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21/09/2012 (Brève 026) Selon un rapport interne d’évaluation rédigé par une commission de 20 membres du parti, (dont nous avons reçu une copie) le RPP serait tombé dans un état de décrépitude avancé …

Ce rapport, dont personne ne pourra constester la légitimité, puisqu’il a été préparé et rédigé par 20 membres d’une commission constituée pour cela, à la demande même d’IOG, le cumulard : Président de la République, Chef du Gouvernement et Président du parti (quasi unique .. enfin pas tout à fait ..)

Nous laissons aux lectrices et lecteurs le soin d’en prendre connaissance en le téléchargeant sur notre site. Ainsi ils pourront se faire leur propre opinion, (au cas où ils n’en auraient pas eu ?) ou plus certainement ils seront satisfaits de conforter l’image qu’ils avaient de ce parti « godillot », qui a pour unique objectif de contribuer activement à l’asservissement de la population afin de garantir le bien-être du dictateur et des obligés.

Lien de téléchargement (PDF – 6,8 Mo env)

Un coup de chapeau, quand même !
Une fois n’est pas coutume ! Notre équipe salue l’objectivité affichée et remarquable des membres de la commission vis à vis du fonctionnement du RPP…

Mais elle regrette qu’ils n’exercent pas leur vigilance et qu’ils ne mettent pas leur talent au service des populations djiboutiennes opprimées pour évaluer la politique de Guelleh, l’action gouvernementale et pour mesurer la dégradation des libertés, de la justice, de l’économie, de la santé, de l’éducation et du respect des Droits de l’Homme:

16/03/2000 – Au nom de la jeunesse…

On dit souvent que l’avenir appartient aux jeunes et qu’un pays sans jeunesse est une nation sans avenir. Il y a donc lieu de se préoccuper du sort de notre chère république.

En effet, depuis ces dernières années, le pays c’est dangereusement vidé de ses enfants. Partis ailleurs en quêtes de sécurité, d’éducation et de travail, en dépit des obstacles propre a l’exil qu’ils doivent surmonter au quotidien.

Comment pouvait-il en être autrement? Puisque la mère patrie ne leur offrait que désolation et guerre. Elle ne permettait même plus ce rêve de vouloir changer le monde, qui caractérise les gens de leur génération. Avaient-ils d’autre choix que de quitter ou de zoner? Et que dire de ces valeureux tombés aux combats, perdus a jamais? Sinon que de prier pour qu’Allah leur accorde sa miséricorde, d’honorer leur mémoire (journée de commémoration) et de tout mettre en œuvre pour qu’ils ne soient morts en vains. De grâce, plus jamais ca entre nous.

Les causes de ce désastre sont multiples et remontent vraisemblablement à beaucoup plus loin que ces dix dernières années, mais le grand responsable est sans aucun doute la politique. Depuis des décennies et bien avant que notre destinée soit entre « nos mains », la politique a délibérément ignoré et même sacrifié la jeunesse. L’éducation en est l’exemple le plus flagrant. Alors, il est clair que la solution juste et durable ne peut être que politique.
Il semble enfin, que certains aient pris leurs responsabilités et leurs courages pour mettre fin a ce climat d’incertitude, qui perdure depuis trop longtemps. Il n’en faux pas plus à la jeunesse pour retrouver espoir et croire en leur patrie. Il incombe a nos hommes politiques de continuer sur cette voie, de mettre tous ce qui est en leurs pouvoirs pour donner la chance a la paix et assurer sa réussite. Surtout ceux de la première heure, qui nous ont habitué depuis l’aurore à des rebondissements spectaculaires (Libérateurs, acolytes de la dictature, opposants, prisonniers politique…). Voici pour eux, l’ultime occasion de quitter cette scène la tête haute, avec en prime le sentiment du devoir accompli.

Messieurs les politiques, au nom de la jeunesse, pour une fois, veuillez laisser de coté vos intérêts propres, vos débats partisanes ,vos coups bas et vos chamailleries. Soyez des leaders forts et unis avançant d’un même pas, prudent mais sur, en vous répétant à tout moment c’est pour nos fils, c’est pour les générations future, c’est pour l’avenir de la république de Djibouti. C’est là notre salut a tous.
Aussi imparfait soit-il, aussi prématuré soit-il et aussi précipité soit-il, cet accord cadre (Faut bien le reconnaître, pour l’instant il n’est encore qu’à ce stade-ci) est un appelle au retour à cette formidable force de la nation, que sont nos expatriés.

