02/05/07 (B393) Panique à l’Elysée. On brûle des tonnes de documents, on détruit des disques durs. (Humour noir – ARDHD)


Illustration
Roger Picon

L’intervention
ce matin des deux Juges venues pour perquisitionner les locaux de la
cellule Afrique en plein Conseil des Ministres (le dernier de Chirac)
a suscité une grande panique.

S’appuyant
sur une interprétration plus que partiale de l’article 67 de la Constitution
et sur la force que représente la Gendarmerie, l’Elysée a réussi à empêcher
la perquisition.

Ouf
: On a eu chaud !!!

Mais le
pire est à venir : il faut brûler tous les documents compromettants,
détruire les disques durs et tout le monde s’active. Les cheminées
ronflent sous cet afflux de combustible : dossiers secrets, notes internes
; les informaticiens démontent les PC et cassent à coup de marteaux
les disques durs, pour être certain qu’ils soient illisibles.

Bref demain,
la vérité aura perdu des archives nationales qui auraient du rejoindre les
archives de France. Mais Chirac aura sauvé le peu de crédibilité qui lui reste

Dommage,
l’instruction de l’affaire Borrel et des affaires pénales qui l’entourent
(subornation de témoins, pressions sur la Justice, ..) aurait certainement
eu intérêt à avoir connaissance de ce matériel.

Pour
s’en consoler, on peut se dire qu’il y a un avantage évident. C’est
la preuve des obstacles que les gouvernements successifs ont placés en
permanence pour retarder l’avancée de la Justice. Probablement la vérité
était à l’Elysée.

Sinon pourquoi refermer la porte aux Juges et se donner
le temps nécessaire à la destruction des informations ?