18/07/09 (B508) Les otages français pourraient être jugés pour espionnage selon la loi islamique : coup de poker ou chantage. Que demandent « secrétement » les Chebbab contre la libération des otages français. Il serait intéressant de le savoir. En plus trois humanitaires capturés dans le Sud. (10 articles en Français)

__________________________ 10 – Le Parisien

Somalie : les otages français éloignés de Mogadiscio

Les deux agents de renseignement français enlevés mardi à Mogadiscio ont été «éloignés» de la capitale somalienne, a affirmé samedi le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim, à la chaîne France 24, faisant part de son inquiétude.

«Ils ont été transportés hors de Mogadiscio dans une ville proche d’ici (la capitale) à Marka ou peut-être plus loin», a déclaré le ministre, selon une traduction en français de la chaîne. «Tant qu’ils étaient ici (ndlr: à Mogadiscio), il y avait des contacts. Des intermédiaires étaient en contact avec des shebab et nous savions qu’ils étaient en bonne santé. Mais depuis ce matin, ils ont été éloignés. il faut s’en préoccuper et prendre des initiatives fortes», a-t-il ajouté.

Selon lui, la France exerce des pressions sur les mouvements extrémistes via l’Erythrée et des officiers érythréens présents en Somalie. «Le gouvernement français exerce des pressions sur l’Erythrée qui soutient et arme les shebab et autres extrémistes, ici en Somalie. Il y a aussi ici des officiers érythréens. Le gouvernement français exerce des pressions sur l’Erythrée en ce sens», a affirmé M. Ali Ibrahim.

«Jugés selon la loi coranique»

Un peu plus tôt dans la journée, un haut responsable des shebab, les extrémistes qui détiennent les deux agents, avait déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, qu’ils allaient être «jugés bientôt selon la loi coranique» (charia) pour avoir «aidé les ennemis d’Allah».

«Les hommes que nous avons pris aidaient le gouvernement apostat (somalien) et leurs espions. Donc, ils seront bientôt jugés et punis selon la charia. Ils feront face au tribunal pour espionnage et pour être entrés en Somalie afin d’aider les ennemis d’Allah», a affirmé ce haut responsable des shebab. «La décision sur leur sort dépendra (…) du tribunal islamique qui entendra les charges pesant contre eux», a-t-il ajouté.

Les deux agents français, enlevés mardi dans leur hôtel à Mogadiscio – où ils s’étaient enregistrés comme journalistes – sont aux mains des insurgés islamistes qui mènent une offensive sans précédent pour renverser le fragile gouvernement somalien de transition. Un gouvernement qui est soutenu par la communauté internationale. Les deux «conseillers» des services de renseignements français étaient venus pour une mission officielle d’assistance en matière de sécurité.

D’autres étrangers enlevés depuis vingt-quatre heures

Par ailleurs, trois employés étrangers d’une organisation humanitaire ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi au Kenya à la frontière somalienne par des hommes armés qui les ont emmenés en Somalie, où les rapts d’étrangers se multiplient.

Les trois employés, dont on ignorait la nationalité samedi matin, ont été pris dans leur bureau à Mandera (800 km au nord-est de Nairobi), ville située à la frontière avec la Somalie et peuplée essentiellement de Somalis kényans, a-t-on indiqué de sources somaliennes et kényane.

Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements crapuleux.


__________________________ 9 – Le Post (France)

Otages français en Somalie: les ravisseurs les jugeront « selon la loi coranique »

Par amimario

A Mogadiscio, l’un des Intégristes Islamiques des Shebab, le groupe considéré comme proche d’Al-Qaida et qui ont enlevé ce mardi les deux « agents secrets » français dans un hôtel de Mogadiscio, a annoncé que les deux otages seront jugés bientôt en vertu de la charia, la loi coranique.

