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01/09/2013 (Brève 205) ALERTE ROUGE / Les dernières informations. Mohamed Alhoumekani a été ramené dans la nuit à la prison centrale de Sanaa, après un interrogatoire dans les services d’Interpol. Ce matin le Juge n’a pas rendu de verdict et il a remis sa décision à demain lundi 2/09

Après avoir appris que Mohamed Alhoumekani avait été embarqué de la prison de Sanaa pour une destination inconnue, nous avions lancé une alerte qui a été reprise sur de nombreux réseaux sociaux, dont FaceBook et Tweeter.

En fin d’après-midi, nous avons appris, à notre plus grand soulagement, que Mohamed avait été reconduit à la prison centrale tard dans la nuit, après un nouvel interrogatoire dans les services d’Interpol.

Ce matin, il a comparu de nouveau devant un juge yéménite. Outre le montant de la caution qu’il exige, il s’est estimé incapable de rendre une décision le jour même et il a remis son verdict au lendemain.

Les mauvaises langues se demandent s’il ne serait pas en train de négocier à la hausse avec Djibouti, le montant de sa félonie… Mais aucun élément ne nous permet de poursuivre sur ce terrain en malmenant l’intégrité de ce juge, que nous ne connaissons pas …

Nous devrions recevoir des nouvelles complémentaires dans la soirée

10/07/03 (B205) A quand le faux pas fatal ? (Le petit poète inspiré de Prévert)

Fausse monnaie,
Fausse justice,
Fausse liberté,
Fausse démocratie,
Faux passeports,
Faux airs,
Fausses élections,
Faux Président,
Fausse joie,

Fausse information,

Fausse promesse,
Faux semblants,
Faux culs,
Faux amis,
Faux bilan,
Faux sucre,
Faux serments,
Faux arguments,
Fausse barbe,
Faux (?) non Vrais cons ! Faut pas exagérer à la fin …. !
Il doit y avoir au moins une chose de vraie dans cette liste, pour que l’exception
confirme la règle :


Hum ! au fond, qu’y aurait-il de vrai, dans le régime de Guelleh ?

Le vrai ment ? Fausse
vérité en fait.

Tout est faux au royaume
de Guelleh, hormis le peuple djiboutien qui attend le faux pas fatal et définitif
qui mettra un terme à son asservissement et lui apprendra la vérité
sur toutes ces années de mensonge.

Et tout le monde hurlera
: bonheur ! Bonne heure !Vraissemblable ?

Le faux cille et vacille même sous le poids des vraies angoisses du
chef contesté.

10/07/03 (B205) Avis d’un lecteur sur la gestion de Djibouti Telecom et sur le climat qui y règne actuellement. Conseils au directeur de D.T.

Les cadres de Djibouti
Telecom refusent que ceux ne viennent jamais à leur bureau, bénéficient
d’un maximum d’avantages.

La star des incompétents
notoires, est Mr. Mahamoud Issa, renvoyé de son poste pour incompétence,
qu’il avait (soit dit en passant) obtenu curieusement grâce à
l’intervention de la première Dame, continue à recevoir un salaire
de 450 000 FD de djibouti Telecom, utilise une 4*4 toujours de Djibouti Telecom
et loge dans une villa de Djibouti Telecom. Pour couronner le tout, il passe
son temps à faire des aller-retours à Harguessa au Somaliland
pour participer à des réunions tribalistes où certains
refléchissent comment on peut mettre la république de Djibouti
dans le même désordre que celui de la Somalie.

IOG et Paulette passent leur temps à favoriser ce type d’individus
et ils se demandent, ensuite, pourquoi les cadres Djiboutiens ne travaillent
pas sérieusement. Même IOG va jusqu’à dire et à
clamer que c’est parceque ils n’en ont pas l’habitude.

En réalité, ils sont découragés par ce comportement
malsain qui consiste à placer au sommet de la pyramide, les plus incompétents
d’entre nous et à leur offrir tous les avantages.

Il faut que le Directeur Général de Djibouti Telecom prenne
ses responsabilités et que ceux qui travaillent dans les migilis de
khat perdent les avantages dont ils bénéficient indûment
à Djibouti Telecom.

Mr. Le Directeur, pourquoi tous vos directeurs n’ont pas de maisons offertes
par Djibouti Telecom tandis que Mr. Mahamoud Issa, qui ne fait que tourner
en ville pour la propagonde tantôt pro-gourvernement tantôt contre
IOG, bénéficie de tant d’avantages non mérités
?

Il est temps de mettre de l’ordre dans votre maison et que chacun reçoive
la contrepartie ce qu’il merite effectivement. Chassons définitivement
les incompétents.

