministre de l’intérieur.

Une gifle selon Yacin Elmi Bouh qui n’a pas digéré qu’on l’écarte du pouvoir Acho. Il soupçonne Hachi et Kadra Haid d’avoir organiser sa chute brutale. Il a été remplacé par son grand ennemi à qui il avait refusé, autrefois, l’octroi d’une bourse pour suivre des études en France : un certain Ali Farah Assoweh qui était auparavant secrétaire général de la présidence de la république.

A peine nommé aux Finances, le petit arriviste et protégé de la Paulette avait exécuté les ordres qu’elle lui avait dictés en gelant tous les demandes du ministère de l’intérieur. Abdoulkader Doualeh Waiss doit rire en secret.

Lui qui savait que ce ministère n’était qu’un ministère fantôme.

Pour se consoler du sort terrible qui l’affectait, YEB était allé à la rencontre du corps de la police où le colonel Abdillahi Abdi règne en maitre absolu. Il visita des installations de la police à savoir l’académie de police de Nagad, le siège de la direction générale de la police nationale à la caserne Youssouf Ali Chirdon, la direction de la sécurité publique. Cette direction est commandée par un obligé de Kadra Haid, le lieutenant colonel Omar Hassan Matan bien connu pour ses tortures au sein de la police judicaire.

Yacin Elmi Bouh avait d’autres choses en tête que d’écouter les explications du lieutenant colonel Omar Hassan Matan. Que pouvait lui apprendre ce jeune officier de la police, parachuté par la Paulette à la direction de la sécurité publique : excellent observatoire de l’ensemble de la Police.

Leur priorité était de faire taire Jean-Paul Noël Abdi qui les dérangent avec ses rapports.

Les stratégies sans lendemain de Yacin Elmi Bouh

Croyant agir de façon intelligente, Yacin a cherché à diviser le couple régnant. Pour toute réponse, la Paulette a autorisé le colonel Abdillahi à ne plus obéir au ministre. Yacin s’en est plaint au chef de l’état qui a fait lui mine de l’écouter alors qu’il est complice de toutes les manœuvres pour discréditer son ex-dauphin .

Comme son plan ne marchait pas, Yacin Elmi Bouh a imaginé une autre stratégie.

Il a fait distribuer de l’argent sale à des jeunes pour qu’ils lancent, le soir venu, des attaques sporadiques contre les maisons du quartier 3. La riposte n’a pas tardé et c’est ainsi que les jeunes se battent tous les soirs.

Le plan de Yacin est simple : faire tomber le colonel Abdillahi Abdi qui est soutenue par la dernière dame et par Hachi Abdillahi Orah a qui le bon colonel a délégué quelques policiers de la brigade spéciale pour qu’il surveille sa maison et sa famille.

Yacin n’est soutenu par personne mais il cherche des alliés au sein du RPP et au sein du gouvernement. Personne ne lui prête l’oreille.

En plein débat sur les affaires de l’état avec le show d’IOG, Yacin Elmi Bouh avait été remis à sa place par le colonel Abdillahi Abdi. Ce jour là, il a compris qu’il avait perdu sa bataille face au colonel Abdillahi Abdi.

Abdillahi Abdi règne en maitre à la police. Son autorité fait grincer pas mal de dents. Les premières frictions sont apparues quand des officiers tel que le lieutenant colonel Yahyia Mohamed Magareh ont refusé d’appliquer les ordres de leur boss.

Il est arrêté le soir même dans sa maison au quartier 5 qui est situé tout près du dispensaire de la police nationale. Le colonel Abdillahi Abdi avait déjà cet officier rebelle dans sa ligne de mire. Il est d’abord démis de toutes ses fonctions mais sur un intervention de son ami le colonel Mohamed Djama Doualeh, il est remis en selle. Mais Abdillahi Abdi, avec le soutien de Kadra Haid continue à l’attaquer et le rétrograde comme commandant.

