17/05/05 (B298) Selon l’AFP qui reprend une déclaration de l’Ambassade de Djibouti à Paris, Guelleh aurait quitté la France, toutes affaires cessantes, pour éviter la convocation de la Juge Clément. Du vaudeville ! Chirac est-il coupable de recel de témoin ?

Selon la dépêche de l’AFP, qui nous a été adressée par un lecteur, Guelleh aurait pris « poudre d’escampette » … et selon l’Ambassade de Djibouti, il aurait vite quitté le territoire français.

Le motif ?

Eviter d’être entendu comme témoin par la Juge Clément qui avait lancé une convocation !

Pour nous, cela sonne bien comme un aveu de culpabilité. Mais nous avons l’esprit mal tourné et en droit, personne n’est coupable tant que les faits n’ont pas été jugés. Donc Guelleh bénéficie toujours de la présomption d’innocence.

Mais s’il met tout en oeuvre pour échapper à la Justice, on peut légitimement se poser des questions. ..

Peut-on regretter que le Président Chirac, qui le tenait dans son bureau (cf de nombreuses photos de presse), n’ait pas jugé bon de le garder jusqu’à l’arrivée des Juges ? Depuis quand le premier magistrat français refuse-t-il ouvertement de collaborer avec la Justice de son pays ? C’est un comble ! Pourrait-on, un jour, qualifier de complicité indirecte l’attitude de Chirac qui a tout fait pour empêcher la Justice d’investiguer ? Nous n’avons pas les compétences juridiques nécessaires pour nous aventurer sur ce terrain.

Moi, partir comme « un voleur ». Vous vous méprenez sur mon compte, j’assume toutes mes responsabilités !

Excusez-moi, Monsieur le représentant du Gouvernement français, de vous quitter aussi précipitamment, mais je dois décoler très vite, avant l’arrivée de la Juge Clément, qui veut absolument me parler.

Que voulez-vous, mon Cher, ce sont mon physique et mon charme qui attirent les femmes et je dois sans cesse me protéger de leurs avances et parfois de leur harcèlement malvenu.

(Humour)

_____________________________ Extrait de l’AFP

Le président Guelleh « n’est plus à Paris » (ambassade de Djibouti)

17-05 


17:11:33  Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, qui se trouvait en visite en France et a été convoqué par la justice pour être entendu comme témoin dans l’affaire du meurtre du juge Borrel, « n’est plus à Paris », a-t-on appris mardi après-midi auprès de l’ambassade de Djibouti.



« A l’heure actuelle, le président Guelleh n’est plus à Paris », a indiqué cette source à l’AFP.



Le président Guelleh avait été reçu mardi matin par le président Jacques Chirac avec qui il avait évoqué l’affaire Bernard Borrel, ce magistrat assassiné en 1995 à Djibouti.



Ce magistrat français, conseiller juridique du ministre de la Justice djiboutien, avait été retrouvé mort en 1995, le corps à demi-calciné, au pied d’un ravin. La thèse du suicide a longtemps été privilégiée avant d’être mise à mal par une série d’expertises en 2004, demandées par sa veuve, Elisabeth Borrel.



L’enquête française s’oriente désormais vers un assassinat et met en cause l’entourage du président Guelleh.



Les avocats de la veuve du magistrat avaient annoncé que le président djiboutien avait été convoqué, pour mercredi matin, en tant que témoin, dans le cadre de cette affaire.