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15/08/2014 (Brève 425) La bataille de Goda entre le FRUD et l’armée de Djibouti. (Alwhida)

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La bataille de Goda à une vingtaine de km de Tadjourah qui a été déclenché le 11 août confirme l’emprise du FRUD sur les deux régions de Tadjourah et d’Obock.

Les affrontements de Sismo dans les Mablas de fin juin avaient laissé un goût amer aux troupes dijboutiennes qui ont été repoussées à 2 reprises malgré l’utlisation des armes lourdes. Les militaires du Camp Mariama (situé non loin d’Arta) ont refusé d’aller combattre le FRUD.

La bataille de Goda  à une vingtaine de km de Tadjourah qui a été déclenché le 11 août confirme l’emprise du FRUD sur les deux régions de Tadjourah et d’Obock. 
 

Les combattants du FRUD ont mis en échec une nouvelle offensive de l’armée djiboutienne qui a mobilisé des soldats d’Assagueila, de Doumeira, de Dorra et de Tadjourah et qui ont attaqué par 4 endroits (Dissay Af et le Day , Amisso Daba et Assa Gueri Af). Les combats qui ont duré toute la journée du 11 août ont permis au FRUD de repousser les assaillants (militaires djiboutiens) qui ont eu une perte importante: 4 soldats sont morts sur place et le 5ème est décédé à l’hôpital français Bouffard, 7 autres ont été blessés parmi les troupes dépêchées de Dorra et d’Assagueila. L’hélicoptère n’a pas pu se poser durant cette journée dans les environs pour transporter les blessés. Le FRUD de son côté n’a eu à déplorer aucune perte.

14/12/07 (B425) Fin de la panique à Haramous ? Consternant ! (ARDHD)

Depuis un an, la panique s’était emparée d’Haramous et de l’Escale. Les derniers développements judiciaires de l’affaire Borrel, les nouvelles révélations sur l’assassinat de Bernard Borrel, les perquisitions aux Ministères de la Justice et des Affaires étrangères, la tentative de perquisition à l’Elysée, tous ces faits inquiétaient Guelleh au plus haut point …

A Djibouti, on ne pouvait plus prononcer le mot de Borrel en public, ni envoyer un SMS avec ces six lettres, sans risquer un interrogatoire musclé accompagné souvent de quelques nuits passés à Nagad ou à Gabode …

L’élection de Sarkozy a ajouté une nouvelle couche à la crainte : très vite, il a reçu Mme Borrel et son fils, puis le Procureur de Paris a (enfin !) reconnu que l’instruction judiciaire était conduite pour assassinat et non plus pour suicide.

Pour Guelleh, dont l’attitude et les gesticulations donnaient l’impression qu’il porte un fardeau, le poids d’une grand culpabilité, c’était lourd à porter. Froussard (?), il paniquait : c’est ce que rapportaient certains observateurs. Comme nous l’avons écrit à plusieurs reprises, ses craintes étaient exagérées, car il ne risquait pas grand chose… même si il était reconnu officiellement comme le commanditaire de l’assassinat …

Aujourd’hui, il respire certainement mieux. Ses nuits seront plus calmes. Reçu par Sarkozy, qui ne semble pas avoir mis la résolution de l’affaire Borrel, comme une condition préalable à la reprise de la coopération franco-djiboutienne, accueilli par les membres du MEDEF, il va repartir serein. D’autant plus que Sarkozy a accepté le principe d’un voyage à Djibouti …

On a l’impression que l’assassinat du Juge Borrel a été sacrifié sur l’hôtel de la real politic …

Sarkozy avait soulevé beaucoup d’espoir. Enfin un Président plus jeune qui n’avait pas de lien avec les vieux tenants de la Françafric …

Cela n’aura tenu que six mois : les vieux démons ont repris le dessus et Guelleh redevient un personnage fréquentable pour le nouveau locataire de l’Elysée …

Alors on peut reposer la question que nous soulevons depuis des années : qui est le cadavre dans le placard entre la France et Djibouti et dont Guelleh se sert pour forcer les dirigeants français passés et présents à renouer de bonnes relations avec lui …. Imaginons, par exemple, que Guelleh ait apporté des preuves montrant que des autorités françaises seraient aussi impliquées dans le meurtre de Bernard Borrel ? Ou d’autres preuves montrant une implication de la France dans des trafics ou des actions pas très avouables.

