17/12/10 (B582) Flash Info – Notre correspondant de Dikhil s’est rendu personnellement à Yoboki et il revient avec des précisions, qui permettent de diffuser cette mise au point. Contrairement aux craintes qui avaient été exprimés hier soir, il n’y a pas eu de morts.

Précisions sur les événements de Yoboki

Notre correspondant à Dikhil s’est rendu personnellement à Yoboki pour y vérifier les informations (et les rumeurs) sur la situation.

Des manifestations ont bien eu lieu, la veille de l’arrivée d’Ougoureh Kifleh qui venait assister à l’inauguration des télécommunications rurales par son collègue Ali Abdi Farah.

De nombreux jeunes ont fui la ville, de peur d’être arrêtés.

En réalité, il n’y a eu aucun coup de feu ni de tirs par balles. Personne n’a été tué ce jour là.

Cela contredit les premières informations que notre correspondant nous avait transmis.

Que s’est-il pasé ?

A l’origine des informations, c’est une mère de famille, dont les deux garçons avaient fui, qui, ne les voyant pas revenir, a cru qu’ils avaient été tués. Ils sont finalement rentrés chez elle, mais beaucoup plus tard.

Ces rumeurs se propagent d’autant plus facilement que la tension est toujours très vive à Yobocki et qu’avec l’armée d’Ougoureh Kifleh, tout est possible !

Yobocki devient une ville morte .. Les véhicules en direction de l’Ethiopie s’y font rares.

Votre Représentant à Dikhil