15/10/2019 (Brève 1494) HCH24 – Djibouti/EAU : DPWorld et Abdourahman Boreh bientôt aux commandes des installations portuaires de Djibouti.

22/09/2019 (Brève 1473) HCH 24 : Un camion bourré d’armes en provenance de Djibouti intercepté dans la région Afar de l’Éthiopie.

01/05/2019 (Brève 1381) Un lecteur félicite Hassan Cher pour ses déclarations à Waaga Cusub

22/04/2019 (Brève 1377) Guelleh/Djibouti : une position avancée des renseignements chinoise. Tentatives de division des puissances et surveillance des hommes forts ?

18/02/2019 (Brève 1298) La commission rogatoire sur Mohamed Kadamy, une parade de Guelleh pour emmerder la justice française. (Hassan Cher)

24/07/2016 (Brève 822) Article du 12 juillet sous la signature d’Hassan Cher Hared / Djibouti : Yacin Elmi Bouh, un baron de la mafia djiboutienne candidat au poste de vice-président de la commission de l’Union Africaine.

______________________ Note de l’ARDHD
Bien qu’ayant pris connaissance de cet article lors de sa première publication, il ne nous avait pas semblé opportun de le reprendre sur nos sites, dans un premier temps. http://www.hch24.com/actualites/07/2016/djibouti-yassin-elmi-bouh-un-baron-de-la-mafia-djiboutienne-candidat-au-poste-de-vice-president-de-la-commission-de-lunion-africaine/

Mais depuis les choses ont changé.

L’auteur nous a signalé les menaces de mort publiées sur FaceBook qu’il avait reçues à la suite de cette publication. Pour contribuer à assurer la protection médiatique de l’auteur et pour montrer aux petits « mafiosi » du Chef de la bande mafieuse, qu’ils font fausse route, nous avons pris la décision de lui donner un maximum d’audience en lui ouvrant nos colonnes et en informant la communauté des menaces de mort, dont les obligés de Guelleh, se croyant protégés par une immunité valable seulement à Djibouti, se rendent coupables.

Historique : Rappelons que

  1. Yacin Elmi Bouh, alors Ministre des Finances, avait été nommé « Homme de la semaine » mois de septembre 2000 https://www.ardhd.org/francais/bulletin/bul016.htm#HS) pour sa participation active à la spoliation des djiboutiens,en puisant 6 millions de FD dans le Trésor djiboutien. Un exploit : il s’arrange pour être à la foir le payeur et le bénéficiaire !
  2. Yacin Elmi BOUH a fait l’objet d’un deuxième signalement en novembre de la même année, après avoir expliqué plubliquement que le KOWEIT avait versé à Djibouti des fonds (Dons, aides, subventions ?) pour payer trois mois d’arriérrés aux fonctionnaires plus le mois en cours. Les fonctionnaires attendaient avec impatience et ils n’ont constaté aucun crédit sur leurs comptes bancaires. (https://www.ardhd.org/francais/bulletin/bul023.htm#HS)
  3. Yacin Elmi Bouh avait été intronisé dans l’Ordre prestigieux des Brosses à Reluire, dont il avait pris la Vice-Présidence, avant d’être démis de toutes ses fonctions au sein du Grand Conseil, à titre de sanction, lors de la réunion disciplinaire du 29 juillet 2011, où il lui a été reproché d’avoir honteusement menti en affirmant qu’il n’y avait pas d’écoutes téléphoniques à Djibouti. Son portefeuille ministériel lui avait retiré auparavant, le laissant sans emploi officiel au sein du Gouvernement

____________________________ARTICLE signé d’Hassn Cher Hared

Yacin Elmi Bouh candidat contesté à l'Union AfricaineDans le processus de renouvellement de la haute Administration de l’Organisation panafricaine qui aura lieu prochainement au cours du sommet que l’Union africaine du 25 au 26 juillet 2016 à Kigali, au Rwanda, on peut noter que la République de Djibouti souhaite acquérir le poste de Vice-Président de la Commission africaine.

C’est Monsieur Yacin Elmi Bouh, ancien Ministre de l’Economie et des Finances, puis de l’Intérieur, actuellement en campagne à Addis-Abeba, qui représentera la République de Djibouti dans le cadre de cette candidature.