La solution réside peut-être à ce niveau …
En tout cas, l’avancée de l’instruction de la Juge Clément dans le dossier d’instruction de l’assassinat est bien compromise … dans la mesure où les possibles responsables sont de nouveau bien en cours à l’Elysée. Consternant …

14/12/07 (B425) Le Figaro Magazine : interview exclusive de Guelleh qui tient des propos « renversants » !!! (Les lecteurs apprécieront la langue de bois …)

Affaire Borrel : «La justice française pas indépendante»

Propos recueillis par Aziz Zemouri, Le Figaro Magazine.

INTERVIEW Nicolas Sarkozy s’est entretenu mardi avec le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh. En exclusivité, le président djiboutien a répondu aux questions d’un de nos journalistes.

«La France et Djibouti entretiennent des relations d’Etat à Etat de confiance » a déclaré, le porte-parole de l’Elysée, David Martinon à l’issue de la rencontre entre Nicolas Sarkoy et le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh. Les deux hommes ont longuement évoqué l’enquête sur l’assassinat du juge Borrel mais rien n’a filtré sur cette affaire à l’issue de la rencontre.

Magistrat détaché à Djibouti, Bernard Borrel a été retrouvé mort en 1995, le corps en partie carbonisé, en contrebas d’un ravin, à 80 km de Djibouti.

L’enquête française a privilégié dans un premier temps la thèse du suicide avant de retenir celle d’un assassinat après de nouvelles expertises.

Vous vous êtes entretenus mardi avec Nicolas Sarkozy de l’affaire Borrel entre autres ?

Ismaël Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti : En effet. J’ai dit à Nicolas Sarkozy que la justice française n’est pas indépendante. Tous les éléments qui infirment la thèse défendue par le juge Sophie Clément et Mme Borrel ne sont pas retenus. Exactement comme dans l’affaire Outreau !

Le dernier en date : l’expertise adn du principal suspect, un Tunisien, s’est révélée négative. Plutôt qu’entériner ce fait, la juge veut désormais procéder elle-même au prélèvement adn alors qu’elle avait demandé à un magistrat tunisien de s’en occuper par commission rogatoire. Comment peut-elle mener une instruction indépendante alors que dans cette affaire tous les syndicats de magistrats sont partie civile et partisans de Mme Borrel ?

De nouveaux éléments sont apparus, la thèse judiciaire qui prévaut aujourd’hui est celle d’un homicide, qu’en pensez-vous ?

Je n’arrête pas de lire en France que les autorités djiboutiennes ont conclu à un suicide dans l’affaire Borrel. C’est totalement faux. C’est un communiqué de l’ambassade de France qui l’a affirmé le jour de la découverte du corps du magistrat. Ce sont des militaires français qui ont découvert le corps. Il a été transféré dans un hôpital français, les médecins qui l’ont autopsié sont Français. Nous n’avons absolument rien à voir avec cette histoire.

Pourquoi avoir fait expulser la famille d’un de vos principaux accusateurs?

Nous n’avons pas expulsé la famille de M.Aloumekani (ancien militaire djiboutien, il a accusé Guelleh d’être le commanditaire de « l’assassinat » de Borrel ndlr). Nous n’expulsons pas nos propres ressortissants. Tous les membres de la famille sont citoyens djiboutiens. Ils sont actuellement au Yémen car l’opinion djiboutienne en a plus qu’assez de cette histoire et nous avons eu peur qu’un individu s’en prenne violemment à elle. Que ne dirait-on pas s’il leur arrivait quelque chose.

