06/11/09 (B523) Radio-Trottoir : Conseil des Ministres. Les échecs gouvernementaux et le concert diplomatique muet de l’UAD. (Lecteur)

Enfin le Gouvernement a créé un Comité national de suivi et d’évaluation de l’Action Gouvernementale 2009-2011.

Ce Comité sera inéluctablement financé par le PUND, qui devrait exiger des rapports sur les détournements des Fonds internationaux (ONU, FMI, Banque mondiale, Union européenne, Ligue arabe, …. ) ainsi que ceux des Assemblées des pays amis.

Comme le détournement de 5 milliards FD qui avaient été affectés au Fonds contre le SIDA, et qui reste un exemple d’actualité à développer.

En effet, depuis 2005, on comprend que la République de Djibouti est placée sous administration (perfusion ?) du PNUD..

Cette tutelle devrait prendre fin en principe prendra en novembre 2011.

Dans cette optique les chancelleries de la place, conformément à la lutte contre les anti-terroristes d’Etat, et surtout contre les pirates locaux qui rançonnent les pécheurs industriels étrangers, s’activent chacun de son côté pour convoquer le triumvirat de l’UAD.

Drôle de coïncidence, ces convocations ont eu lieu le jour même du Conseil des Ministres.

Il ne faut surtout pas perturber le Fou d’Haramous.

C’est ainsi, que le mardi 3 novembre 2009 l’Ambassadeur de France a reçu les dirigeants de l’UAD ;

Une semaine avant le 27 octobre 2009, c’était l’Ambassadeur des Etats-Unis, en présence de la Directrice du Département du Foreign Office qui les avait informés des volontés de l’Administration d’OBAMA pour maintenir IOG au Pouvoir.

Heureusement rien n’a filtré de ces Discussions, les Dirigeants de l’UAD ont gardé un silence total sur la stratégie américaine.

Par contre des combats ont fait rage mardi dernier dans le secteur de Wadi

Qui se tait consent ?

_________________________________ Un sujet pour le BAC 2010 ?

Cela me conduit à proposer des thèmes de réflexion pour l’épreuve du Bac 2010

« Djibouti : la transition démocratique est-elle possible en 2011 ?"

Et je vous propose en plus, un guide de correction de l’épreuve

La transition est non seulement possible mais elle est nécessaire.

La république de Djibouti attend avec une impatience de moins en moins dissimulée, les prochaines échéances électorales qui décideront de son avenir politique.

Le triomphalisme des partisans de la dictature et la peur qu’ils essayent de diffuser, n’expliquent qu’en partie la léthargie de l’opinion publique. Le pessimisme ambiant est plutôt à mettre, à mon avis, sur le compte des effets "collatéraux" du khat.

Tout le monde s’attend à un changement soit dans la forme soit dans le fond de ce régime qui a épuisé toutes les ressources en matière juridique et en matière économique.

Le seul fait qu’il traverse une zone de turbulences, sans que l’opposition y soit pour quelque chose, a de quoi inquiéter le régime. Peut-être une crise majeure se prépare-t-elle ?

Si le régime tente un passage en force pour briguer un troisième mandat contraire à la constitution , la légimité du chef de l’Etat sera encore plus fragilisée qu’elle ne l’ait aujourd’hui.

Avant d’affronter l’opposition civile et peut-être une insurrection armée, Ismail Omar devra résoudre l’équation du Troisième mandat ».

________________________________ Citations et références

Journal Uguta-Toosa N° 47

Recommandations du Professeur Tournesol.

Il est demandé aux futurs universitaires de faire abstraction de leurs sentiments politiques, mais de traiter ce thème dans la direction de leur avenir.

Il est vrai que l’Université de Djibouti tout comme l’Hôpital Peltier est un vrai mouroir.

90% à 95% de nos INTELLECTUELS(ES) sont condamnés(es) au chômage ou à l’exil.

Un opposant pas encor blasé !