« Les hommes que nous avons pris aidaient le gouvernement apostat (somalien) et leurs espions, donc ils seront bientôt jugés et punis selon la charia. Ils feront face au tribunal pour espionnage et être entrés en Somalie pour aider les ennemis d’Allah », a affirmé ce haut responsable des Shebab, écrit France 24.

« La décision sur leur sort dépendra (…) du tribunal islamique qui entendra les charges pesant contre eux », a-t-il ajouté

 

__________________________ 8 – Le Figaro

Otages en Somalie : les contacts seraient rompus

Les contacts entre les autorités somaliennes et les islamistes détenant les agents français auraient été rompus dimanche, selon Mogadiscio. «Des messages passent entre la France et le groupe», a cependant assuré Paris.

Les négociations sur la libération des deux agents français de renseignement de la DGSE, enlevés mardi à Mogadiscio, s’annoncent de jour en jour plus difficiles. A en croire les autorités somaliennes, elles auraient perdu tout contact avec leurs ravisseurs.

«Il semble que les espoirs de négociations pour libérer les otages français diminuent car tous les contacts avec les ravisseurs sont rompus jusque présent et le gouvernement ne sait pas où se trouvent les deux hommes», a expliqué un haut responsable des services de sécurité somaliens. Les otages auraient été «éloignés» de Mogadiscio.

Toutefois, à Paris, le secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, a assuré que «des messages» passaient entre la France et le groupe qui détient les Français mais que des négociations n’étaient «pas engagées à proprement parler». Il a révélé sur Europe 1 avoir eu «des nouvelles rassurantes»: les deux hommes seraient «bien traités». Toutefois, il a admis que les autorités françaises étaient «submergées par une profusion d’informations contradictoires».

Parmi ces informations non vérifiées, la comparution des deux agents français devant un tribunal islamique. «Rien ne nous permet de le penser», a déclaré Claude Guéant. Un haut responsable des extrémistes islamistes des shebab, qui ont kidnappés les Français, avaient annoncé samedi vouloir les juger selon les principes de la charia.

Les captifs «aidaient le gouvernement somalien apostat. Ils feront face au tribunal pour espionnage et être entrés en Somalie pour aider les ennemis d’Allah», estimait ce haut responsable. Le mouvement des shebab , considéré comme proche d’al-Qaida, est connu pour son application extrême de la charia : lapidation, amputation comme exécutions publiques.

Les Français, probablement en mission de conseil auprès des forces de l’ordre somaliennes, sont désormais aux mains des mêmes ravisseurs. Les agents étaient au départ détenus par deux groupes qui se les étaient «partagés», les extrémistes radicaux des shebab et la milice Hezb al-Islamiya du chef islamiste radical cheikh Hassan Dahir Aweys. Mais depuis vendredi, les shebab se sont emparé du deuxième homme par la force.

Un enlèvement lié à la lutte contre la piraterie ?

Outre les accusations d’espionnage et de collaboration, la lutte de la France contre les attaques des pirates somaliens pourrait également entrer en ligne de compte. C’est ce que voulait croire, vendredi encore, le gouvernement somalien. «Les demandes des shebab ne sont pas claires, certains d’entre eux ont des proches emprisonnés en France, les pirates», a affirmé le ministre somalien des Affaires sociales.

Paris détient ainsi quinze pirates somaliens, interpellés depuis avril 2008 lors des opérations menées pour libérer des otages du Ponant et Carré d’As en 2008 et du Tanit. Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant suggérait de son côté, vendredi, que ce rapt était «vraisemblablement» motivé par une «affaire d’argent».

Ce double enlèvement intervient alors que les insurgés islamistes mènent une offensive sans précédent pour renverser le fragile gouvernement somalien de transition soutenu par la communauté internationale. Aujourd’hui, le président Cheikh Charif Ahmed, un islamiste «modéré», vit reclus dans quelques quartiers de Mogadiscio, protégé par les soldats de la force de paix africaine (Amisom).

