17/09/07 (B413) SCOOP / L’ARDHD publiera vendredi prochain la copie de l’Ordonnance de renvoi de Djama Grandes oreilles et Hassan Saïd, devant la justice pénale française. Elle est en cours de numérisation.

L’ARDHD a pu se procurer la copie intégrale de l’Ordonnance du Tribunal de Versailles qui renvoie Hassan Saïd et Djama Souleiman devant la Justice française pour subornation de témoin.

Le contenu est instructif !!! On peut même lire les déclarations de Mme Morrachini, qui affirme que Djibouti n’est pas un état de droit. Elle, qui avec son ami le juge Le Loire, étaient des grands amis de Guelleh et de Djama, « le Procureur abusif ».

 

Maître Aref ne nous avait-il pas écrit que Le Loire avait déjeûné avec Guelleh, alors qu’il instruisait une affaire criminelle, où ce dernier aurait pu être mis en cause directement ou indirectement : en tout cas il y avait des soupçons.

Quand à Djama, en envoyant la cassette vidéo de la reconstitution abracadabrante d’une version hallucinante des dernières minutes de la vie du Juge Borrel, il avait glissé un petit mot personnel et très amical dans l’emballage. Ce petit mot avait fini par atterrir dans le bureau de la Juge Clément. L’effet avait été remarqué …. Mme Borrel et ses conseils l’avaient particulièrement apprécié !

En dépit de l’amitié profonde dont l’assurait Djama à l’époque, Marie-Paule Morrachini n’a pourtant pas hésité à dénoncer sous serment, sa partialité dans le traitement de la Justice à Djibouti. Ce n’est pas triste !

Une forme d’opportunisme serait toujours là, bien présent chez elle … Mais on ne peut pas lui en vouloir de nourrir des avis parfois contradictoires : cela représente-t-il ce qu’elle appellait l’intime conviction d’un magistrat lorsqu’elle s’exprimait devant la Cour de Douai où elle avait assigné Mme Borrel en diffamation ? La Cour d’Appel n’en avait pas été particulièrement convaincue, puisqu’elle l’avait déboutée en relaxant Mme Borrel …

Pauvre Djama, encore une illusion qui s’envole ; lui qui pensait être le plus malin, lui qui écrasait les faibles sous sa botte inflexible, lui qui se pliait en quatre devant les forts. Son avenir n’est pas brillant …