Le commandant Yahyia Magareh encaisse le coup mais ne fait rien. Il est assigné à l’académie de police de Nagad sans aucune tâche. On ne lui fait plus confiance au sein de l’état major de la police et son ami Mohamed Djama ne peut pas le recruter au sein de la garde républicaine parce qu’il n’est pas Mamassan mais d’origine Fourlaba, la tribu qui est placée depuis l’ère Hassan Gouled sous observation.

31/07/2011 (B615) La pauvreté à Djibouti. Quelques chiffres de plus, qui illustrent la pauvreté ! Un ménage sur cinq est raccordé au réseau électrique. (Données EDD et PAPFAM)

Le président de la LDDH signalait récemment qu’une famille sur cinq n’avait qu’un repas par jour.

Les données chiffrées fournies par le site de l’EDD (Electricité de Djibouti) sont consternantes : Moins d’un foyer sur cinq serait raccordé au réseau de distribution d’électricité (et cela ne tient pas compte du taux de service effectif : compte-tenu des longues périodes de délestage, qui se multiplient)

__________________________ Extrait site EDD

La puissance installée de l’EDD est de l’ordre de 100Mw. Cette puissance est distribuée à 95% au seul district de Djibouti et 5% aux autres districts de l’ intérieur.

Le réseau de transport et distribution représente :
4,8 km de réseaux de haute tension
244,8 km de réseaux moyenne tension
331,3 km de réseaux de distribution
63,3 km de réseaux d’éclairage public

L’EDD fournit de l’ énergie à environ 33485 abonnés qui se repartissent comme suit (données de début 2005) :

581 abonnés MT (ou Grands Consommateurs BT)
32 904 abonnés BT

___________________________________

La population est estimée à environ 900.000 habitants. Selon le rapport de 2004 du PAPFAM (Lien pour télécharger cet intéressant rapport), la famille djiboutienne est composée en moyenne de 5,7 personnes (6,1 en milieu urbain et 4,3 en milieu rural).

32 905 abonnés x 5,7 = 187 558 personnes ayant accès à l’électricité en République de Djibouti sur 900.000 environ, soit env 20 % de la population.

___________________________________

Que les autorités cessent de parler de développement en faveur des populations. Que l’on nous explique où sont passés toutes les aides, les dons, les subventions qui ont été débloquées depuis des années par la communauté internationale pour rénover les centrales (dont celle de Boulaos) et pour développer le réseau de distribution.

30/07/2011 (B615) Les chroniques du Sergent Ariko : les dernières nouvelles du front !!!

Infos sur les derniers développements au pays,

– Le Colonel Berger, qui aurait pu avoir été empoisonné, se remet très lentement. Sera-t-il en mesure de conserver son commandement de la Garde républicaine ? Pas sur ! Les grandes manœuvres pour sa succession sont déjà ouvertes, surtout du côté de la Paulette !


Il se précise que le colonel Mohamed Djama aurait fait prélever 50 millions de FDj sur la caisse de la garde républicaine pour se faire soigner en France dans les meilleurs hôpitaux. Après avoir été traité à l’hôpital des Armées du Val de Grâce, il aurait été déplace dans autre hôpital qui est très couteux.

Pourtant, on dit que sa santé décline et que cela inquiète beaucoup le dictateur.

Il est imaginable de penser qu’il aurait pu avoir absorbé, sans le savoir, un poison mortel qui aurait versé dans un café qu’on lui aurait servi et que ce poison maintenant le ronge à petits feux.

Selon plusieurs sources concordantes, le colonel Mohamed Djama ne devrait plus être en mesure de reprendre son commandement de la garde républicaine : tant son état physique se serait sérieusement dégradé.

Le dictateur serait très inquiet en découvrant qu’il risque de perdre le plus fidèle soutien de son régime en fin de vie.

Déjà le remplacement du Colonel berger suscite problème et convoitise.

– La Paulette prépare, en sous-main, le colonel Mohamed Ali Absieh qui est le patron de l’académie militaire d’Arta. C’est sans compter le clan Mamassan qui refuse même l’idée que ce poste « stratégique » soit confié à un Issak.
Kadra Haid n’en a cure ; elle avance masquée, protégeant son colonel favori.


