Dans un article payant publié par Africa Intelligence (ex LOI), Guelleh aurait délégué quatre de ses plus hauts responsables (Hassan Saïd, le général Taher Ali Mohamed, le lt-Colonel Amina Mohamed Moussa et le Colonel Abdourhaman Ali Kahin) à Addis Abeba pour y rencontrer le conseiller à la sécurité d’Abyi Ahmed, puis des responsables de la région AFAR.

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Il est clair que cette délégation djiboutienne aurait sollicité l’aide et l’assistance des autorités djiboutiennes pour les protéger du FRUD.

Jusqu’à maintenant le FRUD, mouvement de résistance à la dictature ne faisait que ‘perturber’ légèrement le régime dictatorial, qui le considérait officiellement que comme un groupuscule sans moyen.

La vision dictatoriale aurait elle changé depuis l’accrochage de Garabtisan ?

La réponse est obligatoirement « OUI ». Il semblerait qu’une peur panique se soit emparée des hauts dignitaires à la solde de Guelleh et que désormais le FRUD les inquiéterait au plus haut degré. Pour preuves, non seulement ce qui pourrait être considéré comme une demande d’aide à l’Ethiopie, mais aussi le vote en urgence absolue ide cette LOI par une bande de députés « godillot » pour promouvoir le mouvement de résistance au titre d’organisation terroriste.

Avec ces nouvelles dispositions, le régime de Guelleh est-il armé pour lancer auprès d’Interpol des mandats internationaux à l’encontre de celles et de ceux qu’il lui plairait de faire arrêter au tire de leurs appartenances ou même (pourquoi pas ?) de leur sympathie pour le FRUD ?