13/07/10 (B560) Interview du Président du CDS Ismaël Bouh Robleh sur RDC Radio (Son en Somali et traduction en Français fournie par le CDS)
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______________________ 2 – Traduction en Français
Ismaël Bouh Robleh, Président du CDS a déclaré :
Qu’avec les membres de l’Association, ils avaient contribué à la création de l’Association CDS, pour prendre leur responsabilité face à l’urgence de sauver notre pays du profond tunnel obscure dans lequel il s’enfonce chaque jour, à cause d’un système qui a violé la Constitution et qui ne respecte ni la Démocratie ni les Droits de l’Homme.
Dans les faits, ce système a transformé le pays en une sorte de propriété privée appartenant exclusivement au Président qui considère que tous les services public font partie de son patrimoine personnel et que les employés de ces services sont ses employés.
Le pays, les services publics et le peuple djiboutiens ont été pris en otage par une personne.
La RTD (radio et télévision de Djibouti) n’est plus qu’une station de propagande, de manipulation et de désinformation dont l’unique objectif au service du dictateur est de laver’ le cerveau des Djiboutiens.
Ce système a ravagé le pays, dont il a détruit les infrastuctures et les richeses, à l’instar de ce qui est arrivé en Somalie et dont nos frères somaliens sont les victimes.
Le nord du pays est toujours soumis à la guerre. Et maintenant c’est l’intégralité du pays qui risque de sombrer dans la guerre civile, si on ne se mobilise pas immédiatement pour que ce régime quitte le pouvoir et pour faciliter l’avénement d’une démocratie dans le respect de la volonté populaire.
Les Djiboutiens souffrent de la pauvreté, de la chaleur de l’été, sans électricité ni eau.
L’école public n’assume plus son rôle. Beaucoup d’enfants de familles modestes ne peuvent plus aller à l’école. Seules les familles encore aisées peuvent encore offrir une véritable éducation à leurs enfants quand elles peuvent assurmer les frais importants demandés par des écoles privés.
Le CDS refuse la guerre civile et il appelle toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens à prendre leurs responsabilités pour épargner à notre pays tous les maux dont il souffre et les pires qui sont à venir, si le régime devait se maintenir au pouvoir contre la volonté populaire.
Il faut libérer les services publics et les Djiboutiens de l’emprise du système qui les a réduits à l’état d’otage d’une seule personne.
Si certains de nos concitoyens démocrates sont en prison aujourd’hui et s’ils meurent d’une manière absurdes et sans autopsie, ne vous faites aucune illusion, car notre tout va arriver si nous nous ne dénonçons pas ces condamnations à mort sans jugement et si nous continuons à nous taire.
Nous appelons les opposants démocrates et tous les responsables politiques à se regrouper dans l’unité.
Vive Djibouti,
vive le peuple,
vive la démocratie et la justice