Articles

12/01/2016 (Brève 625) Flash Info (19h00 Paris) Mme Ewado a été autorisée depuis ce matin à visiter son époux à la prison de Gabode (un ami de la famille)

Suite à mes différents appels pour que la famille Ewado puisse rendre visite à son mari à Gabode et en particulier celui quevotre site de l’ARDHD a eu l’amabilité de relayer le 05/01/2016 , j’ai le plaisir de confirmer à tous les lecteurs de votre site, que Madame .Ewado a enfin obtenu l’autorisation de visite aujourdhui, après presque deux semaines sans l’avoir rencontré.

.Elle a pu s’entretenir pendant une heure avec son époux.

Je tiens ici à exprimer mes remerciements et ma gratitude à l’équipe de l’ARDHD, à son Président et à la Vice-Présidente qui ne ménagent par leurs efforts pour mobiliser la terre entière depuis l’incarcération du Président Ewado.

Sans relâche et en continu, ils poursuivent le combat pour obtenir la libération de M. Omar Ali Ewado.

Je tiens également remercier M.Aden Med Abdo, député USN et vice Président de l’ARD qui s’est rendu ce matin, avec Madame Ewado au Tribunal et qui a contribué à convaincre le Procureur d’accorder ce permis de visite.

Il l’a ensuite accompagnée jusqu ‘à Gabode.
Mes remerciements vont également à de tous les Djiboutiens qui se sont mobilisés pour que cette première injustice soit réparée.

Cependant, rien n’est encore gagné car le président de la LDDH est toujours en prison pour avoir publié la liste des victimes civiles du 21 decembre, donc la mobilisation doit continuer jusqu’à sa libération sans condition.

Un ami de la famille Ewado.

14/10/11 (B625) LDDH : L’Impunité doit prendre fin, la LDDH s’associe pleinement à Amnesty International


Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 13 OCTOBRE 2011.

L’Impunité doit prendre fin, la LDDH s’associe pleinement à Amnesty International


Dans le cadre de la lutte contre l’Impunité se félicite des efforts constants d’Amnesty International, de la FIDH, de Human Rights Watch et tant d’autres Organisations Internationales et Régionales qui combattent l’Impunité et dénoncent sans cesse les atrocités, les Crimes de Guerre, Crimes de Génocide et Crimes contre l’Humanité à travers le monde.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) se félicite de la décision d’hier d’Amnesty International, en effet:

« L’organisation Amnesty International a demandé mercredi 12 octobre aux autorités canadiennes d’arrêter et de poursuivre en justice l’ancien président américain, lors de sa visite prévue le 20 octobre, l’accusant de ‘crimes’ et notamment de ‘torture’. »

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) s’associe au combat des ONG et groupe international de surveillance des libertés civiles, ainsi que tous les Organisations Internationales dans leurs décicions ci-après :

« Les accusations d’Amnesty, qui est soutenue par une ONG canadienne, le Groupe international de surveillance des libertés civiles, concernent notamment le programme secret de la CIA appliqué entre 2002 et 2009 qui infligeait aux détenus, selon l’organisation, ‘la torture et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que des disparitions forcées’.

Elles reposent sur des documents publics, des documents américains obtenus grâce à la loi sur la liberté d’information, les mémoires de M. Bush et un rapport de la Croix-Rouge critiquant la ‘guerre contre le terrorisme’ lancée par l’ancien président américain. Pendant sa présidence, relève encore Amnesty, M. Bush avait autorisé des ‘techniques renforcées d’interrogation’, dont la simulation de noyade ».

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) rappelle qu’Amnesty International av ait dénoncé les tortures infligées en République de Djibouti du Yéménite Al Asad « sous le portrait du Dictateur Ismaël Omar Guelleh » passible de Crimes Organisés, et membre de la Mafia Transrégionale. Cette Affaire de torture est entre les mains de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

NOEL ABDI Jean-Paul

14/10/11 (B625) LDDH : Peuple Somali « n’ayez pas peur votre combat contre les Forces Etrangères est un Droit Légitime »


Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 13 OCTOBRE 2011

Peuple Somali « n’ayez pas peur votre combat contre les Forces Etrangères
est un Droit Légitime »

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) s’associe au combat que mène le Réseau de l’East and Horn of Africa Human Rights Defenders dont la LDDH est membre afin de mettre fin à l’Impunité imposée par les Nations Unies et les puissances américaines et européennes qui soutiennent aveuglément les Forces Tueuses du Burundi et de l’Ouganda aux ordres d’Amison ainsi que les Forces d’Occupation coloniale Ethiopiennes en Ogaden.