Hassan Saïd a lui aussi son homme. C’est le colonel Mohamed Elmi, qui est actuellement patron du cabinet militaire de la présidence. Il porte déjà l’uniforme de la garde républicaine sans n’avoir jamais fait partie des officiers supérieurs de ce régiment.
Au final, qui va prendre la tête de ce corps ?

Est-ce le colonel Mohamed Ali Absieh ou un autre que le régime préparerait en secret.

Comme on l’a lu ci-dessus, le colonel Mohamed Ali Absieh (à droite) est l’homme de la première dame mais à l’instar du clan Mamassan, IOG le déteste.

Le colonel Mohamed Elmi qui est patron du cabinet militaire de la présidence n’est pas dans les petits papiers de la première dame. Darod, il n’a aucune chance de devenir patron de ce corps et il est l’homme d’Hassan Saïd.

Sur la photo ci-contre, on voit le commandant Mohamed Elmi au garde-à-vous à côté de l’Ambassadeur de France à Djibouti.

Les grandes manœuvres pour la succession du Colonel Berger ne font que commencer. Faudra-t-il de nouveaux assassinats avant de trouver la solution ?
De leur côté les militaires de la garde républicaine refuseraient de servir sous les ordres du commandant Ibrahim Abdi Farah dit Coca (Issak comme Mohamed Ali Absieh).

Le commandant Coca est celui qui est placé derrière le jeune garde du corps avec une cravate. Il a son béret rouge sur la tête.

– Le ridicule a atteint un sommet récemment.

Le ministre de la défense Kamil Mohamed a été écarté par le général Zakaria Cheik Ibrahim lors de la remise des galons de sergent a des jeunes sous officiers de la garde républicaine en formation l’a école militaire de Holl Holl.

Ce stage de formation a été supervisé par le capitaine Mohamed, pompier et responsable de la formation de la Garde républicaine et le lieutenant Abdi Ali qui est le numéro deux de l’escadron spécialisé de la garde républicaine.

Le général Zakaria a refusé que ce soit le ministre de la défense qui décerne les grades. C’est le colonel Mohamed Elmi qui a épinglé les grades à la place du ministre !!

Un geste, comme on le comprend, qui aura déplu au ministre Kamil. Le général Zakaria lui a fait comprendre qu’il n’était là que pour faire de la figuration.

Pourtant, le dictateur Ismail Omar n’apprécie pas cet officier qui est issu de la tribu des Darod et qu’il juge comme étant trop proche du chef de la sécurité Hassan Madobeh.

– Paulette s’est fait coiffer sur le poteau !

C’est le fils d’Hassan Saïd qui a obtenu l’attribution des appels d’offres que les japonais avaient lancés.

Et cela n’est pas du goût de la première dame qui a fait savoir depuis l’Éthiopie ou elle séjourne que ce contrat était pour elle et non pour le fils d’Hassan Saïd.

– Le vol est devenu une affaire courante à Djibouti.

Profitant de l’absence du colonel Ahmed Youssouf Bala, qui dirige la DCMAT (direction centrale des matériels de l’Armée de terre) trois jeunes officiers se sont emparés de la valise qui contenait l’argent liquide de l’armée.

La gendarmerie nationale a été saisie de l’affaire. En un temps record, ses enquêteurs ont arrêté quatre jeunes officiers dont le trésorier du camp.

L’enquête se poursuit.

Est-ce la faim qui pousse de jeunes officiers à s’emparer de tous les butins qu’ils trouvent ! En cela ils ne font qu’agir à l’exemple de leurs ainés qui sont au pouvoir !!!

– Des cadavres criblés de balles à Loyada

Des Kourougmen ont découvert, en pleine nuit, à proximité de Loyahada huit cadavres criblés de balles.

L’un d’entre eux se serait isolé, quand il a buté sur l’un des morts : les autres corps étaient éparpillés.