Il est encore tôt pour les bilans, mais si il y a une note positive dans cet exode, c’est sans aucun doute le fait d’avoir côtoyés en si grand nombre, les règles qui régissent les droits et les devoirs dans une société stable et prospère. Espérons que le moment venu, nos jeunes s’auront effectuer un retour vers le future.

Vive la république de Djibouti et vive sa jeunesse
Xagu

15/03/2000 – Fête du Mouton jeudi et vendredi pour le monde islamique.

Jeudi et vendredi, pour tous les djiboutiens, comme pour tous les musulmans, ce sera la fête du mouton. Cette année encore à Djibouti, la fête sera placée sous le signe de la plus grande austérité et des privations pour 95 % de la population, tandis qu’une infime minorité arbore sans vergogne les fruits de la corruption la plus éhontée.

MA

Note de l’ARDHD

nous nous associons à ce lecteur pour souhaiter une bonne fête à tous les musulmans et nous avons une pensée particulière pour tous les prisonniers politiques toujours incarcérés sans jugement et sans assistance, car ils ne pourront pas participer à la fête. Nos pensées vont aussi à tous ceux qui souffrent des restrictions, de la pauvreté et du blocus imposé par le régime dictatorial de M. GUELLEH.

15/03/2000 – Les policiers en grève à Djibouti !

Nous apprenons que les policiers djiboutiens se sont mis en grève pour exiger le paiement de leurs salaires. En effet, ils ne sont pas payés depuis 5 mois.

15/03/2000 – OPPOSITION DJIBOUTIENNE UNIFIÉE (O.D.U.) : prière pour la Paix et pour la réconciliation

O.D.U.
Boulevard Nelson Mandela
BP. 501 – Téléphone : 00 253 – 34 04 43

COMMUNIQUE DE PRESSE

A l’occasion De l’Aïd-El-Adha, où tous les musulmans se préparent à la fête concluant le pèlerinage en Lieux Saints De l’Islam. Le Haut Conseil De l’Opposition Djiboutienne Unifiée – O.D.U. -, souhaite une heureuse fête à toute la communauté nationale, autres musulmans et Étrangers vivant à Djibouti.

Malgré ces temps difficiles que traversent notre pays, il est certes pas aisé pour beaucoup d’entre nous De fêter comme il se doit et à l’accoutumée. Aussi, en raison De la signature De l’Accord Cadre signé à Paris le 7 février dernier entre le Président du FRUD, Monsieur Ahmed DINI AHMED et le gouvernement en place nous prions le très Haute que cette fête soit celle qui inaugurera définitivement la PAIX et la COHÉSION NATIONALE.

Puisse, au terme De la prochaine Aïd-El-Adha soit exhaussé le voeu pieux De tout un chacun, en un Avenir radieux dans un pays réconcilié.

AMIN.

Le Président De l’O.D.U.
MOUSSA AHMED IDRISS

15/03/2000 – APPEL DES ÉTUDIANTS DJIBOUTIENS EN FRANCE QUI SONT PRIVES DE BOURSE D’ÉTUDES. MODÈLE DE PÉTITION

Bonjour,

Je voudrais attirer votre attention sur le triste sort des étudiants djiboutiens en France qui sont privés de bourse d’études depuis décembre 1999. Comme vous vous en doutez, presque que tous ces étudiants sont endettes mais le pire est qu’ils n’ont même pas de quoi prendre le repas de midi aux restaurants universitaires (repas qui coûtent environ 15 FF). Plusieurs de ces étudiants ont lâché leurs
études et se sont réfugiés en Belgique, Pays-Bas, Grande Bretagne ou ils pourront avoir une allocation de subsistance. Il est évidemment triste de voir la jeunesse du pays finir dans les banlieues des grandes villes européennes, et c’est pour cela que nous demandons a vous SVP de

1- de diffuser très largement ce message (c’est vital) aux djiboutiens, associations djiboutiennes, médias…

2 – de rediriger la pétition ci dessous vers l’ambassade de Djibouti en France (webmaster@amb-djibouti.org).