Qu’avez-vous retenu au final de votre rencontre avec Nicolas Sarkozy ?

Il souhaite que les relations entre nos deux Etats ne soient pas court-circuitées par cette affaire. La justice suit son cours mais nous ne devons pas nous empêcher d’avoir des relations entre nos deux pays. Je suis d’accord avec ce point de vue. Dans le même temps, j’ai le sentiment qu’il aime prendre constamment le contre-pied de son prédécesseur Jacques Chirac d’où son affichage avec Mme Borrel.

12/12/07 (B425) AFP : Sarkozy s’entretient de l’affaire Borrel avec le président de Djibouti (Info lectrice)

PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a reçu mardi le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, avec lequel il s’est notamment entretenu de la présence militaire française dans son pays et de l’enquête sur l’assassinat du juge Bernard Borrel, a rapporté l’Elysée.

Au sujet de l’affaire Borrel, les deux hommes "sont tombés d’accord sur le fait que la France et Djibouti entretenaient des relations d’Etat à Etat de confiance", a précisé le porte-parole de l’Elysée David Martinon.

"Il n’y a pas de liens entre les procédures judiciaires et les relations entre les deux pays, a ajouté M. Martinon, précisant que MM. Sarkozy et Guelleh avaient convenu qu’une "bonne coopération entre les deux pays était de l’intérêt d’une bonne justice".

Sollicité par la presse à sa sortie de l’Elysée, le chef de l’Etat djiboutien s’est refusé à tout commentaire, se contentant de lancer "amitié et coopération avec la France" avant de s’engouffrer dans sa voiture.

Magistrat détaché à Djibouti, Bernard Borrel a été retrouvé mort en 1995, le corps en partie carbonisé, en contrebas d’un ravin, à 80 km de Djibouti.

L’enquête française a privilégié dans un premier temps la thèse du suicide avant de retenir celle d’un assassinat après de nouvelles expertises.

Ce dossier est devenu une affaire d’Etat après la mise en cause par des témoins du président Ismaël Omar Guelleh et de dignitaires du régime de Djibouti où la France entretient sa principale base militaire en Afrique.

Dès son arrivée à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait reçu à l’Elysée la veuve du juge, Elisabeth Borrel, qui dénonçait les "pressions politiques" exercées sur la justice par son prédécesseur Jacques Chirac.

Lors de leur entretien, M. Sarkozy a indiqué à M. Guelleh que la France était "une amie fiable et sincère" de Djibouti et qu’il souhaitait "travailler pour renforcer leurs liens", notamment économiques, selon David Martinon.

Il a rappelé que Djibouti, principale base militaire en Afrique avec avec 2.850 hommes, constituait "un maillon stratégique dans son dispositif militaire et diplomatique à l’étranger".

12/12/07 (B425) AFRIKCOM :Les présidents djiboutien et français évoquent l’affaire Borrel

Le dirigeant djiboutien, Ismael Omar Guelleh, a évoqué avec son homologue français Nicolas Sarkozy, mardi, à Paris, l’affaire du juge Bernard Borrel, mentionne Nouvel Obs.com.

Les présidents ont convenu « qu’une bonne coopération entre les juge des deux pays, dans le respect du droit international, était dans l’intérêt d’une bonne justice », a déclaré le porte-parole de l’Elysée, David Martinon. Le corps sans vie du juge Borrel avait été retrouvé en 1995, à Djibouti.

12/12/07 (B425) JOURNAL CHRETIEN : Le président somalien quitte l’hôpital de Nairobi

Le président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, a quitté Nairobi dimanche, où il avait été interné, pour se rendre à Londres pour un traitement médical, a appris APA.

Le président Ahmed a quitté l’hôpital de Nairobi vendredi, où il avait été admis mardi pour des problèmes de bronchite.

Le président somalien n’avait pas pu prendre part à la conférence initiée par les Etats-Unis pour discuter des problèmes du Soudan, de la Somalie et des pays de la région des Grands Lacs à cause de sa maladie.