Immédiatement alerté le lieutenant du GCF (groupe commando frontière) a demandé l’aide de la gendarmerie de Damerjog qui est commandée par le capitaine Awaleh Ahmed Cheik.

Ce capitaine Awaleh a été promu récemment après son retour de Côte d’Ivoire, où il avait servi avec les casques bleus sur demande du pouvoir RPP , qui n’arrive plus a contrôler les jeunes délinquants des quartiers de la capitale.

Le capitaine Awaleh a remplacé à Damerjog, le sous-lieutenant Hassan Ahmed dit Hassan Digago, tortionnaire réputé et attitré de la gendarmerie nationale. Hassan Digago(*) avait été promu sous-lieutenant par son ami le colonel Zakaria Hassan Aden.

Les corps de ces jeunes étaient criblés de balles. Le capitaine Awaleh voulait commencer son enquête mais il s’est vite heurté au puissant directeur du SDS.

Pour se justifier, l’état voyou de Djibouti a déclaré que ces gens étaient morts de la sécheresse ! Dans ce cas, pourquoi leurs corps étaient-ils criblés de balles. Selon un médecin de Peltier qui a requins l’anonymat, leurs corps étaient déformés et portaient probablement des traces de brulure.

Rien de changé ! Le régime dictatorial utilise les mêmes pratiques ! Souvenez-vous de ce qui a été fait au juge Borrel en 1995 …

Bien entendu et comme toujours, le Palais a refusé que des médecins légistes examiner les corps ? Que veulent-ils cacher ? Mais le peuple djiboutien n’est pas dupe de ces escamotages.

– Un cadavre trouvé près du CCO à Ambouli, puis d’autres près du SDS …

Un corps a été retrouvé prés du CCO. Le SDS de Djibouti utilise une maison dans les parages de l’oued d’Ambouli. Cette maison est la véritable chambre « de travail » de la sécurité nationale.

Le corps du pauvre homme a été immédiatement transporté à la morgue de Peltier sans autopsie.

Deux autres corps ont été » retrouvé ensuite à proximité du siège central du SDS au plateau du serpent.

C’est un restaurateur qui a découvert le corps et qui a aussitôt alerté le poste de police du plateau de serpent, qui a requis l’aide de la sécurité national.

Encore une fois, le SDS a étouffé l’affaire et il a été conseillé au restaurateur « de la fermer », sous peine de finir comme les corps qu’il avait découvert.

Combien de morts à Djibouti avant le début du Ramadan ?

On se demande si IOG n’aurait pas demandé à Hassan Saïd de liquider tous ceux qui aurait pu avoir participé à l’empoisonnement de son homme de l’ombre qui agoniserait, dit-on, dans une chambre d’hôpital en France ?

Autant de cadavres, cela contribue à terroriser la population de Djibouti.

Le dictateur Ismail Omar Guelleh a été rappelé à l’ordre par le président Silanyo qui lui aurait conseillé de cesser de jouer avec le feu.

Après ceux de la province d’Awdal, voilà que des partisans « dormants » du dictateur ont décidé de tenir tête au pouvoir de Hargeisa. Ils ont fabriqué leur propre drapeau et ils ont demandé à être séparés du Somaliland. Ces jeunes sont manipulés. Ils ont voulu imiter ce que les Awdaliens avaient fait pour exiger plus d’autonomie face au pouvoir d’Hargeisa,

Salaleh est une province ou co-habitent les Gadaboursi et les Issa. Pour éviter la fin du Somaliland, par dislocation, le président Silanyo a envoyé une délégation à Djibouti. Sous couvert d’entretien réservé aux finances et à la protection aux frontières, le président Silanyo a prévenu IOG que si la paix avait un prix, la guerre avait aussi le sien.

Il a demandé à IOG de cesser de soutenir les jeunes qui ont des revendications séparatistes. Faute de quoi Silanyo pourrait accueillir les rebelles djiboutiens du FRUD et tous ceux qui soutiennent Ina Borreh. IOG a compris le message et il a demandé à son ministre des finances Dawaleh de tout faire pour éviter de nouveaux incidents à la frontière djiboutienne. Décidément IOG joue avec le feu même avec ses voisins.