Depuis janvier 2009, date du retrait officiel des troupes éthiopiennes du pays, les shebab sont revenus à la charge et lui ont mené la vie dure. Toutes les offensives de l’armée gouvernementale ont échoué.

Par ailleurs, trois humanitaires étrangers ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi au Kenya par des hommes armés qui les ont emmenés en Somalie.

Les étrangers sont régulièrement kidnappés en Somalie, pays où la guerre civile fait rage depuis 1991 et où le marché de la rançon est juteux. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements crapuleux

__________________________ 7 – AFP

Somalie: les deux otages français jugés selon la loi coranique, selon un responsable islamiste

Les deux agents français enlevés mardi à Mogadiscio vont être « jugés bientôt selon la loi coranique » (charia), a déclaré samedi à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut responsable des extrémistes islamistes somaliens des shebab.

__________________________ 6 – Liberation

Trois humanitaires enlevés à la frontière somalienne

Ces employés étrangers travaillaient dans le nord-est du Kenya. Leur nationalité n’est pas encore connue.

Trois employés étrangers d’une organisation humanitaire ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi dans une ville kényane proche de la frontière somalienne par des hommes armés qui les ont emmenés en Somalie. C’est ce qu’a déclaré à l’AFP un responsable de l’administration somalienne.

Les trois employés ont été pris dans leur bureau à Mandera, ville du nord-est du Kenya située à la frontière avec la Somalie. Les nationalités des trois étrangers n’étaient pas établies dans un premier temps.

Les enlèvements d’étrangers, particulièrement d’employés d’organisations humanitaires et de journalistes, sont fréquents en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991. Le 14 juillet, deux agents des services de renseignement français ont été enlevés par des hommes armés dans leur hôtel à Mogadiscio.

___________________________ 5 – Romandie News (Ch) avec ATS

Trois humanitaires étrangers enlevés au Kenya par des Somaliens

Trois étrangers membres d’une organisation humanitaire ont été enlevés samedi par des malfaiteurs somaliens. Ils s’en sont emparés lors d’un raid dans une localité kényane proche de la frontière, a-t-on appris auprès de responsables locaux et de témoins.

« Les autorités de Mandera (au Kenya) nous ont dit que des travailleurs humanitaires avaient été enlevés. Nous allons donc entamer des recherches », a déclaré le cheikh Osman, responsable locale de la milice islamiste Al Chabaab, qui tient la majeur partie de la Somalie. On ignore la nationalité des victimes et de l’organisation à laquelle ils appartiennent.

______________________________ 4 – France-Soir

Somalie – Vers une libération “donnant donnant” ?

Justine Chevalier

SOMALIE – Les conseillers gouvernementaux français aux mains d’un allié d’Al-Qaida

Les deux otages français récemment capturés en Somalie par l’organisation islamiste Hizbul Islam sont détenus par un autre mouvement extrémiste, al-Chabaab. Cet enlèvement serait lié à la détention de pirates somaliens par les autorités françaises.
Les deux otages français, enlevés mardi par l’organisation islamiste Hizbul Islam à Mogadiscio, la capitale somalienne, sont désormais aux mains du groupe al-Chabaab, considéré comme un allié d’al-Qaida en Somalie. C’est en tout cas ce qu’affirment des insurgés somaliens. « Nous avons remis le second Français à al Chabaab », a déclaré sous le sceau de l’anonymat un chef de milice du groupe rebelle Hizbul Islam. Information que ne confirme pas le ministère des Affaires étrangères français, jugeant l’affaire « trop délicate » pour se prononcer. Des conflits sont apparus entre les deux groupes.

« Nous nous disputions beaucoup et nous étions sur le point de nous entre-tuer », a ajouté le chef de milice. Un haut responsable d’al-Chabaab a confirmé que son organisation tenait les deux Français mais s’est refusé à indiquer ce qu’il adviendra d’eux. « Nos chefs décideront de la suite », a-t-il déclaré.