Bien que son état de santé s’améliore, les médecins ont jugé nécessaire de l’évacuer à Londres pour y poursuivre un traitement complémentaire.

12/12/07 (B425) LE MONDE : Somalie: 13 morts dans des violences dans la région de Mogadiscio (Info lectrice)

Treize personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées mardi dans des combats à 120 km au nord de la capitale et dans un attentat à Mogadiscio, ont rapporté à l’AFP des témoins et des responsables.

Des milices de plusieurs factions du clan Abgal se sont affrontées à cause d’un litige foncier non-résolu dans le village d’Haji-Ali, dans la région du Middle Shabelle, à près de 120 kilomètres au nord de Mogadiscio.

"Neuf personnes sont mortes et plusieurs autres ont été blessées", a indiqué Nur Sheikh Adan, un ancien du village voisin.

"Les deux sous-clans se battaient pour un litige foncier non-résolu. Les affrontements ont duré près de sept heures", a-t-il ajouté.

Le responsable du district régional Muse Ali Iyow a déclaré que les autorités avaient envoyé des médiateurs pour tenter d’obtenir une trêve des combats, alors que les signes d’une flambée de violence se multipliaient.

"Nous avons envoyé un comité pour voir ce qui se passe là-bas et pour négocier un cessez-le-feu. Nous devons faire cesser ce bain de sang dans lequel les victimes se multiplient", a-t-il dit quatre jours après qu’onze personnes eurent été tuées dans la région du Hiraan.

Par ailleurs, un attentat à l’explosif à proximité d’une patrouille de police dans le quartier de Holwadag (sud de la capitale) a fait trois morts –deux civils et un policier– plus tôt dans la journée, selon des témoins. "J’étais dans un bus quand l’explosion a eu lieu près du commissariat de police, trois personnes ont été tuées, dont un policier", a rapporté à l’AFP un témoin, Hassan Abdullahi Hussein.

Un autre policier a peu après été tué par des hommes armés dans un autre quartier de la ville.

La capitale somalienne est le théâtre de violences quasi-quotidiennes, particulièrement meurtrières pour les civils, depuis la mise en déroute des tribunaux islamiques fin décembre 2006-début 2007 par l’armée éthiopienne, intervenue aux côtés des forces de sécurité du gouvernement de transition somalien.

Selon l’ONU, au moins 600.000 personnes ont quitté Mogadiscio depuis le début de l’année à cause de ces combats.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi dans un communiqué être "extrêmement préoccupé par la situation humanitaire de la population somalienne".

"Tout au long de l’année 2007, la Somalie a connu une série de chocs causés par le conflit et des catastrophes naturelles. La situation est particulièrement désespérée à Mogadiscio qui a été à maintes reprises le théâtre de combats", a déclaré Pascal Hundt, le responsable du CICR pour la Somalie.

12/12/07 (B425) LIBERATION : Opération commando pour protéger l’aide humanitaire (Info lectrice)

Envoyée spéciale au Kenya STÉPHANIE BRAQUEHAIS

Un peu plus d’une heure après avoir quitté le port de Mombasa, au Kenya, les eaux internationales sont atteintes : il est temps pour les 15 commandos de marine français, venus de Djibouti, de quitter l’aviso Commandant Ducuing pour embarquer sur les deux cargos affrétés par le Programme alimentaire mondial (PAM).

A leur bord, un peu moins de 4 000 tonnes de nourriture – principalement du sorgho – à destination du port de Merka, en Somalie, pour les déplacés de Mogadiscio.

Chaque opération d’escorte des bateaux de transport humanitaire par la marine française dure quinze jours ; cela a débuté fin novembre et doit durer deux mois. Dans le hors-bord, les commandos français embarquent pistolets Taser, matraques, lacrymogènes, mais aussi des Famas, des mitrailleuses 12,7 mm. «Il s’agit d’une mission antipiraterie ; nous défendons les bateaux, mais nous ne traquons pas les pirates, explique le chef de détachement.