10/07/03 (B205) Deux informations « croustillantes » qui sont révélées par le GED … Ci-dessous des extraits, mais les nouvelles sont à lire, en entier, sur le site du GED !!

Lien
avec l’article

:

1 – La récente
perquisition effectuée par les "Services spéciaux US"
dans l’Ambassade de Djibouti à Paris aurait était fructueuse
et confirmé d’autres pistes. par Moustapha Kaireh Darar

La récente perquisition
dans les locaux de l’Ambassade de Djibouti à Paris par les " services
spéciaux américains " démontre que l’immunité
diplomatique, fut elle djiboutienne et d’évidence mafieuse, a ses limites
(…)

(…) Ajoutez y une confirmation
du trafic de vrais faux passeports diplomatiques dont plus d’une centaine
se seraient évaporés dans la nature et à partir de l’Ambassade
à Paris… plus assurément au profit d’un réseau affilié
à Al Qaïda, connu, identifié à Djibouti et agissant
sous le couvert d’une Institution … étrangère au pays, on
se dit alors que le siège vermoulu du despote sanguinaire du Palais
de l’Escale et bien plus qu’éphémère. (..)

2 – Kadra Odette Mahamoud
Haïd place ses pions et emboîte le pas d’Ismaël Omar Guelleh
en exerçant un odieux chantage. par Liban Houssein Djibah

(..) Gageons que Mohamed
Koumaneh, dont on dit qu’il aurait fait certaines révélations
discrètes … à Paris aura certainement à s’en expliquer
auprès d’Ismaël Omar Guelleh qui pourrait en la circonstance le
faire inculper et incarcérer en ressortant un vieux dossier sous le
motif de détournements de biens et de fonds publics à l’époque
où il était Chef des Contributions directes puis Trésorier
Payeur National (TPN) au Ministère des Finances ; connu sous le pseudo
de "Monsieur 40%", il aménageait sous une forme de racket
le paiement des sommes que restaient devoir certains commerçants au
Trésor Public.

(…) En attendant "Madame
la supposée première dame du pays" n’aurait pas bien digéré
le fait que des dossiers de plaintes soient déposés sur le plan
de la Justice internationale à son encontre par le Président
du Gouvernement en Exil, M Mahamoud Idriss Ahmed, pour l’ignoble trafic d’enfants
originaires de Mogadiscio (Somalie) dont elles est l’un des acteurs rémunérés
entre 15 et 20 000 USD par enfant et par l’utilisation de sa SARL DAALOO affrétant
des avions pour ses transports aériens.

Sa réaction s’est
traduite immédiatement par l’envoi à Londres de mercenaires,
la même équipe qui avait vainement tenté d’éliminer
Ali Abdillahi Iftin à Addis Abéba (Ethiopie), avec pour mission
de menacer (voire de mettre à exécution) d’immoler l’épouse
du Président du GED s’il ne retirait pas sa plainte.

Rappelons tout de même
que Kadra Odette Mahamoud Haïd détient la double nationalité
djiboutienne et française et que du fait de ses délits elle
est aussi justiciable en France et tombe sous le coup des Lois françaises
et de son Code Pénal.(..)

10/07/03 (B205) La fausse monnaie : un moyen efficace pour acheter des consciences en dépensant un minimum. Le coût du papier et de l’encre ! Et de compromettre le bénéficiaire sous le motif d’utilisation de fausse monnaie ! (Lecteur)

Nous savons tous que Guelleh
achète les consciences et les soutiens. Dans le terme "acheter",
il y a plusieurs significations différentes.

1 – Acheter, dans le sens
où l’intéressé n’aurait pas à payer une somme
qu’il doit ou qu’il ne doit pas d’ailleurs.
On prend un opposant et on le taxe sous un prétexte ou sous un autre,
d’un montant énorme. Les fonctionnaires le poursuivent, le menacent
de saisie et même d’emprisonnement pour dette. S’il accepte de retourner
sa veste, la dette n’est pas annulée, mais les poursuites sont suspendues.
Donc il est coincé et il ne peut plus faire un faux mouvement au risque
de se retrouver face à cette dette …
Moumin Bahdon, Ahmed Dini ? sont peut-être les victimes de ce chantage
?

2 – Acheter, dans le sens
où le Gouvernement procure des avantages à celui qui cesse de
résister et qui offre son expérience à la dictature et
à l’asservissement de la population. En général, ce sont
des postes de fonctionnaire qui sont offerts aux membres de la famille de
l’intéressé. Ce cas de figure peut se cumuler avec le précédent
: famille de Moumin Bahdon ?