Le fait qu’Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, ait présenté la candidature de Yacin Elmi Bouh, son cousin germain, n’a rien d’anodin. Ayant de lui un dossier sale qui pourra l’envoyer derrière les barreaux pour les restes de sa vie, Guelleh l’a choisit afin de réaliser des projets pas catholiques dans l’Union Africaine.

Et d’ailleurs, certains membres du RPP nous ont informé que Guelleh qui doutait de son efficacité lui avait posé à plusieurs reprises ces genres de questions : «  tu n’es pas multilingue, comment tu pourras t’en sortir dans cette jungle africaine ? ».  Yacin Elmi Bouh, a réussi à convaincre son cousin Guelleh par le mot magique qui a toujours rythmé sa politique, il s’agit ‘’Corruption ‘’ qu’il a bêtement exposé à sa manière dans la phrase suivante : «  tu sais monsieur le président, il faut offrir aux africains un peu des moyens financiers pour se payer la bière et le sexe et tu les as dans ta poche… »

Guelleh l’envoie à l’union africaine pour qu’il traite des dossiers que le président tient beaucoup mais surtout deux sont urgents pour lui, il s’agit :

  1. Le rapport de la commission d’enquête de l’ONU sur l’Érythrée que l’assemblée général de l’ONU a renvoyé devant l’Union Africaine au lieu de soumettre directement à la CPI. Djibouti et l’Ethiopie étaient derrière la préparation de ce rapport et Guelleh veut convaincre l’UA à travers ses futurs pions ;
  2. et la pression de la Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique auprès de l’UA sur le massacre du 21 décembre 2015 et arrêt brutal du processus électoral (https://electionsafrique.wordpress.com/2016/01/12/djibouti-lettre-ouverte-a-onu-ua-ue-elysee-massacre-du-21-decembre-2015-et-arret-brutal-du-processus-electoral/).

Mais qui est ce candidat que le régime djiboutien présente au poste de vice-président de la commission de l’union africaine ?

En 1993, Yacin Elmi Bouh devient directeur de la Caisse nationale de retraite tout en restant représentant de l’État auprès du corps judiciaire. Une année après il est accusé de détournement des fonds des caisses sociales de retraites. La totalité des montants détournés sont estimés à près de 1 milliards de Franc Djibouti, soit 6 millions de dollars US.

L’insolvabilité des caisses avaient poussé le régime Djiboutien à les reformer, ce qui a occasionné la radiation des plusieurs bénéficiaires dont certains sont décédés plus tard par manquent de soins et la malnutrition.  Les fonds détournés lui ont permis d’acquérir des biens immobiliers au Canada dont plusieurs immeubles qu’il a mis en location par l’intermédiaire d’un membre de sa famille.

Feu Moussa Bouraleh Robleh, ministre des ports et des affaires maritimes, avait donné à Yacin Elmi Bouh le sobriquet de ‘Warabe-Korayeh’ qui l’hyène vorace. les hyènes font l’objet d’une très mauvaise réputation et sont appelés les éboueurs de la savane. Tout ce qui est à la portée de leur gueule est automatiquement avalé.

Au niveau des droits de l’homme et de démocratie il n’a pas une bonne réputation. En 2005 quand il occupait le poste de ministre de l’intérieur,  Il avait retourné au pouvoir éthiopien deux pilotes qui avaient fait défections et demandé l’asile à Djibouti (http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/4696377.stm).

En 2011, il a ordonné l’arrestation et la répression  musclée contre l’opposition pour avoir protesté contre le troisième mandat d’Ismaël Omar Guelleh
(1 – http://www.bloomberg.com/news/articles/2011-03-11/djibouti-forces-arrest-opposition-leaders-scuppering-protests ;
2 –  http://abundanthope.net/pages/Political_Information_43/Police-army-forces-fill-Djibouti-s-streets-to-prevent-anti-government-protest-witnesses-say_printer.shtml).

Le fait qu’il a réprimé violemment dès les premières heures les mouvements des protestations et sapé toute possibilité de révolte lui avait valu la reconnaissance éternelle de son chef cousin, Ismaël Omar Guelleh.