Oui , il temps au jeune et dynamique président OBAMA de se démarquer des méthodes de Crimes de Guerre en Somali instaurés et financés par l’Administration Bush, dont Amnesty International vient de saisir le Gouvernement Canadien à arrêter le Président Bush pour ses crimes dans le cadre d’une fausse politique de lutte contre le « terrorisme » en Irak et en Afghanistan en autre .

La Ligue Djiboutienne attire l’attention des Organisations Internationales de Défense des Droits de la Personne Humaine et des libertés des populations civiles en particulier sur la situation dramatique des Crimes de Guerre et Crimes contre l’Humanité, surtout en cette période des calamités naturelles en République de Somali, en Ogaden et du « Nord East Frontier District » durant la colonisation du Kenya par Great Britain.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains s’insurge contre les Crimes à l’égard des Journalistes tant à Mogadiscio, en Ogaden, en Erythrée sans oublier Djibouti où la Presse Libre a été décapitée.

Même le célèbre journaliste Somali AHMED XASSAN COWKE a été viré de l’Universal TV sur ordre avec, automatiquement, financement à l’appui par le dictateur au pouvoir par le Coup d’Etat Miltaro électoral.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains lance un Appel pressant et reste à la disposition des Reporters Sans Frontières afin de suivre et soutenir les journalistes d’Universal TV en langue Somalie.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande aux patriotes Al Schabaab et de Xisbi Al Islam de renforcer ses liens avec la Croix Rouge Internationale qui a négocié, afin d’assister en vivres pour les populations Somalies sinistrées mais aussi et surtout en matériel et semences agricoles, tant nécessaires pour les agriculteurs du Sud de la Somalie et pour le développement de vos régions.

La LDDH demande aux Médecins Sans Frontières à continuer leurs négociations afin de sauver les populations sous le contrôle des Patriotes Somalis. La LDDH exige la libération immédiate de deux humanitaires des Médecins Sans Frontières kidnappés dans un camp de Réfugiés au Kenya.

NOEL ABDI Jean-Paul

______________________________________

EAST AND HORN OF AFRICA HUMAN RIGHTS DEFENDERS NETWORK

Press Statement

Geneva: Investigate and Ensure Accountability for War Crimes and Crimes against Humanity in Somalia
29th September 2011

The East and Horn of Africa Human Rights Defenders Network (EHAHRD-Net), the Somali Human Rights Defenders Network (SOHRIDEN) and the Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) yesterday called for accountability and the fight against impunity to be prioritized throughout Somalia. In an oral intervention during the interactive dialogue with the Independent Expert on Somalia at the UN Human Rights Council in Geneva, the organizations fully supported Mr. Shamsul Bari in his recommendation that those who perpetrate abuses against the civilian population should be held accountable.

In an intervention read by Ahmed Mohamed Ali, coordinator of the Somali Human Rights Defenders Network, the organizations denounced the heavy cost that human rights defenders continue to pay for ensuring that violations are monitored and reported. While no journalists may have been killed during the period covered by the Independent Expert’s report, two journalists have been killed in Mogadishu in August and September; others have been arbitrarily detained and tortured during 2011. During the past fortnight, two other journalists were shot at close range and severely injured in Puntland. ‘In such a context, we regret that civil society representatives were not included in recent consultative meetings on ending the transition, and call on the Government, donor states and UN agencies to offer political as well as logistical and financial support to civil society,’ said Mr. Ahmed Mohamed.

The attention given by the Independent Expert to the current food crisis and the need to deal with the root causes of this catastrophe become ever more urgent and apparent. One significant factor is the culture of impunity and lack of accountability that fatally undermines the ability of government institutions to effectively tackle the serious challenges Somalia faces.

