06/12/2022 (Brève 2139) Jeune Afrique : À Djibouti, la finance islamique est au paradis

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_________________ Note de l’ARDHD
Bien que nous n’ayons encore pas lu de confirmation officielle, le régime de Guelleh, selon un article issu de Courrier International serait en cessation de paiement. Si ce fait était vérifié, cela serait très grave pour le pays. Surendetté par les prêts consentis généreusement par la Chine pour réaliser des investissements utiles (comme la nouvelle ligne ferroviaire Addis Djibouti) et probablement d’une utilité discutable comme la construction de nouveaux aéroports.

Le pays qui ne touche pas grand chose des bénéfices d’exploitation doit rembourser les échéances augmentés des taux d’intérêt chinois élevés (loin d’être généreux)

Or il est incapable de le faire, d’autant plus que Guelleh et ses obligés puisent sans limite directement ou indirectement sur les ressources du pays.

Le résultat pourrait être catastrophique à l’avenir.
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Depuis une quinzaine d’années, la finance islamique a le vent en poupe dans la Corne de l’Afrique. Illustrant cette dynamique en marche dans la sous-région, le Global Islamic Finance Award (GIFA) 2022 a été remis, le 14 septembre, à Abiy Ahmed,  Premier ministre éthiopien, récompensé par le jury « pour la mise en place d’un environnement général des affaires à la fois incitatif et spécifique pour la finance islamique ».

Et c’est à Djibouti, qui accueillait cette année ce grand rendez-vous international, que le chef du gouvernement éthiopien est venu recevoir son prix des mains du président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh (IOG), lui-même honoré en 2017 pour avoir fait de son pays, « l’une des principales places fortes de la finance islamique en Afrique », comme < rappelé le Pakistanais Humayon Dar, concepteur du GIFA, en 2011.

Il faut dire que le secteur ne cesse de conquérir du terrain à Djibouti. Si en 2006, date de la mise en place des premiers produits spécialisés, la finance islamique concentrait à peine plus de 1,5 % de l’ensemble des actifs bancaires du pays, la proportion dépasse aujourd’hui les 26 %.

LE SECTEUR GÈRE AUJOURD’HUI PLUS DE 3 000 MILLIARDS DE DOLLARS D’ACTIFS À TRAVERS LE MONDE, CONTRE 200 MILLIARDS EN 2001

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