03/03/2021 (Brève 1751) Guelleh, liberticide, tortionnaire et trafiquant se lance dans la production d’apatrides. (LDDH)

Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)

Note d’information

Selon les informations sûres et concordantes recueillies par la LDDH, Madame Kadiga Houmed, Djiboutienne résidante en France depuis longtemps, veuve de l’ancien député, Ahmed Kassim Daballeh âgée et en mauvaise santé, s’est vue refuser le renouvellement de son passeport par l’Ambassade de Djibouti à Paris.

L’Ambassadeur aurait déclaré que Mme Kadiga Houmed figurait sur la liste noire dressée par les Autorités Djiboutiennes.

Pénaliser une personne âgée et malade en lui refusant la délivrance des documents nécessaires pour régulariser sa situation en France relève d’un déni de droit. Il est scandaleux de constater que le délit de lien de parenté est appliqué même pour les citoyens résidant à l’extérieur du pays.

En quoi Mme Kadiga Houmed, âgée de 88 années et malade peut-elle être tenue responsable des activités militantes de sa fille ou de son gendre pour se voir refuser même un extrait d’acte de naissance ?

Le refus de renouvellement de son passeport par l’Ambassade djiboutien à Paris ainsi que le refus de son acte de naissance par le Préfet de Tadjoura constituent un déni de Justice grave.

La LDDH condamne sans réserve l’arbitraire dont est victime Mme Kadriga Houmed Ahmed et demande au régime en place à Djibouti de renouveler le Passeport de cette citoyenne djiboutienne, veuve d’un ancien député .

Pour la LDDH
Le Président
Omar Ali Ewado