CIHRS, EHAHRDP and SOHRIDEN therefore fully support Mr. Bari’s recommendation that all those who perpetrate abuses against the civilian population, in transgression of their obligations under international humanitarian and human rights law, should be held accountable in a timely and transparent manner. During the Universal Periodic Review of Somalia, a number of States recommended the establishment of independent international commission of inquiry or similar mechanism to investigate war crimes and crimes against humanity. This recommendation and others relating to the administration of justice should be implemented as a matter of priority.

News that preparations are underway to place more UN staff in Mogadishu, including the new Deputy Special Representative of the Secretary-General, is very welcome. The organizations hope that this will provide much needed support to civil society and allow more systematic monitoring and reporting of the daily rights violations committed by all actors to take place.
___________________________________

For the webcast of this statement and the complete Interactive Dialogue with the Independent Expert on Somalia, please see: http://www.unmultimedia.org/tv/webcast/2011/09/cihrs-interactive-dialogue-on-somalia-33rd-plenary-meeting.html

For EHAHRDP and CIHRS’ statement of 21st September 2011 on Somalia’s UPR, please see: http://www.defenddefenders.org/index.php/our-publications/press-releases/134-oral-intervention-consideration-of-universal-periodic-review-report-on-somalia

For more information, please contact
Hassan Shire, Chairperson of EHAHRD-Net on +41 793 375 875
or hshire@yorku.ca
or Rachel Nicholson, Advocacy Officer

at EHAHRDP on +256 778 921 274 or advocacy@defenddefenders.org.

14/10/2011 (B625) A lire sur LOI cette semaine …

__________________________ 1 – Djibouti

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
La difficile traque des preneurs d’otages
De nombreux mouvements d’agents français du service action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et de militaires du Commandement des opérations spéciales (COS) ont eu lieu ces derniers jours pour tenter de retrouver l’otage française Marie Dedieu, enlevée au nord-est du Kenya par des islamistes somaliens. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Ramaswamy Sarabeswar
Le patron de la firme indienne de BTP Consolidated Construction Consortium Ltd (CCCL), Ramaswamy Sarabeswar, vient de créer une filiale à Djibouti. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Souleiman Mohamed Bilal
Représentant à Djibouti, via sa société SCESE, de la compagnie américaine Bergey Windpower, spécialisée dans les équipements éoliens domestiques, Souleiman Mohamed Bilal vient de lancer une nouvelle société centrée sur les systèmes solaires et éoliens de génération électrique. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Le bras de fer entre IOG et YEB continue
La sourde rivalité entre le président Ismail Omar Guelleh (IOG) et son ex-ministre de l’intérieur, Yacin Elmi Bouh (YEB), n’a pas cessé avec la désignation de celui-ci comme ambassadeur au Sénégal. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Les grandes oreilles d’IOG à Hargeisa
Une maison située à la périphérie d’Hargeisa (Somaliland) sert, depuis déjà un certain temps, de quartier général à une équipe travaillant pour le compte du président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh (IOG) et de son gouvernement. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1317 – 01/10/2011
Ahmed Sheikh Yusuf Guled
Lors de sa courte escale à Paris du 25 au 27 septembre, le président Ismaïl Omar Guelleh (IOG) a trouvé le temps de recevoir en visite privée, dans son appartement du XVIe arrondissement, le Somalien Ahmed Sheikh Yusuf Guled. (…).

_______________________________ 2 – Ethiopie

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Abadula Gemeda mis au ban de l’OPDO
Le président du Parlement fédéral éthiopien, Abadula Gemeda, vient d’être évincé des comités exécutifs de l’Oromo People’s Democratic Organisation (OPDO) et de l’EPRDF, la coalition gouvernementale dont fait partie l’OPDO. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
L’argent des ACP en aide à la Corne de l’Afrique
Sollicité par l’ambassadeur d’Ethiopie à Bruxelles, Kassu Ilala, et ses collègues Moussa Chehem (Djibouti) et Nur Hassan Hussein (Somalie), le groupe ACP a eu récemment des pourparlers avec la Commission européenne (CE) en vue de dégager, à partir des ressources destinées par l’UE aux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), des fonds en faveur de la lutte contre la famine dans la Corne de l’Afrique. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Les touristes étrangers sous haute surveillance en Ethiopie
Il y a deux semaines, les représentants des tour-opérateurs actifs en Ethiopie ont été conviés à une réunion au ministère du transport. (…).

