23/03/11 (B596) Jeune Afrique a encore frappé !!! Jean-Paul Noël Abdi, Président de la LDDH, nous envoie sa réaction et son démenti à un article qui présente des informations non seulement fausses mais certainement aussi mal intentionnées… Article publié dans le numéro 2619 du 20 au 26 mars 2011 ….
Mise au point en réaction à un article « qui vaut cher ? »
Djibouti, le 22 mars 2011
Jeune Afrique : l"encensement d’un candidat illégal et inconstitutionnel
Je tiens à préciser que je ne suis pas un bâtard notoirement connu, fils d’un représentant à AÎCHA’A de l’Administration coloniale sous l’Empire de Hailé Sélassié dans les années 40.
Je ne suis pas né en Ethiopie vers 1944 pour venir me réfugier à Djibouti, dans les années 60.
Non, je ne suis pas celui-là, je ne suis pas encore septuagénaire, mais si Dieu le veut j’aimerais dépasser le cap des 120 ans.
Je n’ai vraiment pas de complexes au sujet de mon âge. Dans un souci d’éthique professionnelle, je recommande à « Jeune Afrique », de vérifier les informations qu’il diffuse dans ses articles "sponsorisées" ..
Il suffit à ses journalistes de s’adresser Rue Odinot à
Paris aux service du Ministère des Territoires colonisés par la France pour leur demander l’adresse exacte des Archives de Nantes.
Il pourront constater que je suis né
à l’hôpital colonial de Djibouti (qui est devenu l’hôpital Peltier) le 2 juillet 1947à 4 heures du matin.
Ma mère était la première commerçante Djiboutienne en 1949 et mon père comptable à l’usine des Salines.
Donc aucun doute possible, ni sur mes origines ni sur ma confession qui sont connues de tous les vrais
Djiboutiens de souche.
Il est important de préciser que le Journal « Jeune Afrique n° 2619 du 20 au 26 mars 2011 », poursuit la campagne d’acharnement et de dénigrement conduite par le dictateur coupable de crimes prémédités et de participation à des mouvements de la Mafia
transrégionale, à l’égard des responsables politiques
de l’opposition, mais aussi des syndicalistes et des d éfenseurs des droits de
l’Homme.
Jeune Afrique, dont les collaborateurs ont souvent été invités à Djibouti, aux frais des contribuables djiboutiens (n’est-ce pas ?) ne se sont investis pour dénoncer haut et
fort leur solidarité avec le Peuple djiboutien opprimé, ni pour parler du musèlement de
la presse libre ou pour se pencher sur le fonctionnement "curieux" d’une Justice aux ordres avec la mobilisation unilatérale du Parquet dès qu’un procès a une coloration politique.
Par respect pour le Droit djiboutien en vigueur, je tiens à rappeler que la campagne électorale ne peut commencer que 15 jours avant le scrutin du 8 avril 2011. Or cet article, dans un journal vendu à Djibouti depuis le 21 mars 2011, contrevient à nos textes et à notre législation, puisque c’est une contribution à la campagne électorale de celui qui va voler un nouveau mandat aux termes d’une mascarade électorale.
Donc, la diffusion de cet article, truffé de mensonges électoraux, sur notre territoire, par le journal « Jeune Afrique » constitue une violation des dispositions et des délais prévus par la Loi Organique de 1992 relative aux élections notamment la durée et les modalités des campagnes électorales.
Comme on le dit si souvent « l’argent n’a pas d’odeur ! »
Dans tous les cas, je crie "Vive le Vent de Tunisie" qui a commencé à souffler ici à Djibouti » et "Get Out" tous les Dictateurs arabes et africains, souvent mis en place par des forces
armées et pour le cas spécifique Djibouti, avec le financement sous formes de loyers considérables, que ces forces
armées étrangères » versent directement à l’usurpateur, en toute connaissance de cause.
Avec mes sentiments déférents.
Jean-Paul NOEL ABDI