Pirates emprisonnés

Depuis dix-huit ans, la Somalie est en proie à une guerre civile. Lundi dernier, les milices islamistes al-Chabaab ont tenté de reconquérir le pouvoir à Mogadiscio. Elles ont été contenues par les forces gouvernementales somaliennes avec l’appui de la force de maintien de la paix de l’Union africaine.

Bien que des craintes au sujet du sort des deux Français aient été exprimées, dans un premier temps, le gouvernement ainsi que de nombreux Somaliens estimaient que les islamistes avaient pour unique objectif d’obtenir une rançon.

Mais, hier, les autorités somaliennes ont affirmé que cet enlèvement était lié à l’arrestation et à la détention de pirates somaliens par les troupes françaises. « Les deux hommes sont avec les shebab, et tant qu’ils seront entre leurs mains les négociations seront difficiles », a déclaré M. Mohammed Ali Ibrahim. « Les demandes ne sont pas claires, la raison principale de l’enlèvement est que certains shebab ont des proches emprisonnés en France, les pirates », a-t-il ajouté.

Jeudi, le groupe Hizbul Islam, qui s’était constitué après l’élection du nouveau gouvernement de sheikh Sharif Ahmed, avait déjà remis un premier otage aux combattants d’al-Chabaab, afin d’éviter des heurts entre les deux mouvements. « Les deux Français sont actuellement à Mogadiscio et sont en bonne santé à notre connaissance », a déclaré sur la chaîne France 24 le ministre somalien des Affaires sociales, ajoutant que le Premier ministre somalien Omar Abdirashid Sharmarke avait « pu parler avec l’un des deux otages pour le rassurer ».

______________________________ 3 – RFI (avec AFP)

Les deux Français enlevés sont aux mains des extrémistes shebab

Les deux agents français, enlevés mardi 14 juillet par des hommes armés en Somalie, sont désormais aux mains d’un seul groupe d’islamistes, les extrémistes shebab. Leur enlèvement est lié à la détention en France de pirates somaliens, a déclaré ce vendredi sur France 24 le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim.

« Les deux hommes sont avec les shebab et, tant qu’ils seront entre leurs mains, les négociations seront difficiles », a déclaré M. Ibrahim. « Les demandes ne sont pas claires, la raison principale de l’enlèvement est que certains shebab ont des proches emprisonnés en France, les pirates », a-t-il ajouté. La France détient une quinzaine de pirates somaliens interpellés depuis avril 2008 au cours d’opérations pour libérer des otages détenus au large des côtes de la Somalie.

Les quinze Somaliens sont soupçonnés d’avoir participé aux prises d’otages des navires français Ponant et Carré d’As en 2008 et du Tanit en 2009. Ils ont été capturés par l’armée française et transférés en France. La plupart d’entre eux, inculpés pour association de malfaiteurs et détournement de navire, encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

La mouvance islamiste somalienne

Considéré par Washington comme liée au réseau al-Qaïda, la milice shebab est réputée être la plus violente et la plus dangereuse, aujourd’hui en Somalie. Créé à partir des mouvements de jeunesse de l’Union des Tribunaux islamiques, ce groupe de miliciens, dirigé par Moktar Ali Zubeyr, est peu à peu devenu une machine de guerre, puissamment armée qui a fait trembler l’armée éthiopienne durant deux ans. Les shebab combattent aujourd’hui le gouvernement fédéral de transition, accusant le président Sharif d’avoir pactisé avec le pouvoir civil. Eux rêvent d’un pouvoir théocratique.