______________________ 3 – Somalie

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Les radios du ministre de la défense
Le ministre de la défense, Mohamed Yusuf Haji, vient encore de renforcer ses positions dans le secteur des médias. Il a racheté la station de radio islamique Frontier FM, qui diffusait ses programmes depuis 2006 à Nairobi, dans la North Eastern Province et le long de la frontière avec la Somalie. (…).

_____________________ 4 – Erythrée

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1318 – 15/10/2011
Discret voyage d’Afeworki en Italie
Le président érythréen Issayas Afeworki a effectué, fin août, une discrète visite privée en Italie, au cours de laquelle il a rencontré plusieurs hommes d’affaires.

14/10/2011 (B625) La Fondation Mo Ibrahim et le prix décerné aux présidents africains démocrates (Info lecteur)

Les anciens présidents du Botswana, du Mozambique, de l’Afrique du Sud et du Cap-Vert ont un point commun : ils sont les lauréats du prestigieux prix du meilleur président africain décerné par la Fondation Mo Ibrahim. Mo Ibrahim est un milliardaire soudanais qui a bâtit sa fortune dans les télécommunications.

Pour ce richissime homme d’affaires, les malheurs et la pauvreté du continent ont une seule et unique explication, la mauvaise gouvernance des États.

Pour y remédier, il crée sa fondation pour récompenser les présidents pour leur « qualité de la gouvernance et l’excellence du leadership en Afrique ». Pour qu’un président bénéficie de ce prix d’une valeur de 5 million de dollars, il faut que ce dernier ne s’obstine pas à modifier de façon illégitime la Constitution de son pays pour être un président à vie.

En 2009 et 2010, la fondation n’a pas décerné de prix, et pour cause, plusieurs chefs d’État, y compris Ismaël Omar Guelleh, ont modifié la constitution pour s’accrocher au pouvoir.

L’ancien président du Cap-Vert Pedro de Verona Rodrigues Pires est le lauréat 2011 du prix Ibrahim. L’ancien président cap-verdien a dirigé son pays pendant deux mandats de 5 ans. Il a non seulement résisté aux pressions lui suggérant de modifier la Constitution, il a aussi fait preuve d’excellence dans la gouvernance.

Durant les dix années au pouvoir, la Fondation a précisé que le Cap-Vert a enregistré d’énormes progrès économiques et est devenu le deuxième pays africain à sortir de la catégorie des Pays les Moins Avancés.

Qu’en est-il de Djibouti ?

Le président Ismaël Omar Guelleh a modifié en 2011 la Constitution pour pouvoir se représenter à nouveau.

Les partis politiques de l’opposition ne sont pas représentés dans l’assemblée nationale et le pays se distingue par un phénomène anodin, celui de l’inexistence d’une presse libre.

Le régime de Guelleh est souvent critiqué pour l’opacité et la non-transparence en ce qui concerne la gestion des deniers publics.

En 2007, la Fondation Mo Ibrahim a mis en place l’indice de la gouvernance des pays africains. Dans cet indice, de nombreux indicateurs sont soigneusement analysés, tels que les droits humains, la justice, les infrastructures physiques et les infrastructures de télécommunications, la parité, la santé, la protection sociale et la gestion économique.

Djibouti est classé au 29ème rang dans un total de 53 pays pour tous les indices cités ci-haut. Son point fort reste la sécurité individuelle et la protection sociale où le pays est au 8ème rang. Ses faiblesses résident, sans grande surprise, dans la protection des droits humains car le pays se positionne au 43ème rang, le total étant toujours 53.

Le président djiboutien doit faire beaucoup d’efforts pour améliorer les droits de l’homme et respecter l’existence d’une voix alternative.