Notre pétition n’a d’autres buts que le rétablissement du paiement régulier des bourses études. Au moment ou le gouvernement djiboutien déploie beaucoup d’énergie et de moyens financiers pour s’occuper du malheur du peuple frère
somalien, il nous semble que sa première responsabilité est de respecter ses engagements envers ses étudiants.

Étudiants djiboutiens.
Paris, 15 mars 2000

Pétition
————–

Monsieur l’Ambassadeur,

Comme vous le savez, les étudiants djiboutiens en France n’ont pas eu droit a leurs mensualités de bourse depuis décembre 1999. Cette interruption de bourse fait peser des graves menaces aux projets professionnels de ces étudiants et a été fatale pour nombre d’entre eux qui ont abandonne leurs études pour aller se réfugier en Belgique, Pays-Bas,
Grande Bretagne. Cet échec est gravissime pour notre pays tout entier d’autant plus que l’éducation figurait au premier plan dans le programme du candidat Ismael Omar Guelleh (voir plate-forme sur le site www.ismail-omar.com).

En conséquence, nous exigeons, Monsieur l’Ambassadeur, le rétablissement du paiement régulier des bourses études.

Veuillez agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma haute considération.

Paris, le 15 mars 2000

15/03/2000 – COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU – LA CISL DÉNONCE 14 PAYS (dont DJIBOUTI) Source AFP

BRUXELLES, 15 mars (AFP) – La confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) a décidé de dénoncer plus particulièrement 14 pays dont la Chine, la Birmanie et la Colombie à l’occasion de la session de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU qui s’ouvre lundi à Genève.

Dans un rapport publié mercredi, la Serbie, le Belarus, Malte, le Pakistan, le Bangladesh, le Maroc, Djibouti, le Swaziland, le Zimbabwe, la Guinée Équatoriale et le Guatemala sont les autres paya cites comme comportant des entraves aux droits des travailleurs-

Les cas du Kosovo et du Timor oriental sont également mis en relief dans le rapport de la CISL en tant que « situations d’après-conflits » l’absence de concertation avec les interlocuteurs sociaux sur les plans de reconstruction, l’occupation de lieux de travail par les troupes étrangères et la non-observation des règles en matière de marchés publics et de recrutement de personnel local y sont critiqués.

En ce qui concerne la Chine, la CISL dénonce « une détérioration notable de la situation » en 1999 avec la condamnation d’une trentaine de syndicalistes indépendants à de lourdes peines de prison. Certains militants auraient été torturés on prison sans pouvoir bénéficier de soins médicaux.

En Birmanie, selon la CISL, ce sont 800.000 personnes qui continuent a être soumises au travail forcé alors que nombre de dirigeants syndicaux restent emprisonnés.

En Colombie, la CISL a dénombré l’assassinat de plus de 2.500 syndicalistes en l’espace de 12 ans, dont 30 pendant la première moitié de 1999 et plusieurs autres au début 2000. La Confédération Syndicale estimé qu’une telle répression « peut être constitutive de Crimes contre l’Humanité au regard du droit international ».

15/03/2000 – Des prisonniers politiques toujours incarcérés et oubliés, semble-t-il, de tous.

Lors de la signature des accords de Paix à Paris, nous avions reçu l’assurance que tous les prisonniers politiques seraient libérés. Le nombre de 47 avait été avancé avec précision par la délégation gouvernementale.

Sauf erreur de notre part, nous avons enregistré la libération de 29 prisonniers et la condamnation-libération de 10 autres. Ce qui représente 39 personnes.
Pour nous, il en manque encore 8 au minimum …

A part les actions courageuses de la LDDH, nous n’avons entendu aucune protestation ni aucun appel en faveur de ces prisonniers qui semblent devenus des fantômes …. et pourtant ils sont bien en prison dans l’enfer de Gabode et ils souffrent injustement.

Pour quelles raisons seraient-ils abandonnés de tous ?

nous adressons un message à tous les signataires des accords de Paris, le FRUD et le Gouvernement djiboutien, aux prisonniers politiques libérés, aux Associations pour que ces hommes soient aussi libérés dans les meilleurs délais et pour qu’ils interviennent en leur faveur.

Pourquoi M. GUELLEH ne profiterait-il pas de l’occasion qui lui est donnée par la fête du mouton pour libérer ces prisonniers ?
Cela ne pourrait qu’être porté au crédit de son image si malmenée.