En début d’année, les shebab ont été rejoints par un autre groupe islamiste baptisé Hezb al-Islam, une faction reprise en main, récemment, par un ancien allié du président Sharif, Hassan Dahir Aweys. Celui-ci, qui se considère comme le père spirituel du président Sharif et de toute la mouvance islamiste, s’est brouillé avec le président et cherche aujourd’hui à le renverser. Ces deux groupes n’hésitent pas à recourir au kidnapping, sans que l’on sache précisément si les dirigeants contrôlent toujours les actions de leurs hommes armés. Ce qui est certain c’est que les diatribes antioccidentales des shebab sont devenues de plus en plus violentes, à mesure que des combattants djihadistes étrangers venaient rejoindre leurs rangs.

______________________________ 2 – TF1 / LCI

Somalie – Les deux Français monnaie d’échange contre des pirates ?

Les deux Français monnaie d’échange contre des pirates ?

Selon le gouvernement somalien, les deux agents enlevés mardi sont désormais détenus tous les deux par les shebab, un groupe islamiste extrémiste.

Les ravisseurs semblent vouloir se servir d’eux pour obtenir la libération de pirates somaliens emprisonnés en France.

La confusion continue de régner autour de l’enlèvement de deux « agents » français en mission officielle auprès du gouvernement somalien. Après avoir été séparés car détenus par deux groupes islamistes plus ou moins rivaux, les deux hommes, kidnappés mardi à leur hôtel de Mogadiscio, seraient désormais de nouveau ensembles. Selon le gouvernement somalien, ils sont en effet entre les mains des shebab, considérés comme des extrémistes. Les autorités prévoient donc des négociations difficiles.

Même si leurs demandes ne soient pas très claires, il semble que les shebab souhaitent obtenir la libération de plusieurs pirates emprisonnés en France à la suite des assauts contre trois bateaux français -Ponant, Carré d’As et Tanit- détournés en 2008 et 2009. Quinze pirates somaliens sont actuellement détenus dans l’Hexagone dans ces affaires. La plupart d’entre eux, inculpés pour association de malfaiteurs et détournement de navire, encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

___________________________________ 1 – Le Monde

Somalie : les deux Français vont être « jugés » pour « espionnage » par leurs ravisseurs

« Les hommes que nous avons pris aidaient le gouvernement apostat [somalien] et leurs espions, donc ils seront bientôt jugés et punis selon la charia. Ils feront face au tribunal pour espionnage et être entrés en Somalie pour aider les ennemis d’Allah », a déclaré, samedi 18 juillet, sous couvert d’anonymat un haut responsable des shebab.

Ces extrémistes islamistes somaliens mènent une offensive sans précédent pour renverser le gouvernement de transition soutenu par la communauté internationale. « La décision sur leur sort dépendra (…) du tribunal islamique qui entendra les charges pesant contre eux », a-t-il ajouté.

Les deux agents français ont été enlevés mardi dans leur hôtel à Mogadiscio. Selon le ministre somalien des affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim, les deux hommes sont bien au mains des radicaux shebab et ont été « éloignés » samedi de Mogadiscio.

« Ils ont été transportés hors de Mogadiscio dans une ville proche d’ici [de la capitale] à Merka [100 km au sud-ouest de Mogadiscio] ou peut-être plus loin », a-t-il déclaré à la chaîne France 24.

« Tant qu’ils étaient ici, il y avait des contacts (…) nous savions qu’ils étaient en bonne santé. Mais depuis ce matin, ils ont été éloignés. Il faut s’en préoccuper et prendre des initiatives fortes », a-t-il ajouté.

TROIS HUMANITAIRES CAPTURÉS VENDREDI SOIR

Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements majoritairement crapuleux. Dernière de cette série d’enlèvements, trois employés étrangers d’une organisation humanitaire ont été kidnappés dans la nuit de vendredi à samedi au Kenya par des hommes armés qui les ont aussitôt emmenés en Somalie.

Les trois employés ont été pris dans leur bureau à Mandera (800 km au nord-est de Nairobi), ville située à la frontière avec la Somalie, a-t-on indiqué de sources somaliennes et kényane. La nationalité des trois étrangers n’a pas été établie dans un premier temps, ni l’organisation pour laquelle ils travaillent.