25/11/08 (B475) Toujours à la pointe du progrés pour raconter des bobards, le régime de Guelleh n’hésite pas à se glorifier d’avancées alors qu’il fait reculer sans cesse les libertés et en particulier celle de s’exprimer et s’informer. (ARDHD)

_________________________________ Note de l’ARDHD

De qui se moque-t-on ?

Lancer une étude sur la diffusion et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information à Djibouti ! Cela sonne comme une insulte envers les populations.

Qui ignore que Djibouti censure sans pareil, tous les sites Internet des Droits de l’homme et de l’opposition. Le régime, la SDS et d’autres services parallèles pratiquent l’écoute systèmatique de tous les messages e-mail, de tous les SMS et bien entendu de toutes les conversations téléphoniques.

Comment envisager d’obtenir des résultats crédibles sur la diffusion des nouvelles technologies de la communication dans ces conditions. Chacun s’en méfie et les craint. Dire un mot de trop au téléphone, envoyer un SMS avec des mots interdits comme « Aff. Borrel », et vous gagnez un séjour gratuit de rêve à Gabode, avec remise en forme éventuelle sous la direction d’Hassan Saïd et bulletin de prolongation délivrée, si vous lui plaisez particulièrement, par Djama Grandes oreilles.

Bobard 1er est le roi du baratin. Il le prouve chaque jour, mais cette fois, il vient encore de frapper fort !!!!

_________________________________ Extrait de l’ADI

Lancement d’une étude sur la diffusion et l’utilisation des TIC à Djibouti

Le ministère de la communication et de la culture, chargé des postes et des télécommunications prévoit de lancer mardi prochain une étude sur la diffusion et l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en République de Djibouti.

L’objectif de cette étude est de procéder à un diagnostic du secteur des TIC et d’analyser les performances des services de téléphonie fixe/mobile, ainsi que des services Internet.

Selon le directeur des postes et des télécommunications, M. Houssein Ahmed Hersi, initiateur de ce projet, il est notamment prévu un recensement des ordinateurs individuels en service dans le pays en vue de réaliser l’impact de la diffusion du net sur la convergence des technologies des télécommunications, de l’informatique et les multimédias.

« Les enquêtes auprès des différentes catégories socioprofessionnelles devront permettre d’établir une prévision sur la facture de ces services en se basant sur des données socioprofessionnelles », a-t-il ajouté.

Pour M. Hersi, cette étude sera surtout l’occasion de cerner « les attentes des entreprises locales en matière d’utilisation des TIC ».

Toujours dans le cadre de cette étude, axée sur la diffusion et l’utilisation des TIC, une trentaine de jeunes enquêteurs djiboutiens bénéficieront lundi d’une formation technique à l’INAP.