14/06/02 Qu’a fait exactement Guelleh à Rome ? En tout cas, il n’a pas signé le document final du Sommet sur la sécurité alimentaire !

Nous avions annoncé
en avant première le voyage de mystérieux de Guelleh à
Rome, en donnant des raisons qui sont vraisemblables, c’est à dire
le besoin de rechercher le soutien italien pour faire contre-poids à
l’Ethiopie.

Pris de court par
nos informations, Guelleh avait fait annoncer dans l’ADI, qu’il se rendait
à Rome pour participer au Sommet mondial sur la sécurité
alimentaire. En fait, c’est Dileyta qui devait y participer. Nous le prions
d’ailleurs de nous excuser si nous lui avons fait rater un voyage en Italie.

Comment se sont passés
les choses dans la réalité ?

Nous avons lu le compte-rendu
publié à l’issue du Sommet et nous sommes bien étonnés
que Djibouti ne soit pas signataire aux côtés des 56 pays
qui ont approuvé le texte, qualifié de crucial pour la sécurité
alimentaire.

Cela prouve bien que
Guelleh se moque totalement de la qualité de l’alimentation dans
son pays. L’empoisonnement est parfois élevé au niveau de
la raison d’Etat !!! Cela prouve aussi qu’il avait surement autre chose
à faire que de participer aux travaux et aux débats…

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56 pays signent
un traité international crucial pour la sécurité
alimentaire

Une réponse favorable à l’appel du Directeur général
de la FAO

ROME, 13 juin 2002 — Le Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après
s’achève sur une note positive en matière de sécurité
alimentaire et de développement durable: 45 nouvelles signatures
viennent, en effet, d’être apposées sur le Traité
international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation
et l’agriculture, ce qui porte à 56* le nombre des pays signataires,
dont 35 pays en développement, 20 pays développés
et la Communauté européenne.

Ce Traité a
été adopté par consensus lors de la Conférence
générale de la FAO en novembre 2001. Ses objectifs sont
la conservation des ressources phytogénétiques, leur utilisation
durable et le partage équitable et juste des avantages qui en dérivent,
y compris les bénéfices découlant de leur commercialisation.

Les ressources génétiques
des plantes sont essentielles pour l’agriculture durable et la sécurité
alimentaire de l’humanité. Selon la FAO, les êtres humains
ont utilise quelque 10 000 espèces de denrées alimentaires
tout au long de l’histoire. Aujourd’hui, 120 espèces cultivées
seulement constituent environ 90 pour cent de notre alimentation. En outre,
une grande partie de la biodiversité de ces espèces cultivées
a été perdue au cours du XXe siècle.

Le Traité international
est contraignant. Il consacre les droits des agriculteurs et établit
un système multilatéral d’échanges pour les resources
génétiques de quelque 64 cultures et fourrages essentiels
pour la sécurité alimentaire mondiale.

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* Les signataires
sont: Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bhutan, Brésil,
Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Canada, République de Centre Afrique,
Tchad, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Chypre, Danemark, République
dominicaine, El Salvador, Erythrée, Ethiopie, Communauté
européenne, Finlande, France, Gabon, Allemagne, Grèce, Guatemala,
Guinée, Haïti, Inde, Irlande, Italie, Jordanie, Luxembourg,
Malawi, Mali, Malte, Mexique, Maroc, Namibie, Hollande, Niger, Nigeria,
Norvège, Portugal, Sénégal, Espagne, Soudan, Swaziland,
Suède, Syrie, Ancienne République yougoslave de Macédoine,
Tunisie, Royaume Uni, Uruguay, Vénézuela

Djibouti n’est
pas dans le coup