Cette candidature à l’union africaine n’est rien d’autre qu’un nouveau service qu’il compte rendre à son cousin dictateur Guelleh qui, en contrepartie, lui évite la prison.

Hassan Cher

01/02/2016 (Brève 656) Selon un article signé par Hassan Cher, qui cite des sources policières djiboutiennes dissidentes « Djibouti / France : Kadra Haïd, première dame de Djibouti contrôlée à Paris pour blanchiment d’argent et biens mal acquis… »

La première dame de Djibouti, l’épouse du dictateur Guelleh, madame Kadra Mahamoud Haïd a passé un sale quart d’heure la semaine dernière, la fin du mois de janvier 2016, dans la capitale française, PARIS.

Elle a été contrôlée par la police judiciaire française dans un magasin d’optique « Montaigne optique » situé au 56 Rue François 1er, 75008 Paris, Paris Île-de-France.

Cette affaire rentre dans le cadre de la politique française de lutte contre les biens mal acquis et la corruption à Paris. Kadra HAÏD, l’épouse d’Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, qui faisait du shopping dans des magasins du 8ème avec un sac bourré des centaines de milliers d’euro en liquide a tout de suite éveillé les soupçons de la brigade de répression de la corruption et de l’argent mal acquis.

Tous les magasins dont elle a fait des courses ont été contrôlés pour évaluer les montants reçus en paiement cash probablement en contravention avec les Lois françaises). Une enquête  préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris, qui a confié l’instruction à la 6ème  DJP, division de police judiciaire de Paris, sous les chefs d’accusation : vol, recel de vol, blanchiment d’argent, abus des biens sociaux commis en bande organisés.

Madame Haïd  a été prise de panique et humiliée devant tous les clients et les passants le mercredi. Le plus drôle ce fut sa réponse quand la police lui a demandé la provenance de cet argent et la raison pour laquelle elle avait autant des liquidités dans son sac ?

L’épouse de Guelleh a répondu benoitement : « Moi je ne travaille pas mais mon mari travaille beaucoup et il est très riche ! Quant au « liquide » c’est plus simple et plus discret. »

Cette affaire de blanchiment d’argent restera dans les annales des institutions luttant contre le blanchiment d’argent et les biens mal acquis. d’ailleurs dès septembre 2007 l’ONU avait recommandé aux pays développés de refuser de servir de cachette pour les deniers publics dérobés dans des pays sous les jougs de dictateurs :

« – L’Organisation des Nations unies et la Banque mondiale se sont engagées le lundi  17 septembre 2007aux côtés des pays en développement qui peinent souvent à récupérer les trésors frauduleusement accumulés par leurs anciens dirigeants pendant leur passage à la tête de l’État.

40 milliards de dollars sont pillés chaque année dans les pays les plus pauvres de la planète, le plus souvent du fait de personnes figurant aux plus hauts niveaux de l’État, ont avancé l’ONU et la BM, en lançant leur « initiative pour le recouvrement des actifs volés » (STAR, en anglais).

« Cette initiative va favoriser la très nécessaire coopération entre pays développés et pays en développement, entre secteur public et secteur privé, pour faire en sorte que les actifs pillés reviennent à leurs légitimes propriétaires », a indiqué le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

« Il ne devrait pas y avoir de sanctuaire pour ceux qui volent les pauvres », a ajouté le nouveau président de la BM Robert Zoellick. Cette initiative est, selon lui, un avertissement lancé aux dirigeants corrompus, pour leur dire « qu’ils n’échapperont pas à la loi ».

La nouvelle initiative prévoit une collaboration entre la BM et le Bureau des drogues et des crimes des Nations unies pour aider les pays en développement à mettre en place des institutions capables « de détecter et d’empêcher les flux d’argent illégal, réduisant ainsi la possibilité que ces fonds soient volés », a ajouté M. Leipziger.

La BM va aussi faire pression sur les pays développés pour que ceux-ci adoptent « les normes les plus strictes », en matière de blanchiment d’argent sale. AFP»

Hassan Cher

Infos reçues d’une source dissidente de la Police politique de Guelleh.

22/09/2015 (Brève 477) Djibouti : Ismaël Omar Guelleh persévère dans son projet d’affrontement interclanique. Pubication de l’UDDESC signée par Hassan Cher Hared, son secrétaire général.

