29/12/2011 (B636) LDDH : Le silence, de ladite « Commission nationale des droits de l’homme», tue ! .
Le Président |
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 28 DECEMBRE 2011 La LDDH dénonce les arrestations au Mabla |
Depuis le 25 décembre dernier l’armée ratisse les campements de Haydou, Hedley et Kombolsa au pied du massif de Mabla dans la zone du haut Saday.
Arrestations et actes violents contre de paisibles bergers déjà gravement affectés par la sécheresse et privés d’aide alimentaire pourtant octroyée par la communauté internationale à la république de Djibouti. Selon les informations reçues, l’armée nationale aurait arrêté ces derniers jours des dizaines de civils dans les campements aux alentours du haut Saday dans le district d’Obock.
La majorité de ces civils auraient été relâchés mais les personnes dont les noms suivent seraient toujours détenues arbitrairement au camp militaire de Waddi à 40 km à l’ouest d’Obock. Il s’agit de :
-Ali Hassan Kako
-Omar Helem Omar
-Mohamed Ali Moussa
-Abdallah Mohamed Houmed
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très inquiète et elle dénonce ces arrestations et détentions arbitraires, et autres sévices, la LDDH demande aux autorités militaires de relâcher immédiatement toutes ces personnes.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) déplore le silence complice qui tue les populations civiles du nord au sud par la commission nationale des droits de l’homme aux ordres du Premier magistrat qui claironnait récemment que Djibouti respectait les droits des citoyens, et exige de cette commission dite des droits de l’Homme à condamner cette répression à l’encontre de civils innocents .
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un appel pressant à la communauté nationale et internationale et demande à la FIDH dont la LDDH est membre affilié, de saisir Mesdames le rapporteur spécial des Nations Unies et de de l’Union africaine pour qu’une mission d’enquête internationale vienne rapidement en République de Djibouti afin de mettre fin à l’impunité au plus haut niveau de l’Etat djiboutien.
NOEL ABDI Jean-Paul