3 – Acheter, dans le sens
où l’intéressé reçoit de l’argent. Là,
il y a deux cas de figures : la garde rapprochée et la famille du dictateur
reçoit du bon argent. En revanche, tous les autres (juges, procureurs,
fonctionnaires, ..) sont susceptibles de recevoir de la monnaie de singe :
des faux billets (Cela représente beaucoup d’argent). Dans ce cas,
l’achat des consciences ne coûte pas cher au régime, qui doit
payer seulement le papier et l’encre. De plus l’intéressé est
tenu par le col, car il devient complice d’utilisation de fausse monnaie,
ce qui est puni par la Loi, et quand il s’agit de US Dollars, il est toujours
susceptible d’avoir des comptes à rendre à la Justice américaine,
qui n’est pas tendre pour ce type de crime. Donc l’intéressé
est coincé et contraint de faire ce que demande le dictateur.

10/07/03 (B205) LDDH. Appel aux Organisations internationales, en faveur de la libération de DAF.

Le Président

COMMUNIQUE
DE PRESSE
DU 9 JUILLET 2003

" Si ay
u xakameeyaan ama ay u carqaladeeyaan saxaafaddaa yar ee madaxa banaan
ee ka dhalatey furfurnaanshahaas, waxay adeegsadaan Caga-jugleyn joogta
ah, oo lagu hayo suxufiyiinta ujeedada kaliya ee laga lee yahayna ay
tahay inaaney dib u hadlin ama ay ku qasbaan inay la shuraakoobaan dowladda.
"

Xidhiidhka ka dhaxeeya
dowladda iyo saxaafadda guud ahaan waa mid uu hadheeyo xoog iyo caga-jugleyn,
kaasoo ka turjumaya inay wali dowladdaha qaarkood iska difaacayaan demoraadiydda
ku soo food leh.

Madax-banaanida guud
ee saxaafada ee ka jirta dowladdaha afrikaanka qaarkood waa shey aan looga
maarsan kareyn horumarinta demoqraadiyadda qaaradda afrika.
Saxaafad madax banaan kaligeed ayaa lagu gaadhi karaa horumar demoqraadiyadeed
xalna ay ugu heli karaan dhibaatooyinka waaweyn ee horyaala. ( qoraaga caanka
ah ee u dhashay Qaaradda afrika ee magaciisa la yiraahdo Mr: Mabom-MABOU )

Un " célèbre
" Juge de la Cour d’Appel du Tribunal de Djibouti, aurait, paraît-il,
l’habitude de prendre tout son temps (parfois des années) à
rédiger certains jugements. Il se justifie en disant : " cette
Affaire est une affaire drôlement délicate, et comme à
chaque fois, les secrétaires mettent un temps fou pour effectuer la
saisie du Jugement ".

Cette méthode étant
en vigueur depuis 1996, combien de temps faut-il attendre la parution de la
rédaction du Jugement ?
– afin de constater que les peines pénales prononcées par la
Cour d’Appel du 09/07/03 sont disproportionnées avec le simple délit
de presse,
afin de constater que dans sa rédaction le Jugement est non motivé,
tout comme on est en droit de constater l’absence de motif du mandat de Dépôt,
ou plus exactement de la Détention Arbitraire du Président Daher
Ahmed Farah, du 20 avril au 20 juin 2003 ?


La Cour d’Appel du TRIBUNAL de Djibouti
condamne
le Président Daher Ahmed FARAH
à des sanctions pénales sévères !


Le 9 juillet 2003 la Cour d’Appel du Tribunal de Djibouti a condamné
le Président du Parti MRD et Directeur de Publication du journal "
Le Renouveau Djiboutien "
aux lourdes peines suivantes :

– six mois d’emprisonnement
dont trois mois fermes ;
– trois mois de suspension du " Renouveau Djiboutien " ;
– deux cents mille Francs Djibouti d’amendes ;
– douze millions Francs Djibouti de dommages et intérêts.

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains est sidérée par ces peines pénales
sévères et iniques ;

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains est très inquiète d’autant plus que l’Union
pour l’Alternance Démocratique UAD considère, que :

– " de telles entraves
au libre fonctionnement d’un parti politique régulièrement constitué
et de tels harcèlements contre une opposition pacifique, constitue
une inadmissible atteinte au processus de démocratisation en République
de Djibouti. "

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains lance un Appel à la Commission Africaine des Droits
de l’Homme et des Peuples pour qu’elle intervienne auprès du Chef de
l’Etat de la République de Djibouti, lors des travaux du Sommet des
Chefs d’Etat de l’Union Africaine du 10 au 12 Juillet 2003 au Mozambique (
Maputo ), pour la libération de Daher Ahmed Farah, et pour une véritable
volonté politique dans le strict respect des Droits de l’Homme en République
de Djibouti.

