19/07/07 (B404) BAKCHICH / Imbroglio Borrel.
L’ex-ministre djiboutien de la Justice a démenti formellement ce dimanche avoir chargé le juge français d’une « enquête sur des personnalités » du pays.
Moumin Bahdon Farah affirme, dans un communiqué publié à Djibouti : « Un membre du renseignement militaire français aurait prétendu que, ministre de la Justice de la République de Djibouti, j’aurais chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités de mon pays.
Je démens catégoriquement ces propos mensongers ». Et précise que le juge français retrouvé mort en 1995 à Djibouti « n’avait aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit ».
L’ancien ministre de la Justice insiste et martèle que cette affaire est purement « franco-française », écartant sans surprise la thèse selon laquelle le juge Borrel enquêtait sur « des trafics » auxquels l’actuel président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, directeur de cabinet du chef de l’Etat à l’époque, aurait été mêlé.