20/04/05 (B294) Radio-Trottoir. Sa majesté voudrait empêcher les aéronefs militaires de voler, lorsqu’il est en voyage. Si les Américains ont refusé plutôt brutalement, les Français « bonnes poires et aux ordres de la dictature », s’inclinent avec déférence, devant les dictats du Tyran. (Correspondant)
Le lundi
qui suivait les élections présidentielles au matin, IOG s’est
envolé pour Addis Abeba. Dès que l’avion a decollé, deux
mirages de l’Armée Française l’ont apostrophé dans l’espace.
IOG a tout d’abord pensé que c’était une manière de le
fellicité, mais les avions restaient toujours derrière »air
IOG ». Il commençait à avoir de la sueur et il a demandé
d’appeller la tour de contrôle qui n’était pas informée
de la présence de la Chasse française (en 1999, elle avait été
informée) ni de cette démonstration.
Arrivé
à Addis il a exigé qu’aucun mirage ne décolle plus jamais
pendant ses decollages ou ses atterrisages. On lui a répondu « impossible »
car le problème c’est que les français et les américains
surveillent en permanence l’espace aerien. IOG a répond « qu’il
n’en avait rien à foutre ».
Les Français
ont informé leur hiérarchie et les autorités françaises
ont pris note des souhaits de Guelleh, afin de s’y conformer. Quant à
l’oncle SAM, le Chef de corps de la Base du Camp Lemonnier a rejeté
les ordres d’IOG et il a laissé la patrouille américaine en
vol pour continuer sa surveillance. Il s’agissait de deux gros Appaches qui
patrouillent de six heures à vingt une heure. Le Mardi matin, par représaille,
les hommes d’IOG avec leur béret rouge ont envahi l’aéroport,
se positionnant tout le long de la piste d’atterrisage de deux cotés
pour attendre le retour du Prince.
Cette
fois encore, les Français ont laissé faire mais les Américains
ont rejeté la garde d’IOG du côté sud de l’aéroport
qui correspond à leur domaine « réservé ». Beaucoup
des choses se modifient ces derniers jours.