UDDESC
Union Djiboutienne pour les Droits Economiques, Sociaux
et Culturels &Civils et Politiques Quartier 4 –
Email : uddesc@yahoo.fr – Tél. : +41 78 824 52 69/+41 76 674 00 85

Réf. : 03/C/AN2015

D’après une source bien informée de l’armée nationale djiboutienne, AND, le lundi 14 septembre 2015, s’est tenue une réunion dans la grande salle de l’état-major de l’armée djiboutienne, à laquelle presque tous les officiers et sous-officiers de l’armée nationale djiboutienne avaient été convoqués. Il s’agissait d’une réunion « d’extrême importance » organisée sur ordre du chef suprême de l’armée nationale, monsieur Ismaël Omar Guelleh, actuel président de Djibouti mais ce dernier n’y pas participé.

Comme à l’accoutumé, la réunion débute par la récitation d’une sourate du Saint Coran. Ensuite le Général Zakaria Cheikh Ibrahim (de l’ethnie Mamasan comme Guelleh), chef d’état-major de la Défense Djiboutienne, prend la parole et psalmodie devant les officiers et sous-officiers  des propos haineux que son maitre lui a fait boire comme de l’eau, et il dit : « chers officiers et sous-officiers, je vous ai appelé ici aujourd’hui pour vous annoncer que la nation est en danger, nous devons nous souder pour faire face à une tribu qui a décidé de déstabiliser le pays. Les Odahgobes ont constitué une plateforme non pas pour subvenir ou remédier aux problèmes sociaux de leur ethnie mais plutôt pour chasser du pouvoir son Excellence Ismaël Omar Guelleh. L’armée doit se préparer à les mater les armes à la main et votre chef suprême vous remerciera généreusement. »

Certains officiers commencent à rire et d’autres laissent apparaître des visages inquiets devants ses propos irresponsables et sectaires venant de leur chef, le Général Zakaria.

Mais, le Général Osman Nour Soubagleh (de l’ethnie Odahgobe), réagit et s’en prend au Général Zakaria en s’adressant aux invités : «  n’écoutez pas ce vieux qui délire. Nous sommes une armée nationale formée pour protéger la nation de l’ennemi extérieur et pour défendre notre peuple. Nous ne devons pas nous mêler dans les affaires internes du pays qui relève de la compétence d’autres institutions. En acceptant de jouer le heu de Zakaria. Je vous garantis que l’armée partira en vrac. »

Et en quelques heures l’information dépasse nos frontières et le Gande de l’ethnie Issa, dont leur résidence principale est Dire-Dawa, tient une réunion d’urgence sur la situation le lendemain même.

Le Général Osman Nour Soubagleh qui avait demandé audience le même jour au président Guelleh tente de lui exposer son point de vue sur la situation et sa colère à l’égard de Général Zakaria.

Comme dit un proverbe somalien « Doofar waligii madaahiro ooma daayo dabeecadiisa » ce dernier coule des larmes de crocodile et traite de tous les noms d’oiseaux le General Zakaria. Il rajoute que sa propre famille et ses proches travaillent à sa perte et s’engage à trouver une solution aux dérives sectaires de certains militaires de sa famille. C’est à la fois comique et bête quand l’ordonnateur se déclare victime !

La question qui se pose est : Que gagnera IOG en déclenchant des affrontements interclaniques ?

Dans nos échanges d’information avec des proches du régime de guelleh, deux réponses reviennent chaque fois :

1 – Des conseils sataniques pour un pouvoir éternel.
Des féticheurs d’origine tanzaniens et ougandais que Guelleh a l’habitude de consulter lui auraient conseillé de faire couler beaucoup de sang au Sud du pays et dans son ethnie immédiate. Une information à prendre avec beaucoup de précaution mais pas impossible quand on sait que dans l’histoire des dictatures africaines certains ont déjà utilisé ces pratiques sataniques dans le but de s’assurer une présidence éternelle.

