07/05/05 (B297) 8 mai : l’IOG nouveau arrive sur vos tables ! La chronique d’un échec annoncé ! (Humour)
En avant-première, pour les fidèles lecteurs de l’ARDHD, nous avons testé l’IOG nouveau, qui sera mis à la consommation demain 8 mai.
A première vue, le nouveau breuvage ne se démarque pas beaucoup de l’ancien, ni par sa couleur (rouge sanguinolant) ni par son parfum peu délicat. La différence pourrait être une nuance plus ancrée de pourriture ou de décomposition du système qui alerte immédiatement le goûteur non averti.
Aux première gorgées, le breuvage s’affirme : insipide, sans corps. Comme tout ce que produit la maison IOG, il est sans saveur. Ca à l’apparence de la qualité, mais c’est de la piquette ! Ca ressemble à un nectar, mais c’est frelaté. Tout est dans le marketing et dans la communication, rien dans le produit, qui ne répond pas aux attentes des consommateurs djiboutiens.
Les consommateurs bouderont-ils enfin l’IOG nouveau, boisson frelatée, produite par une minorité d’exploitants de la Nation … djiboutienne ? L’avenir nous le dira, mais on signale déjà que les produits n’ont pas rencontré un succès commercial exceptionnel. Les têtes de gondole sont toujours remplies de milliers de bouteilles d’IOG nouveau, invendues.
Et on dit qu’à l’export, la situation serait pire encore. A l’exception des pays voisins et de quelques dictateurs célèbres et référencés traditionnellement favorables à la consommation de la piquette djiboutienne , les consommateurs occidentaux ne se précipiteraient pas pour déguster l’IOG nouveau. Les consommateurs américains ont même refusé de l’importer … c’est dire s’il est mauvais ! Les Français, toujours curieux, ont délégué un sommelier de petit niveau, pour voir. Mais rien ne garantit qu’ils achèteront cette année, le produit, qui manque de renouvellement de gamme et qui ne correspond plus aux attentes d’un marché épris de liberté, de démocratie et de justice.
En fait, il faut bien se rendre à l’évidence, on nous ressert un produit soi-disant nouveau. Mais seul l’emballage a été légèrement rénové ; et on a mis à l’intérieur, le produit périmé, ayant une date limite de consommation largement dépassée. L’IOG nouveau est-il dangereux pour le consommateur djiboutien ?
Rien ne permet de l’affirmer avec certitude, mais on signale des cas d’empoisonnements au sein de l’opposition. Rien de grave certainement pour ceux qui disposent d’un antidote surpuissant, car ils auront une faible chance d’échapper à la maladie du régime …. la convoitise et la soif de tout régenter.