Sans cela, IOG et sa famille régnante risquent d’être poursuivis par Reed Brody, le « chasseur de dictateurs », pour crime contre l’humanité.

SAAB

Site Web Fondation Mo Ibrahim : http://www.moibrahimfoundation.org/fr

Reed Brody, le « chasseur de dictateurs » : http://www.dailymotion.com/video/xcrxe1_human-rights-watch-par-reed-brody-c_news

14/10/2011 (B625) Tribune libre – Les lecteurs nous écrivent … Et si Docteur Adawa était un héros ?

Selon toute vraisemblance le docteur Adawa Hassan Ali, librement inspiré de l’idée de justice aurait payé de son portefeuille ministériel pour avoir tenté d’insuffler des réformes légitimes dans son département.

En effet, le nouveau ministre se serait fixé deux objectifs prioritaires : la détribalisation des postes de responsabilités et l’abolition de l’enseignement à deux vitesses, bravant ainsi tout autant le courroux des inamovibles directeurs et chefs des services que la ligne politique du dictateur fondée sur la mise à l’écart de la communauté afar dans ce domaine comme partout ailleurs.

Dans cette optique-dit-on, le ministre aurait même pris langue avec l’UNICEF pour la construction des écoles dans des zones « oubliée » par le régime depuis 1977. Bien qu’animé des bonnes intentions, le docteur Adawa aura pêché en oubliant qu’il avait été nommé à cette fonction au mieux pour appliquer avec zèle la politique du dictateur et au pire pour inaugurer les chrysanthèmes.

Inutile de rappeler que le dictateur Guelleh, ne laissera jamais porter à la connaissance de l’opinion publique l’agonie et le refus d’accès à l’éducation nationale auxquels les nomades afars sont confrontés dans l’arrière-pays.

Tout récemment d’ailleurs, le directeur de l’organe gouvernemental la nation, a catégoriquement refusé de publier un article qui retrace le récit de la misère des nomades de Balho à Moussa-Ali en signifiant à son auteur qui plus est un témoins oculaire « cet article ne peut pas passer dans notre journal ».

A Djibouti il y a depuis 34 ans la misère dont il faut parler et celle sur laquelle il faut se taire.

13/10/2011 (B625) La politique raciste du Gouvernement de Guelleh à l’encontre des populations Afar. (Correspondant)

La publication sur plusieurs sites de la copie d’une circulaire que l’ancien ministre djiboutien de l’Education nationale aurait adressée aux différents chefs d’établissement, prouve la volonté gouvernementale de brimer les populations Afar.

Bien qu’elle ne soit pas la seule communauté visée par ce régime raciste et diviseur, il apparait clairement, aux yeux de tous, que la communauté Afar est particulièrement malmenée depuis des années.

La liste des crimes commis par le régime et par ses sbires est trop longue pour la développer sur notre site. Rappelons que depuis des années les régions Afar du nord et du centre sont soumises à un blocus, qu’elles sont privées des moyens de l’Etat en termes d’éducation, de santé et d’infrastructure.

Les exécutions sommaires, les viols, les arrestations arbitraires, les tortures, les menaces, les spoliations, les destructions de cheptels, de puits, d’écoles et de dispensaires sont fréquentes et rapportées par de nombreux témoins, sans que cela n’ait provoqué de réaction de la part des autorités internationales ni plus spécifiquement des forces armées étrangères installées sur le territoire (France, USA, Japon, Chine, Allemagne, Espagne, …)

Cette circulaire,

  • écrite dans un français, (disons aimablement) fort approximatif, ce qui ne devrait pas être acceptable, de la part d’un ministre en charge de l’Eudcation parce qu’il aurait du être la première référence en la matière …
  • prouve, sans aucun doute possible, la volonté de Guelleh d’organiser « l’apartheid » contre les populations issues du nord du pays.

Cette circulaire, signée par Abdi Ibrahim Absieh, même si elle fait référence à des ordres venus de Guelleh, en personne, ne dédouane pas pour autant la responsabilité de son auteur, puisqu’il donne des ordres racistes, ségrégationistes, arbitraires et au final absolument insoutenables et qu’il y « attache beaucoup d’importance ». Lesquels ordres sont passibles d’une plainte pénale.