L’un des précurseurs en la matière fut le maréchal-président Joseph-Désiré Mobutu du Zaïre, l’actuelle république démocratique du Congo. Des multiples pratiques magiques de ce dernier, qui n’ont jamais permis à son pays d’aller de l’avant, l’enfonçant au contraire dans les ténèbres, on peut Entre autres retenir, le déversement de ses selles et urines dans l’une des principales sources d’eau du pays. D’ailleurs, lors de sa repentance publique, son ministre de la communication, feu Sakombi Inongo, dira dans différentes interviews télévisées : « Le maréchal-président prenait un verre de sang humain le matin… lien : https://youtu.be/hEJ9KxRWe88?t=2m36s».

2 – La haine destructrice de Guelleh à l’encontre de toute organisation non soumise.
« La souffrance émotionnelle, également la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l’apitoiement sur soi, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance.

Il existe deux types de souffrance : celle que vous créez présentement et la souffrance passée qui continue de vivre en vous, dans votre corps et dans votre mental.

La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.

La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper et tant que vous êtes incapables d’accéder au pouvoir de l’instant présent, chaque souffrance émotionnelle que vous éprouvez laisse derrière elle un résidu. Cette souffrance accumulée est un champ d’énergie négative qui habite votre corps et votre mental. C’est une névrose obsessionnelle qui s’installe avec une haine consciente ou  inconsciente envers le rival. Cette dimension « négative » connote une névrose plus difficile à traiter parce que plus tournée vers les désirs inconscients de destruction ou d’élimination. »

Cette théorie relative décrit mot à mot une grande partie de la personnalité de Guelleh qui est régulièrement animé d’une haine à l’égard de tout pensé, individu ou organisation vu comme rival ou non soumis à ses exigences. Il peut, sans s’y lasser une seconde, travailler à sa destruction pendant des générations. Le cas du syndicat en ait une preuve révélatrice de la personnalité d’IOG.

À la fin des années 80 et au début des années 90 Guelleh, préparé à succéder son oncle Hassan Gouled Aptidon, devait surpasser et écarter deux rivaux plus expérimentés et plus talentueux (Ismail Guedi Hared  et  Moumin Bahdon Farah).  Et chacun, de son côté, rassemble sous son aile toutes les organisations existantes.

L’UGTD dirigée par Kamil Diraneh Hared, cousin germain de Guedi, a été automatiquement taxé de supporter son cousin. Ismaël Omar Guelleh se rabat sur l’UDT qui a vu le jour en 1992 et y investit à sa manière. Les dirigeants de l’UDT, n’ayant pas compris l’attente de Guelleh ou n’ayant pas voulu jouer son jeu, quel qu’en soit la raison, pour IOG ils demeurent des ennemies éternels. La preuve, deux générations et 20 ans après il ne manque aucune occasion pour nettoyer l’UDT et l’UGTD du paysage associatif et sociale de Djibouti et internationale avec ses clonages, ses corruptions des fonctionnaires internationaux, licenciements abusifs, emprisonnements arbitraires, etc…

Si je me réfère à mon opinion sur…
« Je crois qu’IOG pense faire d’une pierre deux coups. Il compte déclencher une guerre civile entre deux clans Issa : les mamasans et les odahgobes. D’après son esprit limité il pense de cette manière à la fois justifier son état d’urgence et saper la plateforme clanique Odahgobe.

Nonobstant, comme toujours l’esprit pernicieux d’Ismaël Omar Guelleh ne manque pas d’idée chthonien et lugubre. Il espère toujours la mise en place d’un état d’urgence pour ainsi annuler toute élection sous prétexte d’assurer la sécurité et l’existence de Djibouti. Lien : http://www.hch24.com/actualites/07/2015/djibouti-affrontement-inter-clanique-programme-et-etat-durgence-sur-le-pays-le-projet-diog-pour-une-presidence-2016-sans-election/»

Conclusion
Quels que soient les avantages politiques ou matériels que compte retirer Ismaël Omar Guelleh, le dictateur mafieux de Djibouti, à précipiter son peuple et le pays dans des affrontements interclaniques, nous sommes sûrs que la réussite de son projet machiavélique mettra Djibouti dans une mini situation comparable au malheur rwandais de 1994.

Dans l’espoir d’une réaction régionale et internationale l’UDDESC appelle le peuple djiboutien à plus de vigilance et de retenu une fois de plus.

Fait en Suisse, le 18/9/2015
Hassan Cher Hared
Secrétaire général de l’UDDESC