13/01/2019 (Brève 1257) 1°) La débâcle financière aux portes du Palais de l’Escale ? (Selon LOI) – 2°) Les transferts d’armes vers les Issas, interceptés par l’Ethiopie annonçaient-elles le conflit de décémbre avec les Afar ?

1°) Selon un article du dernier numéro de LOI, le département du Trésor administration américaine ne garantit plus les lettres de crédit en US$ émises par les banques djiboutiennes. Il y a péril en la demeure, d’autant plus que les Banques chinoises qui ont consenti des prêts « irresponsables » à Djibouti (on ignore le montant des ponctions personnelles qui n’ont pas cessé d’être effectuées par IOG et ses proches) réclament le paiment des échéances contractuelles, ce que le régime peine à faire (et le mot est faible).

Pékin va donc exiger des gages (nouvelle cession de terrains, de fonctions régaliennes ?).

En tout cas, la situation semble très grave et place le régime au bord de la faillite, car il ne semble pas que ni le FMI ni la Banque mondiale, qui ont émis de nombreux avertissements, soient disposé à mettre de nouveau la main à la poche.

Guelleh n’a plus de choix, il va devoir accepter les conditions très défavorables et hors de prix, des officines spécialisées pour prendre le relais. On a l’impression d’une fuite en avant, avec le mur au bout du chemin, mur contre lequel le régime devrait finalement s’écraser, laissant les ruines et les dettes à la charge de la population et des enfants.

2°) Interception d’un transfert d’armes.
En son temps LOI avait signalé deux interceptions de livraison d’armes vers la communauté Issa d’Ethiopie, transfert qui aurait impliqué des éléments de la Garde républicaine djiboutienne. Ces transferts ne pouvaient qu’alerter sur une attaque des communautés Afar, qui se sont produits finalement fin décembre 2018