A la suite de la découverte des corps à Loyada, le ministre des Finances du Somaliland est venu à Djibouti. On découvre un nouveau trafic commandité par la Paulette.

La tension est vive à la frontière somalilando-djiboutienne. Les deux ministres de Djibouti et de la Somaliland ont promis de s’entraider afin de ne pas aggraver les choses. La frontière est devenue une vraie passoire pour tous les trafiquants.

Dernièrement la PAF de Djibouti a arrêté deux somalilandais qui étaient en possession de « faux vrais » passeports djiboutiens préparés au Somaliland mais qui n’avaient pas encore reçu les tampons.

Le ministre Hassan Dara Ouffaneh a été sommé d’expliquer comment ces passeports étaient parvenus au Somaliland. Incapable d’apporter la réponse, le Ministre a renvoyé la question au patron de la police, le colonel Abdillahi Abdi Farah.

Or le colonel Abdillahi et la première dame sont associés dans des commerces rentables. Par exemple, ce sont eux qui vendent a des somalilandais des « faux vrais » passeports djiboutiens au prix fort pour qu’ils puissent échapper à l’enfer de la Corne de l’Afrique en s’envolant vers d’autres cieux.

Dès que la supercherie a été découverte, c’est Hassan Saïd, prévenu par elle à temps, qui a été chargé d’étouffer l’affaire sur la demande de la première dame.

Qui vivra verra.
Sergent Ariko
Londres

(*) Hassan Digago a la réputation d’être un excellent enquêteur, mais aussi celle d’un tortionnaire efficace et réputé …

Il avait identifié en 2007, les véritables commanditaires d’un important trafic d’armes. Chut, secret d’état !

– Enquête sur des vols d’armes à l’armurerie du CCO

En 2007 il a enquêté sur une série de vol d’armes qui s’étaient déroulés à l’armurerie de la caserne du CCO. Un pauvre adjudant a été faussement accuse d’avoir vendu ces armes de guerre. Sauf qu’en reprenant l’enquête, Hassan Digago avait pu identifier les véritables coupables, ce qui lui avait permis de remonter au général Zakaria Cheik Ibrahim, à son adjoint le colonel Youssouf Kayad Guelleh et au commandant Ali Direih Egal dit Ali Gaab soupçonnés d’être les commanditaires de ce vaste commerce d’armes.

Personne n’a été arrêté bien entendu et l’affaire a été vite étouffée dans l’œuf.

Pour qu’il ne parle pas le tortionnaire avait été envoyé en Côte d’Ivoire chez les casques bleus. IOG savait bien à qui étaient destiné les armes de guerres.

Le pauvre adjudant, accusé un temps à tort, a été promu sous-lieutenant lors de la fête de l’armée, le 6 juin 2007 histoire de lui faire » fermer sa gueule ».

– Hassan Digago promu lieutenant sans passer par la voie hiérarchique

A l’époque, en l’absence du colonel Bogoreh parti voir sa famille au Canada, son adjoint, le p’tit Zak avait nommé le sous lieutenant Hassan Ahmed dit Hassan Digago au grade de lieutenant sans même prévenir son chef de corps.

De retour quelque temps après, le colonel Abdi Bogoreh avait piqué une belle colère et il avait demandé des explications a son adjoint sur cette nomination, sans son consentement.

S’en était suivie une vive altercation entre les deux officiers de l’état major de la gendarmerie nationale. Abdi Bogoreh avait suspendu Zakaria de ses fonctions mais peine perdue, ce dernier avait été très vite rétabli par le chef de la sécurité Hassan Saïd. Ce jour là, vous diront les gendarmes de Djibouti, Abdi Bogoreh avait signé son arrêt de mort.

Hassan Saïd, sur cette photo, est à côté du colonel Abdi Bogoreh.

Plus tard, ils avaient froidement abattu le colonel. (Lire l’enquête)