23/11/2023 (Brève 2304) FAUTE DE REUNIR DES PREUVES SERIEUSES, LE REGIME DE GUELLEH A-T-IL TENTE D’IMMOLER AAC DANS SA CELLULE DE GABODE ?

Nous n’avons pas la réponse à cette question.

Mais ce que nous savons de sources très fiables, c’est qu’un incendie, d’origine très suspecte, a été déclenché dans la minuscule cellule d’Abdoukarim Adan Cher à Gabode.

Le service de garde n’a réagi qu’aprés un délai de 30 minutes, aux appels désespérés du prisonnier.

Comment un incendie pourrait-il se déclarer spontanément dans une cellule en béton brute sans literie et avec une seule ampoule au plafond alimenté par un fil électique sortant du plafond en béton
?

On ne peut pas exclure (et même privilégié) une intervention extérieure à la cellule, comme le jet d’un objet enflammé entre les barreaux. D’autant plus qu’un témoin, qui avait lui aussi incarcéré dans cette cellule, nous a confirmé l’absence de tout élément susceptible de déclancher un sinistre.

De là à accuser l’action d’hommes obéissant à Guelleh, il n’y a qu’un pas, que nous ne pouvons pas faire encore, faute d’éléments précis, même si l’hypothèse est privilégiée…

++ Pour quelles raisons ?
Le cas d’AAC serait-il devenu une épine dans le talon d’IOG ? Ce n’est pas faute d’avoir cherché sans en trouver, des preuves et des témoignages crédibles pour remplir son dossier vide et permettre la tenue d’un procés…

Le dernier article de Africa Intelligence avait touché un point sensible au Palais de l’Escale. La possibilité d’une plainte déposée par des avocats européens devant les juridictions internationales ne doit pas rassurer le locataire d’Haramous.

De là à imaginer qu’il s’agit d’un incendie volontaire … plus qu’un pas à franchir !