29/05/2022 (Brève 2083) Communiqué du FRUD pour dénoncer les responsabilités gouvernementales dans les récents affrontements

Communiqué Bruxelles, le 28 mai 2022

L’Etat djiboutien n’existe plus en tant qu’Etat, il s’agit d’une bande criminelle qu’il faut mettre hors d’état de nuire  le plus rapidement possible.

Après le massacre du 1er et 2 Août 2021, Guelleh, sa bande et sa famille récidivent, dans une opération de punition collective à l’encontre des Afar (habitant les quartiers de Balbala et d’Arhiba). Avec Ismael Omar Guelleh,  les véritables commanditaires  de ces répressions  sont le chef de la sécurité, Hassan Saïd, le Colonel Mohamed Djama, le Colonel Abdourahman Kahin et Ismael Tané, qui tôt ou tard devront répondre de leurs actes criminelles.

L’Etat Djiboutien qui est à l’origine du conflit meurtrier  qui dure depuis 3 ans entre les Afar et les Issas Somalis dans la région Afar d’Ethiopie, en envoyant armes de toutes sortes, des soldats de l’armée régulière et de la police, ainsi que de mercenaires de toute origine, se venge à chaque revers subi sur les civils Afar de Balbala et d’Arhiba.

Encore une fois c’est la police  comme le 1er et 2 Août 2021 qui  joue un rôle actif dans cette répression des habitants Afar de Warabaley et d’Arhiba.

  • Le 26, et le 27 mai, la police a mobilisé et a encadré   des milices pour mener des actions punitives  contre  les Afar à Warabaley, plus de 20 personnes ont été blessées et une dizaine ont été arrêtées. Une personne est décédée des suites de ses blessures.
  •  Le 28  mai 2022, des agents de la police et des éléments de la milice ont agressé  les habitants de Warabaley en tirant à balles réelles, plusieurs dizaines de maisons ont été incendiées. Les blessés se comptent par dizaines dont plusieurs par balles et beaucoup de personnes sont portées disparues.
  • Toujours le 28 mai, la police a fait une descente sur Arhiba, ville martyre, en tirant à balles réelles sur des jeunes gens qui protestaient contre la répression à Warabalay, une trentaine de personnes blessées et plusieurs  arrestations

Le FRUD condamne  ces actions barbares  qui seront lourdes de conséquence

Le FRUD
  demande à toutes les forces de l’opposition de condamner  ces actions

Le FRUD
renvoie les puissances occidentales et chinoise qui sont militairement présentes à Djibouti à leur responsabilité de veiller à la sécurité des communautés civiles à Djibouti et notamment Afar qui est plus que menacée aujourd’hui. Elles ne pourront pas dire qu’elles ne savaient pas.

Le FRUD
condamne le noyau dirigeant de ce régime qui pour perpétuer une dynastie Mamassan, mette le pays à feu et à sang.

Mohamed Kadamy,
Président du FRUD