28/09/10 (B571) LDDH : Le comble ! Le ministre de la santé, soupçonné d’avoir détourné les aides internationales pour les malades du SIDA, organise une conférence sur le sujet à Djibouti. Il est temps que les organisations internationales spolliées, déposent des plaintes pénales !!
Le Président |
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 28 SEPTEMBRE 2010 Millénaire pour le Développement |
Dans la conjoncture actuelle, une Enquête Judiciaire est ouverte, à moins qu’elle ne soit renvoyée sine die sur ordre du Premier Magistrat contre des détournements de fonds publics au Ministère de la Santé.
Il est facile de comprendre la raision de la phrase publiée par par la Nation du 27 septembre 2010, en introduction du Compte rendu : « …Et l’angoisse était lisible hier sur tous
les visages des cadres du ministère de la santé chargés de veiller au bon déroulement de cette réunion. Mais la cérémonie d’ouverture a eu lieu sans un couac, au grand soulagement du comité d’organisation… ».
Il est vrai que les Services d’ordre avaient préalablement rendu
des visites nocturnes et musclées aux membres du Comité des Victimes affectées par le SIDA,
victimes déjà fragilisés par le manque de soins, le manque de médicaments et de
nourritures, par les détournements des Dons et des assistance financières, dont
les auteurs et commanditaires restent toujours et encore impunis. Des
milliards de Francs Djibouti, qui leur étaient destinés, ont récemment disparus.
En bref, toutes ces personnes fragilisées sont physiquement et moralement sont torturées par des Hauts Responsables du Ministère de la Santé, pour qu’elles participent à l’occultation de la vérité.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est choquée de constater qu’à la Télévision de Djibouti on « réhabilite» les cadres et les responsables politiques, qui sont, en principe, sous le coup d’une enquête judiciaires pour détournements des fonds publics et des biens sociaux du ministère de la Santé.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant aux Bailleurs de fonds afin qu’ils accélèrent le dépôt de leurs plaintes auprès du Tribunal de
Djibouti et auprès d’autres juridictions internationales dans les pays dont ils sont issus.
La Ligue Djiboutienne reviendra sur cette Conférence dite Internationale sur le VIH/SIDA après la Clôture.
NOEL ABDI Jean-Paul