11/02/09 (B485-B) Le nouveau Président somalien. Politique et soutiens du Somaliland. (3 articles en Français)

_________________________________ 3 – XINHUA

Somalie : le nouveau président optimiste pour réaliser la paix

Le nouveau président somalien Sharif Sheik Ahmed s’est déclaré optimiste pour réaliser la paix dans son pays, lors d’une conférence de presse tenue mardi à Mogadiscio avant de partir pour Djibouti.

Il a affirmé que ses rencontres avec des officiels gouvernementaux, des leaders religieux et des clans, des représentants de la société civile, et ceux de la rébellion, étaient fructueuses.

"Nous avons discuté avec eux de la sécurité dans le pays, en particulier à Mogadiscio, nos entretiens avec les leaders étaient fructueux", a-t-il indiqué.

Le préisdent Ahmed a affirmé avoir "des contacts directs et indirects" avec les groupes rebelles qui sont contre son gouvernement, exprimant son espoir de les intégrer dans le processus de paix.

Il est venu à Mogadiscio samedi dans le but de consulter les personnalités locales sur la formation du gouvernement d’union nationale. A Djibouti, le président Ahmed continuera ses consultations dans les jours à venir.

_________________________________ 2 – ADI

Le Président somalien de retour à Djibouti

Le nouveau chef de l’Etat somalien, Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, est arrivé cet après-midi à Djibouti en provenance de Mogadisho, la capitale somalienne, où il s’était rendu samedi dernier pour mener des consultations avec divers hauts responsables locaux ainsi qu’avec des dignitaires religieux et coutumiers.

Le Président somalien a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international d’Ambouli par le Ministre de la Communication et de la Culture, Ali Abdi Farah, des membres du gouvernement djiboutien, ainsi que des parlementaires somaliens.

Selon un porte-parole de la présidence somalienne, Sheikh Sharif a eu des entretiens consultatifs" avec des ministres du gouvernement de transition, des chefs de sécurité, ainsi que des dirigeants religieux et des dignitaires locaux.

Selon l’accord conclu entre le gouvernement de transition et la coalition d’opposition, l’Alliance pour le ré libération de la Somalie (ARS), les deux parties devraient former une force conjointe pour maintenir la sécurité de la capitale.

"Avec les chefs de sécurité, nous sommes tombés d’accord sur le fait que le processus d’intégration entre les forces du gouvernement somalien et celles de l’ARS devrait être accéléré pour assurer conjointement la sécurité de la capitale", a indiqué à l’agence Xinhua Abdulahi Qadar, porte-parole de la présidence.

Le président somalien a également rencontré des dirigeants religieux et des dignitaires locaux et les deux parties ont convenu de poursuivre la réconciliation nationale et de lancer immédiatement des négociations avec les groupes d’opposition.

 
_________________________________ 1 – XINHUA

Somalie: les autorités du nord-ouest du pays saluent l’élection de Sharif

Les autorités de l’Etat somalien du Somaliland (nord-ouest) ont salué mardi l’élection du nouveau président somalien, une réaction rare de la part des responsables de l’Etat, qui cherche à obtenir son indépendance du pays africain déchiré par la guerre.

Le vice-président du Somaliland, Ahmed Yusuf Yasin, a déclaré que son gouvernement pouvait travailler avec la nouvelle administration somalienne du président Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, qui a été élu président à l’issue d’un scrutin parlementaire à Djibouti, où les législateurs somaliens ont tenu leur session fin janvier.

"Nous espérons que M. Sharif, qui est jeune, sera différent des politiciens des années 60 et pourra régler le problème entre le sud et le nord de la Somalie", a indiqué M. Yasin à Hargeisa, capitale de l’auto-proclamée République du Somaliland, qui n’est pas reconnue par la communauté internationale.

Il a affirmé que l’indépendance du Somaliland ne signifierait pas une séparation complète des deux régions, mais que les "deux Etats" peuvent encore avoir des frontières ouvertes pour que la circulation de la population et des marchandises entre les deux côtés soit libre.

"Les Somaliens ne peuvent rien faire l’un sans l’autre et nous ne voulons pas fermer nos frontières (avec le sud de la Somalie)", a indiqué M. Yasin.