19/12/10 (B583) LDDH / Rassemblement de toutes les communautés au cimetière de Djibouti, pour commémorer le massacre d’Arhiba et exiger que les coupables soient jugés pour ce crime – La RTD montre, sans censure, une femme somalienne en deuil pour son pays !




Le Président

Pour la commémoration du 18 décembre 1991, jour du massacre d’Arhiba, un grand rassemblement du souvenir a été organisé samedi après-midi au cimetière où sont enterrés les victime d’Arhiba.

Les Djiboutiennes et les Djiboutiens en ce jour de mémoire se souviennent et commémorent, dix neuf ans après les faits « impardonnables et inoubliables », le massacre d’Arhiba commis par les Forces armées djiboutiennes, sous les ordres directs du patron de la s écurité extérieure et intérieure de l’époque : Monsieur Ismaël Omar Guelleh.

Pour la commémoration du 18 décembre 1991, jour du massacre d’Arhiba, un grand rassemblement du souvenir a été organisé samedi après-midi au cimetière où sont enterrés les victime d’Arhiba.

Toutes les communautés confondues étaient venues pour témoigner leur solidarité avec les familles des victimes, pour dénoncer l’impunité des auteurs de crimes contre les civils, et pour exiger que les responsables de l’Etat, impliqués dans ce crime odieux, demandent "Pardon".

Combien il est révoltant de constater, que deux décennies après cet horrible massacre d’innocents civils commis de sang-froid, en pleine journée, dans la capitale n’ait toujours pas été reconnu officiellement. Le régime djiboutien n’a jamais émis, ne serait-ce que le projet, d’indemniser les victimes et/ou leurs familles, ni poursuivi en justice les ordonnateurs et les auteurs de ce crime contre l’humanité, ni encore moins celui de solliciter le pardon des familles.

A l’heure où des victimes des dictatures de l’Amérique du sud voient enfin leurs bourreaux des années 70 poursuivies et jugées un peu partout dans le monde (dont en France), il ne fait aucun doute que les auteurs et commanditaires du massacre d’Arhiba finiront eux aussi par être rattrapés par l’histoire.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH ) se place résolument aux cotés
des victimes de la folie meurtrière de ce régime et ne ménagera aucun effort pour dénoncer l’impunité, jusqu’à ce que justice soit rendue.

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Vers la fin de la domination abusive du "Somali’pen" ?

La RTD vient de diffuser, sans censure, une Femme Somalie de Londres vêtue d’une robe blanche
en signe de deuil pour son pays et la population « en voie d’Extermination ? »

Domination abusive avec le concours des Forces étrangères à Djibouti, « le Somali Pen » à leur botte, les armées étrangères d’occupation sur le territoire et le concours des forces djiboutiennes dont un galonnée de la Gendarmerie, qui serait lourdement suspecté de viols sur filles mineures ?

NOEL ABDI Jean-Paul