19/09/04 (B264) Guelleh va dépenser allègrement l’argent des contribuables djiboutiens dans l’hôtel le plus cher de New York (Le Waldorf Astoria). Ce qu’il n’avait encore jamais osé faire ! (Info lecteur)

 

Rien n’est trop
beau ni trop coûteux pour Guelleh qui vit sur le dos des Djiboutiens

C’est au Waldorf
Astoria que Guelleh a choisi de dormir, pendant son voyage, à
l’occasion de la Conférence des Nations Unies.

D’habitude et en dépit
de son goût pour le luxe et pour les dépenses somptuaires, il
n’avait pas encore eu le courage de faire ce choix. C’est fait ! Auparavant, il prenait ses quartiers à l’Omni
Berkshire Hotel où la suite présidentielle n’atteint pas des
sommets financiers comme celle du Waldorf Astoria Hotel. On mesure le prix
en dizaines de milliers de dollards par jour.

Il y a quelques annees,
le New-York Times avait fait une enquête sur les Leaders tiers-mondistes
et sur le gaspillage, pendant leur sejour à New-York. Le Waldorf Astoria
et le Plaza Hotel sont les Hôtels les plus chers du monde ! Les journalistes
américains avaient beaucoup critiqué Mugabe du Zimbawe qui séjournait
au Waldorf ainsi que le roi Mohamed V du Maroc qui lui avait préféré
le Plaza Hôtel…

Les journalistes précisaient
que le séjour d’une semaine de Mugabe avait coûté …
450 mille dollards aux malheureux contribuables zimbaweiens…

Seuls cinq Leaders africains
ont sejourne avant Guelleh au Waldorf Astoria : Moboutou, Mugabe, Samuel Doe,
Hassan II. Jusque dans les années soixante-dix, l’Hôtel était
interdit à la clientèle africaine …

Cet Hôtel était
très en pointe dans le domaine de la discrimination raciale en Amérique.
De célèbres chanteurs, comme Nat King Cole, n’ont jamais pu y
dormir, même après le show musical qu’il avait donné dans l’Hôtel….

C’est ainsi que Nelson Mandela
avait du quitter l’Hôtel au bout de quelques heures, en raison de la
demande de la Communauté noire américaine par mesure de respect…

Guelleh brave tous les interdits (encore une fois !) Il se permet d’engager
des dépenses extravagantes sur le dos des pauvres Djiboutiens, pour
un séjour (somme toute) professionnelle, alors que le pays est obligé
d’emprunter en permanence. Il ne se passe pas une semaine sans que l’ADI ou
La Nation nous annonce un nouveau prêt (Cette semaine, par exemple, c’est
l’EDD). Et Guelleh gaspille ensuite cet argent, quand il ne le dépose probablement pas dans
des Banques étrangères.

Les Djiboutiens sont endettés maintenant
pour des dizaines d’années. Leurs enfants et leurs petits-enfants ne
cesseront pas de travailler (ou de se priver si le chômage conserve son niveau actuel, du fait des erreurs politiques de Guelleh) pour rembourser les fastes de son Président.

Il vient de commettre une
faute politique majeure en choisissant un Hôtel qui avait refusé
pendant de très nombreuses années, d’accueillir des clients
africains. Nelson Mandela, dans les mêmes circonstances, avaient été contraint de
faire marche arrière. Il est fort peu probable que Guelleh ait la même
dignité !!