27/11/2013 (Brève 303) Qui sont les faux réfugiés? Nous avons le devoir de les dénoncer, car ils servent la dictature en profitant des facilités offertes de bonne foi par les pays d’accueil. (Par Omar Gabasse)

Qui sont ces faux réfugiés Djibioutiens qui vivent en Europe ?
 
Ce sont ceux qui applaudissent le dictateur Djiboutien Ismael Omar Guelleh lors de ses passages en Europe.

Bénéficiant de subventions prélevées sur les fonds publics, ils organisent des soirées musicales. Prudents, ils restent enfermés dans une salle et ils font bruyamment l’éloge du dictateur, surtout devant les caméras et les appareils de photos.
 
La question qui se pose serait de savoir les raisons pour lesquelles ils ont abandonné leur pays ? Et les arguments qu’ils ont développés pour justifier une demande d’asile politique, qui ne correspond pas à leur véritable situation ?
 
Ils ont tout simplement menti à l’immigration du pays qui les a accueilli généreusement et où ils vivent en se faisant passe pour des vrais réfugiés Djiboutiens ou le plus souvent pour des Somaliens de Mogadisho.

Une fois qu’ils ont obtenu le statut de réfugiés, ils reprennent contact avec l’Ambassadeur de Djibouti en poste pour lui faire savoir qu’ils sont disponibles. A titre d’exemple, l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles leur verserait une indemnité mensuelle de l’ordre de 1.000 €. En échange, à peine informés de l’arrivée du dictateur en Europe, ils se précipitent aux différentes manifestations pour l’accueillir…
 
Où vivent ces faux réfugiés ?
 
En majorité ils ont atterri en Belgique.
 
Pouvons-nous rester les bras croisés face à des gens qui sont des menteurs, qui mangent à tous les râteliers (la dictature et le pays d’accueil) et qui espionnent pour le compte d’une dictature qui affame, emprisonne, torture et assassine notre peuple qui demande seulement la liberté, la démocratie et un avenir serein.
 
Nous avons le devoir de dénoncer ces faux réfugiés en Belgique et ailleus et d’informer les services de l’immigration respectifs des pays d’accueil sur la tromperie préméditée, dont ils ont été victimes.
 
Il est inadmissible qu’un dictateur puisse installer, en toute impunité, ses espions dans les pays européens et que nous nous nous taisions. Nous devons combattre le dictateur à l’extérieur. Notre combat doit-il commencer par la dénonciation des faux réfugiés ? Certainement..
 
Le dictateur est annoncé en France le 6 décembre. Des associations françaises et l’opposition organsent des manifestations pour dénoncer l’arrivée de ce sanguinaire (et de ses collègues).

Les espions fêterons certainement son arrivée dans une salle « chic » de Paris, Je demande à mes soeurs et à mes frères Djiboutiens de filmer ces voyous et de porter plainte parce que, entre Djiboutien tout le monde se connaît,

Vous pouvez facilement les identifier par leurs noms et prénoms.Il faut établir la liste et la présenter aux services nationaux de l’immigration. Espérons qu’ils soient convoqués ensuite pour justifier les raisons qui les poussent a saluer respectueusement le dictateur qu’ils prétendaient, la veille, avoir fui.

Réagissons ! Mes compatriotes, notre silence ne fera que renforcer le dictateur qui a annoncé, lors de sa dernière visite largement contestée en Belgique, qu il allait créer une association à Bruxelles, association qu’il financera pour s’assurer de recevoir des applaudissements d’opérette.

Alors que la majorité des Djiboutiens n’arrive pas à joindre les deux bouts. Dénonçons cette injustice.
 
Cela dit, je n’oublie pas qu’il y a des vrais réfugiés, qui avaient toutes les raisons valables de fuir leur pays. N’oublions pas non plus aussi les vrais réfugiés qui souffrent à Addis Abeba où ils (sur)vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

Votre compatriote Omar Gabasse.