12/10/02 Nos flâneries dans le code pénal djiboutien … Suite. Si la Loi était appliquée, combien de Ministres et de Hauts-Fonctionnaires seraient-ils encore en liberté ?

§ 6 – Le détournement
de deniers publics

Article 206

Le fait, par un comptable
public, un dépositaire public, un officier public ou ministériel,
ou l’un de ses subordonnés, de soustraire des fonds, titres ou valeurs
qui étaient entre ses mains en vertu de ses fonctions, est puni de
vingt ans de réclusion criminelle et de 10.000.000 F d’amende si les
choses détournées ou soustraites sont d’une valeur au dessus
de 1.000.000 F.

Si les valeurs détournées
ou soustraites n’excédent pas 1.000.000 F, la peine est de dix ans
de réclusion criminelle et de 5.000.000 F d’amende.

Il sera toujours prononcé
contre le condamné une amende qui ne pourra être inférieur
à 500.000F, dans le cas prévuà l’alinéa 1 et à
250.000 F dans celui prévu à l’alinéa 2.

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Note de l’ARDHD

Si la République
de Djibouti était un Etat de Droit dans lequel la Loi serait appliquée
avec justice et équité, combien de Dirigeants, de députés,
de Ministres et de hauts-fonctionnaires pourraient encore se promener en liberté,
à commencer par le Président de la République ?