Rappelons que ce ministre a été débarqué lors du dernier remaniement ministériel pour recevoir un poste d’Ambassadeur à Moscou, où son arrivée ne semble pas avoir soulevé un grand enthousiasme au sein des autorités locales. C’est le moins que l’on puisse dire, puisqu’il a fallu que son ministre des affaires étrangères fasse lui-même le déplacement pour imposer son p’tit ambassadeur qui n’est vraiment pas doué pour les langues : il ignore le Russe et il martyrise le Français. Beau Palmarés !

Un démenti officiel ?

Nous nous attendons (comme d’habitude) à recevoir dans les prochains jours, un démenti, soit du signataire de la note, soit de la Présidence ou du Ministère de l’éducation, dont les titulaires ont tendance à changer fréquemment en ce moment. Cela avait été le cas lors de la publication d’une note du secrétaire général de la présidence, puis de celle signée par Yacin Elmi Bouh, concernant les écoutes téléphoniques. Un démenti ne sera donc pas une surprise pour nous.

Il aura le mérite de montrer que le Gouvernement est mal à l’aise quand on publie ses décisions cachées, mesquines et illégales. Au final, rien que des mensonges supplémentaires de la part de ce gouvernement et des titulaires qui ne respectent rien … et surtout pas la population.

Un sytème en faillite

Décidément le système éducatif en royaume de pacotilles est complètement délabré. Une grande partie des enseignants du primaire et du secondaire ont préféré le chemin de l’exil. Ils ne sont pas toujours remplacés ou ils le sont parfois par des personnes, qui en dépit de leur qualité morale et de leur motivation, n’ont pas ni les compétences ni la formation pour exercer ce métier.

Certaines écoles sont fermées, faute d’argent et d’enseignants (On signale plusieurs cas dans des villes de l’intérieur)

L’université lancée par Guelleh, à grands renforts de trompettes, ne semble pas atteindre le niveau minimum pour être reconnue. Les scandales concernant les notations à la tête du client (et à la position sociale des parents), se multiplient.

On comprend dans ces conditions que les étudiants et les élèves aient envie d’aller dire deux mots à celui qui ruine définitivement leurs chances de s’instruire convenablement et qui les prive ensuite de travail, après avoir provoqué la faillite de tout le tissus économique privé, pour son profit personnel.

Attention, car la pression monte et l’expérience des autres pays arabes qui ont « viré » leurs dictateurs, montre que la jeunesse a pris une part prépondérante dans les actions populaires …. de contestation des régimes autoritaires.

13/10/2011 (B625) Les chroniques du Sergent Ariko : un changement de décors ou plutôt de ministre qui ne fait pas sourire !

Le dictateur de Djibouti, qui a horreur d’être contredit, a décidé de limoger son ministre de l’éducation par une simple note émise samedi vers midi.

Les djiboutiens se demandent pourquoi IOG a viré son ministre alors qu’il était revenu d’une mission au Québec où se tenait un sommet sur la francophonie. Selon les infos reçues, le ministre en aurait profité pour passer par Ottawa afin d’assister au concert organisé par la communauté Oromo du Canada avec la participation du célèbre chanteur Ali Birri d’Éthiopie.

Difficile alors de dire s’il a rencontré ou non des opposants, mais le problème n’est pas là …

Mais ce ministre n’est bête au point de rencontrer publiquement des opposants, sachant qu’il perdrait son maroquin, à peine rentré à Djibouti.

Les djiboutiens ont tendance à mélanger les informations pour en tirer des conclusions qui sont parfois erronnées..

Ce ministre est venu au Canada, certes, mais cela ne signifie qu’il se soit écarté des positions gouvernementales officielles sur place.

Ce n’est certainement pas parce qu’il est passé au Canada ou dans un autre pays, qui aurait justifié son remplacement !

La réalité, c’est que le ministre a jugé, que la réforme préconisée par l’ancien ministre Abdi Ibrahim Absieh, n’avançait pas assez vite et ne générait aucun résultat concret et positif.

