08/02/09 (B485) LDDH : Halte aux dangereuses sérénades électorales somaliennes organisées par le Représentant du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Bien que cela se déroule très discrètement, sans véritable couverture médiatique, la République de Djibouti passe, enfin(!), en ce mois de février 2009, l’examen périodique Officiel du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies concernant :

Les violations des Droits Humains en République de Djibouti,

Naturellement et dans les circonstances somaliennes actuelles, le régime de Guelleh devrait certainement bénéficier d’une part de clémence onusienne.

L’intérêt régional et la raison des Etats fortement impliqués dans la crise pourraient avoir une influence sur le travail des enquêteurs, en particulier, grâce à des soutiens diplomatiques étrangers qui ne devraient pas manquer de leur rappeler, que Guelleh appuie avec la plus grande docilité la politique onuso-américaine et qu’il participe à sa mise en oeuvre sur le terrain.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) :

1. condamne toutes les attaques ciblées contre des Journalistes Somalis, qui se sont surtout multipliées depuis l’invasion de la République de Somalie par les Forces Etrangères en janvier 2007 ;

2. Regrette les attaques ciblées commises par les Forces de la Libération de la Somalie contre les Forces étrangères d’occupation militaires ;

3. Regrette les élections électorales fictives, qui ont été organisées par « le Représentant » du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui a multiplié ses séjours en République de Djibouti.

4. Dénonce les propos indélicats, « d’Ould de Mauritanie ou… ? », à l’égard des Journalistes Somalis Africains, parce que ce sont des propos intolérables et inadmissibles.

5. Exige la Non-Ingérence des Forces Etrangères et l’Annulation pure et simple de toutes les mascarades électorales, notamment, celles qui se sont déroulées en République de Djibouti, avec la participation, pour le moins Non-Significative d’à peine 500  » électeurs finement sélectionnés ». La mjaorité d’entre eux n’habitant plus au pays depuis longue date, puisque ce sont des réfugiés en terre étrangère, en partie déconnectés des réalistés du pays.

M. NOEL ABDI Jean-Paul