28/04/2019 (Brève 1380) Le statut de PLS chez les dockers : des devoirs inadmissibles, mais aucun droit (LDDH).
Dans une note d’information du 25 avril, sous la signature de son Président Omar Ali Ewado, la LDDH, conformément à ses promesses, détaille et dénonce la situation des personnels sous statut PLS et l’inéquité sociale, qui lui est rattachée.
Ces dockers et autres personnels flottants sont presque tous des journaliers, qui ne sont autorisés à travailler que 90 heures par mois. Faute de décret d’application, les articles de Loi, qui devraient préciser leurs Droits et Devoirs ne sont pas applicables.
Les cartes CNSS sont informatisées, ce qui permet de bloquer le paiement des prestations pour maladie, dès qu’il n’y a plus de versement pour manque de salaire. Il en est de même en cas d’accident du travail et les employés sous ce statut sont pratiquement dans l’impossibilité de faire valoir leurs droits.
Par ailleurs les maigres salaires sont versés avec retard et pour les obtenir, ce serait l’épreuve du combattant avec de nombreux aller/retour à la direction pour les obtenir.
On signale plusieurs tentatives de suicide, liées aux difficultés ahurissantes que les Services du personnel imposent aux malheureux dockers.
Ce sont les raisons qui motivent l’appel de la LDDH « pour alerter aux Autorités du pays, les utilisateurs des services portuaires de Djibouti, les bailleurs des fonds de ce pays sur la détresse et le déni de droit prévalant aux ports de Djibouti et alerter l’opinion publique nationale et internationale pour que les droits les plus élémentaires soient reconnus à ces pauvres travailleurs.