Alors il aurait commandé un audit à des spécialistes de l’éducation. Le nouveau ministre a reçu le rapport. Dans ce rapport, il apparaît que la réforme suggérée par l’ancien ministre allait contribuer à provoquer le naufrage de l’éducation nationale.

Guelleh savait bien que cette réforme ne conduirait nulle part. Il a écouté les propositions de son ministre pour palier les carences du système de l’éducation, qui est en grand danger de disparition.

Le ministre aurait proposé des solutions pour rehausser l’image de l’éducation à un moment où les jeunes diplômés, rejoints par des chômeurs, criaient devant le palais de la présidence. Ces jeunes ont voulu interpeller le président dictateur qui avait affirmé que la jeunesse pouvait s’adresser directement a lui, si quelque chose n’allait pas dans le système éducatif ( !).

Il avait lancé cette proposition, lors de ses visites à l’université de Djibouti (dans les anciens locaux de l’E P de Djibouti) et dans notre ancienne caserne militaire, le camp Barkhat Siraj. Récemment, le dictateur avait été injurieux en qualifiant ces lieux de « délabrés », oubliant qu’ils avaient protégé son oncle Hassan Gouled.

La jeunesse l’a pris au mot et elle est venue dire simplement deux mots à un homme qui ne respecte jamais aucun de ses engagements.

C’est au même moment que le ministre Adaweh demandait à son patron l’accord pour mettre en œuvre la réforme du système éducatif.

Devant les grilles de l’Escale, les jeunes, issus de son système pourri, manifestaient sous le regard de sa garde républicaine et des compagnies d’intervention de la police. Or le pays est petit ! Beaucoup d’élèves, qui criaient dehors, sont les enfants de ces mêmes policiers.

Tout le monde se connaît ! Chacun connaît le fils, le cousin, la cousine de tel membre de la police. La police a été contrainte de lancer la charge contre ses propres enfants.

Donc je confirme que le ministre Adaweh a été éjecté de l’équipe « fijii » parce que le dictateur n’a pas voulu de la réforme qu’il proposait et non pas, comme le disent certaines personnes, au motif d’avoir rencontré des opposants au Canada.

– D’autres ministres tel que celui des transports Balala seraient sur le départ.

Dans la foulée de ce remaniement ministériel brutal et afin de ne pas provoquer la deuxième femme en vue du gouvernement, le dictateur a nommé le ministre de l’environnement Mohamed Moussa à l’éducation nationale. Comme cela, il a pu éviter que sa secrétaire d’état au logement ne rende son tablier.

Amina, la secrétaire d’état au logement ne s’entendait pas avec son ministre de tutelle. Elle avait été nommée sans même avoir été consultée au préalable. Elle a appris cela, durant un voyage privé qu’elle effectuait en France. C’est la dernière dame de Djibouti qui l’a choisie.

Forte personnalité, Mademoiselle Amina Abdi Aden (elle n’est pas encore mariée) a choisi un directeur qui déplaisait à Moussa, son ministre qui n’a pas manqué de le lui faire savoir.

– Amina fait de la résistance

Mademoiselle Amina Abdi Aden joue franc jeu. Elle a refusé l’injonction du ministre Moussa et elle a soumis le dossier à l’arbitrage du dictateur. Comme à chaque fois qu’il est incapable de prendre une décision, le dictateur lui avait demandé de poser le dossier sur son bureau, affirmant qu’il le regarderait à son retour des USA, d’où il est revenu bredouille.

Mais Amina n’est pas femme une femme à se laisser faire. Elle n’a pas succombé aux charmes qui ont jadis provoqué la chute de l’ancienne ministre de la femme, Hawa Ahmed Youssouf. Dans le gouvernement « fijii » on l’a surnommée « la tigresse ».

Elle n’a pas hésité à mettre sa possible démission dans la balance. Le Chef de l’État mal élu pensait avec cette nomination d’une femme issue de son clan, pouvoir berner la communauté Issak qui se plaignait du départ du célèbre Ali Abdi Farah dit Ali Hourdayieh ou Ali le dormeur.

