12/03/2023 (Brève 2191) DIKHIL : LE CONFLIT ENTRE AFARS ET ISSAS (Souleiman MOUMIN)

Depuis le 4 mars 2023, nous assistants à un conflit entre Afars et Issas à Dikhil, ville de l’unité, ville de mixité communautaire et ville de la paix. Une ville qui a toujours été un model du vivre ensemble djiboutien. Une ville riche du commerce entre Djibouti et l’Ethiopie. Une ville qui a pour symbole le monument de l’administrateur Bernard de vraie nom Albert Bernard (1919-1935), Commandant du Cercle de Dikhil et qui est mort en défendant la ville contre des envahisseurs Assaïmara.

Ce monument commémoratif très connu est installé en 1938 le bureau du Chef du District de Dikhil. C’est le symbole de paix entre Afars et Issas. Les Debnés (le Sultant Afar du Sud ou Gobaad) et les Issas avait un traité de paix qui a continué jusqu’à aujourd’hui. C’était le royaume de la paix.

++ Pourquoi un conflit tribunal aujourd’hui dans ce havre paix ?
Un conflit entre les pasteurs Afars et Issas à toujours existé. Les responsables coutumiers des deux communautés trouvaient le moyen de régler leurs différends et pas de soucis de la cohabitation entre les deux peuples.

Mais depuis 6 ans, c’est le régime de Djibouti, celui de l’Ethiopie d’Abiye Ahmed de l’Ethiopie et presque la totalité des Afars de Djibouti, de l’Ethiopie et de l’Erythrée ont une entente commune : massacrer et exproprier les Issas de leur grand territoire de l’Ethiopie jusqu’aux côtes de la mer Rouge en utilisant comme fer de lance les pasteurs Afars.

Ainsi, à coup de canon et d’artilleries lourdes, les Issas de l’Ethiopie ont été exterminé dans un territoire d’une superficie de 400 km sur 280 Km. C’est unique dans l’histoire des deux peuples un tel massacre ou génocide du peuple Issas à l’insu du Monde car les Afars ont l’appui des trois pays gouvernement de l’Ethiopie, de Djibouti et Djibouti. Ils sont en armes et financièrement.

Et les armées des ces trois pays leur donnent main forte (militairement) pour exterminer les Issas jusqu’à la côte de la mer Rouge de Djibouti. Les intérêts de trois pays divergent : l’Ethiopie à besoin des vaste terre cultivables Issas pour sa production agricole ; l’Erythrée son bus c’est d’écarter Ismaël Omar Guelleh du pouvoir de Djibouti et le régime de Djibouti a un seul ennemi qui est le peuple Issas de somalie, de Djibouti et de l’Ethiopie. C’est la politique qui est derrière ce conflit.

Alors, ce qui se passe à Dikhil ce dernier temps est le prolongement de ce conflit orchestré et manigancé par les trois pays. Les affrontements à Dikhil ont député le 4 mars date anniversaire du RPP ou de la création du parti unique à Djibouti. Chaque année des cérémonies et des festivités du régime ont lieu à cette date à Dikhil mais pas cette année. On se demandait ce que va mettre à la place le régime sanguinaire pour remplacer ses cérémonies.

Les Okariens se sont réveillés à cette date du 4 mars par des manifestations devant les bureaux du District et qui se sont ensuite transformées en affrontement entre Afars et Issas. Des massacres ont eu lieu de Dikhil jusqu’à As Ela poste frontalier entre Djibouti et Ethiopie. Bien sûr, il y’a des morts dans les deux camps de l’histoire, les Afars crient « victimes » dans les médiats pendant que les Issas de Djibouti appel à l’apaisement et la paix entre Issas et Afars. Ces derniers sont appuyés par les autorités qui leur laissent la possible de faire des massacres dans toute la région de Dikhil.

Les Djiboutiens qu’ils soient intellectuels, responsables ou notables communautaires de tout bord, les oulémas à part ABDOURAHMAN BARKAT GOOD, les hauts cadres de notre pays ou les responsables de l’opposition djiboutiennes et enfin les gouvernement avec leur Président, le Premier Ministre ainsi que les parlementaires ; aucune réaction ce que n’arrive pas à comprendre.

Tout va le mieux dans le meilleur du Monde et ce n’ai pas grave nous dit-on, les morts Afars et Issas, c’est banal affrontement entre des jeunes de Dikhil. Les autres communautés djiboutiennes se sentent en dehors de ce problème et il y’en a même qui se frottent les mains pour ce conflit entre ISSAS et AFARS. Je ne sais pas ce qu’ils font y gagner. Attendez, n’allez pas trop vite, le problème se déplacera aussi vite vers la capitale à Djibouti, Balbala courant cette semaine ou la semaine prochaine. Attendez également que les Askas prennent leurs bus participer au conflit de Okars. C’est ce moment-là que vous verrez le régime réagir.

Il y’a une question qu’une infime partie de la population se demande : Où sont les forces de l’ordre et pourquoi ne les voit-on pas agir et faire leur devoir du service de la sécurité publique ? La réponse que vous cherchez à comprendre est celle-ci : Ils attendent les ordres et l’instruction du régime sanguinaire qui lui possède la baguette magique qui apaisera les villageois concernés. On raconte déjà que les morts du côté Afars ont été dédommagés.

L’instrumentalisation entre les communautés n’est pas nouvelle car elle fait nourrir la richesse et la longévité du pouvoir de Djibouti. Ce régime est un pompier pyromane et ce dernier temps tout lui échappe car M. Ismaël Omar Guelleh n’est pas maitre du bateau du fait de son âge, de sa santé mais c’est une équipe qu’il a lui-même mis sur pied qui conduit le pays. L’Ethiopie aussi à son intérêt dans ce conflit car ils ont l’intention de détruire le peuple somalien pour prendre sa revanche définitive.

En conclusion, ne vous découragez pas les Djiboutiens après la guerre c’est toujours la paix qui vient. Tout rentrera dans l’ordre. Mais Dieu seul connait le destin ou le bien ou le mal pour les Afars, les Issas, les Ethiopiens et les Somaliens de la Corne de l’Afrique.

Mais d’abord en tant que Djiboutien essayant la sagesse et envoyez des messages de paix aux deux communautés en leur disant évitez le piège du régime et ne vous entretuez pas.

Si les autres communautés djiboutiennes gardent leur distance, ce problème viendra les toucher mais plus violent qu’ils ne le pensent aujourd’hui. La paix, la paix et la paix mes chers compatriotes. L’hypocrisie des réseaux sociaux jette de l’huile sur le feu.

Méfions-nous et agissez dans le bon sens.

Souleiman MOUMIN