Lorsque nous apercevons un bateau suspect, il y a toute une gradation : avertissements verbaux, fumigènes, tirs de semonce et, en ultime recours, faire feu. Nous luttons contre la menace extérieure, mais aussi intérieure, car parfois les pirates sont en liaison avec l’équipage.»

«Rançon». Sur le Semlow, cargo vraquier de 850 tonnes affrété par le PAM, l’idée de cohabiter avec toute cette armada est appréciée. Juma Vita, le chef mécanicien d’origine tanzanienne, préfère cette promiscuité-là à celle qu’il a vécue pendant cent onze jours avec des pirates somaliens il y a deux ans.

«Nous étions 10 membres d’équipage. J’étais aux machines lorsque j’ai entendu qu’on tirait en l’air. Personne ne les avait vus arriver. Ils ont foncé sur de petites vedettes rapides et ont pris le contrôle du bateau par l’arrière, nous n’avons rien pu faire.» Au bout de quelques jours, des renforts sont arrivés… mais de pirates. «Ils tournaient à 25 personnes environ toutes les deux semaines.»

Ces derniers ont dérouté le bateau pour mouiller à Harardere, une localité à 400 km au nord de Mogadiscio, considérée comme un des principaux bastions de la piraterie organisée en Somalie. «L’équipage a eu peur, puis il a commencé à se plaindre du manque de nourriture. Nous pensions que cela n’en finirait jamais. Au bout de quelques semaines, ils nous ont débarqués à terre, le commandant et moi, pour rencontrer un chef de guerre. Il y a eu des négociations, mais je n’ai jamais su si il y avait eu une rançon. Tout ce qui comptait, c’était que nous soyons enfin libres.»

Depuis le début de l’année, 26 actes de piraterie ont été recensés au large des côtes somaliennes par l’Organisation maritime internationale, dont 10 avec versement de rançon. Au fur et à mesure, les pirates se montrent de plus en plus téméraires, agissant jusqu’à 200 milles nautiques des côtes (près de 400 km).

Leur méthode est bien rodée : trois vedettes rapides, dont une servant à transporter le fioul et les armes, prennent le contrôle d’un cargo dont la ligne de flottaison ne dépasse généralement pas un mètre et où il est donc aisé de grimper. Au loin, un mothership, sorte de vaisseau de ravitaillement qui est bien souvent un ancien chalutier piraté, donc difficilement identifiable, sert de base arrière aux pirates, qui ne craignent pas d’engager des prises d’otages de plus en plus longues.

Six mois. Début mai, le chalutier taïwanais Ching Fong Hwa a été capturé et les pirates ont pris en otage l’équipage durant six mois. Le Danica White, un cargo danois appréhendé le 2 juin est resté aux mains des pirates jusqu’au 22 août, date à laquelle une rançon de 1,5 million de dollars (1 million d’euros) a été versée. Une somme astronomique qui va servir à faire fructifier des réseaux de plus en plus structurés et professionnels.

«Ces actions de piraterie sont le fait d’hommes entraînés et très bien organisés, explique le commandant de l’aviso, Philippe Le Gac. Pour lutter contre ce phénomène, il faudrait avoir les moyens de patrouiller le long de près de 4 000 km de côtes, des unités entraînées prêtes à intervenir sur-le-champ.»

Les nombreux bâtiments militaires qui, dans le cadre de la Taskforce 150 – le volet maritime, basé à Djibouti, de l’opération anti-Al-Qaeda «Enduring Freedom» («Liberté immuable») -, circulent dans la zone sont en fait chargés de lutter contre le terrorisme et non contre la piraterie, ce qui requiert des moyens spécifiques. L’aviso français doit protéger, durant deux mois, les bateaux du PAM, qui ont du mal à convaincre de gros armateurs d’envoyer leurs cargos en Somalie. Au-delà, il faudra trouver d’autres pays volontaires.