Dans un communiqué daté du 26 juillet, signé par son Président Omar Ali Ewado, la LDDH dénonce un climat de terreur à Randa, où les populations civiles vivent sous la menace et les exactions des militaires basés à Boli.

++ Texte de la LDDH :

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Selon les informations sures et concordantes recueillies par la LDDH les populations civiles de Randa et ses environs font l’objet d’une terrible répression de la part des forces gouvernementales.

Dés la tombée de la nuit, les militaires basés à Boli  mènent des opérations d’arrestations d’intimidations et d’harcèlements contre des civils sans défense.

A l’heure actuelle une personne arrêtée à Boli a été transférée au caserne militaire a Tadjourah ; est-il nécessaires de rappeler que les militaires n’ont pas la vocation de détenir des civils ?

– Mohamed Ballah est détenu à la caserne  militaire Tadjourah,

Youssouf Mohamed Abakari avec 3 jeunes sont détenus à la caserne militaire de Boli.
– Abdo Mohamed Abakari dit Abouch qui à été sauvagement torturé
– Mohamed Saleh Hamadou
– Mohamed Aleo

Face à l’absence d’une ambulance pour desservir les localités, les proches d’une femme en accouchement avaient loué une voiture  qui à été stoppée à Boli. Et la pauvre femme aurait succombé faute d’évacuation
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Il nous à été rappelé que Randa et ses environs sont soumis à un couvre- feu et tout contrevenant  s’expose a des représailles militaires.  »

L’équipe de l’ARDHD soutient les appels de la LDDH :

– et dénonce et condamne les arrestations arbitraire dont sont victimes les populations civiles de la région de Randa  et ses environs.

– et lance un appel solonnel à tous les bailleurs des fonds pour tempérer les comportements agressifs du régime en place à Djibouti à l’encontre des populations civiles