++ Compromis ou compromission ?
Peu importe ! Les faits semblent très clairs. De là à affirmer que la France, s’alignerait comme un bon toutou, sur les diktats de Guelleh. Il y a une marche, que nous ne pouvons pas franchir faute de preuves suffisantes.

Mais nous possédons des indices qui vont tous dans le même sens et qui laisseraient supposer la réalité de ces accusations.

Les nombreux refus de visa opposés aux Djiboutiens qui auraient des liens avec l’opposition, les empressements pour discuter avec leurs homologues djiboutiens de nos ministres (Défense et A.E.) pour tenter de trouver un accord pour lequel Guelleh ne manifeste aucun intérêt, tant que les français refuseront d’abandonner la base du Héron aux forces chinoises.

Clairement il semble de notoriété publique que la France jouerait sa survie à Djibouti, ce qui pourrait expliquer le soutien aveugle et inconditionnel au régime tyrannique. Même si tout cela est au détriment de la population locale, qui est ruinée et qui vit dans la terreur en particulier des actions peu glorieuses qui seraient conduites par la Garde républicaine, en particulier.

Alors la France se drape dans sa dignité perdue et prétend que Guelleh est source de calme dans une région en ébullition. C’est vrai que la fin de nombreuses dictatures a engendré des conflits internes : Somalie, Irak, pour ne citer qu’eux et que les populations locales sont passées sans transition d’une dictature à une guerre civile.

Pourtant les puissances étrangères, la France en tête, n’ont elles pas le devoir de rétablir un ordre démocratique, la justice et la protection des personnes et des biens dans ce pays affaibli et divisé par 40 années de dictature et de corruption.