– Était-ce aussi pour tenter de faire taire ce jeune opposant djiboutien ?

Fils d’un homme dont le nom restera gravé pour toujours dans le livre de la république de Djibouti : Andoleh, ina Andoleh qui est au Canada. Il n’a pas froid aux yeux quand il critique ouvertement le régime utilisant Youtube et d’autres medias mis à sa disposition pour diffuser ses interventions. Ce jeune commence à agacer sérieusement le pouvoir d’autant plus que les députés Issak voient en lui une future personnalité politique, marchant dans les traces de son père.

Guelleh a eu peur de perdre, dans la même semaine, deux ministres parmi les plus diplômés du gouvernement « fijii ». Il a donc pris son mal en patience et il a nommé son maitre espion au Ministère de l’environnement. Hassan Omar dit « Hassan le manchot » est différent du ministre « dormeur » de l’environnement. Commissaire de la ville de Tadjourah après le départ de Dini Mohamed Bourhan en 1994, sous la pression des sages de la ville blanche, Hassan Omar n’est pas, contrairement à ce qui a été dit dans un autre article, un lieutenant-colonel du SDS.

Il n’a jamais été un militaire au sens du terme. Il était juste un mouchard du SDS agissant pour le compte d’Hassan Saïd. On le voyait, chaque après midi, brouter à la caserne de la police de Nagad avec le colonel Abdillahi Abdi Farah. Toujours un PC portable à portée de main, pour vérifier « en permanence » si l’ARDHD avait écrit quelques chose sur le régime. Il est dénoncé par la communauté Afar de Djibouti comme un espion à la solde du régime et surtout un farouche défenseur de la cause guellehènne.

– La misère atteint aussi la garde républicaine

La garde personnelle d’IOG commence à manquer de moyens depuis qu’Abdourahman Borreh a été éjecté des affaires par le couple régnant. La caserne Omar Aline de la garde républicaine commence à être laissée à l’abandon.

Les nouvelles recrues ne reçoivent pas la même solde que les anciens. Selon des rumeurs, la contestation s’amplifierait dan la caserne Omar Aline, et ce surtout depuis l’arrivée de Mohamed Djama Doualeh à sa tête. On dit que les jeunes recrues n’écoutent même plus les gradés.

Les salaires et beaucoup de soldats s’en plaignent n’ont pas encore été versés. Le régime qui est à court de liquidité ne sait plus comment s’y prendre. Toutes les aides sont suspendues. Plusieurs commandes d’armes destinées à cette garde prétorienne, n’ont pas été honorées parce que les fournisseurs estiment avoir atteint le seuil maximum du crédit à accorder à cette institution.

Les américains, qui se montraient jadis très généreux, ont fermé les vannes. Plus question de donner un centime au pouvoir RPP. La nouvelle ambassadrice (d’origine indienne) envoyée par Barak Obama pour surveiller de près le dictateur, aurait donné à la gendarmerie des transports aérien de l’aéroport, les quelques briques qui servaient à la protection de son ambassade au Héron.

En fait l’ancien ambassadeur avait promis de fournir de nouvelles briques pour la section VIP de l’aéroport de Djibouti. Mais IOG avait évalué le profit qu’il pourrait faire avec ce projet. Il a propulsé le frère du ministre Ali Yacoub comme directeur de l’aéroport de Djibouti, dans ce but.

– Catastrophe !

La nouvelle ambassadrice a compris la manœuvre et elle a refusé à ce que l’ambassade débloque le moindre financement. C’est pourquoi, au final, les services en charge de la sécurité de l’aéroport n’ont reçu que des vieilles briques qui étaient censé empêcher les terroristes d’atteindre l’ambassade des USA.

– IOG a vu rouge.

Maintenant, il a sur les bras ce nouveau directeur par intérim de l’aéroport de Djibouti, un certain Mohamed Yacoub. Il n’a pas encore été nommé officiellement directeur. En royaume de pacotilles, tu dois mériter ton poste en rapportant directement et sans retard l’argent volé au dictateur, sinon tu n’es rien !