14/01/06 (B333-A) Avant qu’il soit trop tard, IOG doit s’éloigner les mauvais conseils de sa femme. (Citoyen djiboutien)
Nous vivons, de nos jours, le triomphe de l’hymne à la démocratie.
Tout au moins, dans les idées, dans les intentions. Mais, la pratique démocratique, reste, elle, à conquérir. Dans cette marche en avant vers la réalisation de la liberté, de l’État de droit, d’alternance politique non violente, de bonne gouvernance, de justice sociale, de solidarité nationale, que nous sommes, de plus en plus nombreux à vouloir, en Afrique en général et à Djibouti en particulier, il est bien, il est même recommandé, des politiques que nous sommes, d’éclairer les populations, d’éclairer le peuple souverain, sur nos démarches, afin de rendre lisibles et visibles nos actions. Le tout étant materné dans une stratégie qui concourt à la crédibilité du combat politique.
Il n’est pas contestable que le peuple Djiboutiens, sur les 23 000 km2 du territoire national, survit. Pour se faire soigner, il faut avoir l’argent, sinon, on crève. Combien des compatriotes malades meurent faute de soin, transportés d’urgence, dans la nuit, à l’hôpital, n’ont pu voir le jour se lever alors qu’une personne venue de le nord de somalie(Harkaisa), parce qu’ il est de la famille de Kara(épouse de IOG), soit transporter avec un avion privé sous la charge de l’état Est-il possible de proposer, aux djiboutiens, une alternative à la situation actuelle ? En d’autres termes, est-il possible de faire une offre politique au peuple djiboutiens tout entier ? Ma réponse est oui. Mais qui, dans un pays, dans une recherche de démocratie, face à un pouvoir établi, reconnu au niveau international, peut faire une offre politique digne, circonstanciée et rassembleur, sinon qu’une opposition organisée, unifiée et crédible ?
Eclairer les populations, éclairer le peuple souverain
Depuis 1999, l’opposition djiboutienne, notamment celle extérieure, ne répond pas totalement à ces exigences. Et ce, malgré de multiples tentatives de regroupement. Les uns et les autres jouent leur partition en rangs dispersés. Là où l’unité donnerait plus de relief aux actions ; là où l’unité rendrait lisible son offre politique au peuple djiboutienne ; là où l’unité marquerait sa visibilité, signant ainsi sa présence et travaillant ainsi à sa crédibilité. Ce qui pousserait la communauté internationale d’en tenir compte.
La démocratie n’est pas un vain mot. Elle a un contenu. Et, ce contenu a des repères universels que nous pouvons toujours dorloter à la sauce djiboutienne, mais il n’en reste pas moins que c’est la démocratie. Elle a besoin, à la fois, d’un pouvoir et d’une opposition respectable parce que tout pouvoir a besoin d’un contre pouvoir dans l’intérêt des populations. Je peut dire que certains partis politiques ont, à compter de ce jour, la lourde responsabilité de conduire une opposition que nous souhaitons constructive afin que notre démocratie soit renforcée et que notre pays tienne de plein droit sa place dans le concert des nations libres et démocratiques.
C’est dans le respect de la différence et le libre exercice d’une opposition responsable que nous pourrons enraciner durablement la culture démocratique dans notre pays ». Cette « lourde responsabilité » de l’opposition s’accompagne, inéluctablement, de la « lourde responsabilité » du pouvoir, c’est-à-dire de IOG, qui, ne doit pas tenir, systématiquement, pour rien, tout ce que l’opposition dit. On ne peut pas « enraciner durablement la culture démocratique » sans un respect de la constitution, et sans une alternance politique pacifique.
Et pour l’opposition, il ne peut avoir d’alternance politique, dans une démocratie ou en vue d’une démocratie effective et vivante, sans une offre politique faite aux Djiboutiens, sans une plate-forme programmatique, sans un projet alternatif. Ce n’est pas parce qu’on critique, violemment, l’homme qui vit avec la femme que l’on convoite, parce qu’on est épris d’elle et parce qu’on l’aime, que cette femme acceptera de quitter son homme et de vivre avec vous ; même si son homme la brutalise ; même si son homme ne s’occupe pas d’elle. Il vous faut la séduire ; il vous faut la conquérir ; il vous faut lui démontrer qu’avec vous, sa vie sera meilleure. Mais pour la séduire, on s’adresse plutôt à elle, et non pas, systématiquement, à l’homme qui la fait souffrir.
Le monde change, les peuples aussi. Nous sommes au 21ème siècle. Et l’Union Africaine (AU) et la Communauté internationale, viennent de signifier aux Djiboutiens et, à travers eux, aux africains, que la politique doit désormais se faire avec une certaine éthique. IOG pendant 15 ans, n’ont pas eu d’autres projets politiques que d’écraser les candidats crédible au sein des opposants djiboutiens. L’opposions ont bien été obligés d’aller aux élections avec la règle et procédure mise en place par IOG. Par conséquent, lors de la dernière élection, l’opposition n’a pas voulu cautionner une élection ou le candidat de RPP était élu d’avance.
Pourtant IOG à une chance de se rattraper lors de l’élection législative prochaine. Cette dernière chance est de corriger les erreurs commis et ainsi sauver la famille djiboutienne. IOG doit éviter la ligne du malheureux président de somalie, qui n’a pas pu éviter à sa propre famille ‘humiliation et les déshonneurs qu’ils sont vécus après 15 ans de sa mort. Ceux qui profitent du système doivent savoir qu’ils doivent payer un jour leurs dérives. Avant qu’il soit trop tard, IOG doit s’éloigner les mauvais conseils de sa femme car elle a pris goût au pouvoir et elle est en train de l’éloigner du peuple.
C’est pourquoi, lors de la prochaine élection législative, IOG doit faire un geste envers l’opposition c’est sera la seule chance de permettre à notre pays de repartir dans le bonne sens. Ce sera la seule chance de travailler avec crédibilité et d’avoir l’oreille et l’appui d’une communauté africaine et internationale, de plus en plus, avide – c’est une bonne chose – de liberté, de démocratie, de respect de la constitution, de bonne gouvernance, de respect de droits de l’Homme, d’amélioration des conditions de vie et de développement.
Monsieur le président, c’est au nom du retour à l’ordre constitutionnel que vous pouvez convaincre la communauté djiboutienne à participer au développement de notre pays. Au lieu que votre femme organise une soirée qui ne réunit que des femmes et des enfants, il faut mener une campagne d’envergure nationale de réconciliation avec tous les acteurs de notre pays avec des propositions concrètes afin de convaincre et de rallier la majorité des Djiboutiens à une élection juste et démocratique.
Citoyen Djiboutien