10/07/03 (B205) Le cauchemar de Guelleh !

Un matin, Guelleh se réveille
de fort méchante humeur. D’abord il n’a pas dormi chez lui, dans son
grand Palais d’Haramous, car depuis quelque temps, il ne s’y sent plus en
sécurité.

Son serviteur fidèle
accourt et le flatte comme d’ordinaire : "Oh Grand Génie de la
Corne de l’Afrique, cette nouvelle journée va vous permettre d’accomplir
de nouveaux miracles …"

Guelleh, d’un coup d’oeil
méchant, l’interromp. Il lui dit brutalement : "Cesse de jacasser,
stupide serviteur. J’ai mal dormi et j’ai fait un cauchemar affreux …"

Le serviteur médusé
: "Oh, un cauchemar, mais quel genre de cauchemar ?"

Guelleh : "J’ai rêvé
que DAF s’était échappé de Gabode et qu’il se promenait
seul en liberté dans la ville, sans que ma garde ne s’en préocupe.
C’était effrayant !"

Le serviteur : "DAF
n’est pas un terroriste. Il ne vous aurait pas fait de mal … Il n’est jamais
armé …"

Guelleh : "C’est
bien pire, il avait un stylo et une feuille de papier et il notait tout ce
qu’il voyait". Rassure-moi, appelle Hassan Saïd pour qu’il vérifie
personnellement que DAF est bien à Gabode.

10/07/03 (B205) RSF / Djibouti : Liberté de la presse – 9 juillet 2003. Daher Ahmed Farah de nouveau en prison

La
cour d’appel de Djibouti a condamné Daher Ahmed Farah, directeur de
publication du journal Le Renouveau et président du Mouvement pour
le renouveau démocratique et le développement (MRD, parti d’opposition),
à trois mois de prison pour « diffamation », le 9 juillet 2003.
A l’issue de l’audience, Daher Ahmed Farah a été immédiatement
conduit à la prison de Gabode (Djibouti). Son journal est également
interdit de parution pendant trois mois.

« C’est un véritable
harcèlement. C’est la troisième fois que Daher Ahmed Farah est
emprisonné cette année. Aujourd’hui, il est condamné
à trois mois de prison dans une affaire pour laquelle il avait été
relaxé en première instance. Ce n’est pas sérieux. De
plus le montant astronomique demandé au titre des dommages et intérêts
signe l’arrêt de mort du Renouveau. Comment un petit journal, qui tire
à quelques centaines d’exemplaires pourrait-il trouver plus de 65 000
euros ? L’Etat le sait très bien et a trouvé là le moyen
de faire taire une publication qui dérange le pouvoir en place »,
a déclaré Robert Ménard, secrétaire général
de Reporters sans frontières.

Selon les informations
recueillies par Reporters sans frontières, la cour d’appel de Djibouti
a condamné Daher Ahmed Farah à trois mois de prison ferme, trois
mois de prison avec sursis, treize millions de francs djiboutiens (environ
65 000 euros) de dommages et intérêts et 200 000 francs djiboutiens
(environ 1 000 euros) d’amende. Le Renouveau est interdit de parution pendant
trois mois.

Daher Ahmed Farah était
poursuivi par le chef d’état-major de l’armée, le général
Zakaria Cheik Ibrahim, et par les membres d’un groupe folklorique militaire,
la Troupe Harbi, pour « diffamation ». Dans son édition n°475
du 17 avril 2003, Le Renouveau avait reproché au général
d’utiliser la Troupe Harbi à des fins politiques et personnelles. « Est-il
républicain de mettre au service de la propagande d’un régime
un élément de l’institution militaire ? Pensez-vous agir en
officier républicain en vous prêtant à l’instrumentalisation
politicarde d’une troupe culturelle militaire ? Général, est-il
vrai que des membres féminins de la Troupe Harbi continuent, comme
par le passé, à vous servir (Š), en tenue de sport bien
entendu ? », avait publié Le Renouveau à l’adresse du général.
Un tribunal de première instance de Djibouti avait prononcé
la relaxe de Daher Ahmed Farah, dans le cadre de cette affaire, le 23 juin.

Le journaliste et opposant
a été emprisonné à plusieurs reprises au cours
de ces dernières années. Dans la plupart des cas, il était
poursuivi pour un délit de presse et a été condamné
à des peines de prison ou à des amendes.

Reporters sans frontières
Bureau Afrique – Africa desk
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