
N’oubliez pas de consulter la page du Sergent Ariko sur FaceBook (lien)
Comme tous les Djiboutiens, jai été surpris par lannonce par lannonce de la mort brutale de Jean-Paul Noël Abdi. Il était le président de la Ligue djiboutienne des Droits de lhomme à Djibouti.
Il sest éteint le vendredi 13 avril à Marseille dans un hôpital. Son fils Hassan, qui habite dans cette ville, était à ses côtés.
Jadresse mes condoléances les plus sincères et les plus attristées à la famille de ce noble combattant des Droits de lhomme, à ses deux fils Hassan et Hussein et à sa sur Thérèse qui est lépouse de Luc Aden, lancien Gouverneur de la Banque nationale. Luc Aden a ouvert dernièrement un cabinet davocat à Djibouti tout prés de loffice du tourisme et de lartisanat.
À Djibouti lannonce de sa mort a certainement rempli de joie, Ismail Omar Guelleh, qui naime pas que lon dénonce les abus de son régime contre des paisibles citoyens djiboutiens.
Il voyait en Jean-Paul Noël un autre Borrel mais africain cette fois-ci et de plus Djiboutien légitime.
Jean-Paul Noël avait rencontré mon père à plusieurs reprises. Ces rencontres avec lhomme qui aspirait à la liberté nétaient pas de tout repos.
Sitôt sa mort annoncée, le régime a sauté sur loccasion pour sen prendre à ma famille restée au pays. Mon père a été arrêté par les gendarmes de la brigade nord et conduit à leur quartier général caserne capitaine Hamadou. Après 1 h dinterrogatoire, il a été relâché et renvoyé dans sa maison.
Comme il na plus lâge de se défendre, il na pas été torturé. Selon ma mère que jai eue au téléphone, le seul motif de cette arrestation est la conséquence de mes interventions depuis Londres. Mon père sest défendu en disant que son fils ne faisait que critiquer mais sans insulter.
Mais ce régime, hors de son temps, ne comprend pas cette différence de langage. Pour ses dirigeants, critiquer leur gestion malsaine veut dire insulter le dictateur en chef.
Sachant que je ne me tairais pas et que je continuerais à dénoncer cette injustice commise par un régime lâche qui sen prend à mes parents plus faibles.
Je dis à IOG quil perd son temps avec ces formes dintimidation que Jean-Paul ne cessait de dénoncer dans ses colonnes. LARDHD est toujours là pour dire haut et fort les injustices auxquelles sont confrontées les Djiboutiens. Nen déplaise a Djibouti 24 qui est lorgane de communication des services secrets djiboutiens qui avancent maqués derrière cette appellation fallacieuse probablement copiée à partir de France 24.
Sinon comment feraient-ils pour avoir autant dinformation, y compris sur des décisions secrètes prises au palais de Beit el Wali. Dans la réalité ces collaborateurs ne bossent pour désinformer les Djiboutiens et pour essayer de les détourner de lARDHD qui publie des informations objectives et courageuses.
A Djibouti 24, il est interdit de dénoncer les malversations de leur patronne une certaine Kadra Haid et ses enfants.
Par la faute de la fille ainée du couple de pacotilles, ce sont plus de 60 djiboutiens qui sont au chômage et sans salaire. Cette fille ainée sest enfuie avec largent de la société pour retrouver son gigolo ivoirien en France.
Il ma été confirmé que ce mariage avait été reçu comme une claque au visage par Monsieur et Madame les dictateurs.
Auparavant, Fadouma Awo avait fréquenté deux djiboutiens avant de se lier à ce monsieur (que certains soupçonnent dopérer des trafics de drogue en France Allez savoir !) qui serait, dit-on, bien connu des services de police de Paris.
Le premier prétendant était un jeune comme elle, mais issu de la tribu des Gadaboursi. IOG avait rejeté ce mariage du fait quun membre de cette tribu ne pourrait pas épouser une fille de la tribu dIOG. Donc exit le jeune du quartier 5. Puis Fadouma Awo est sorti avec le fils de lancien chef détat-major le général Ali Meidal Waiss. Là, cest madame qui avait refusé les projets matrimoniaux, estimant quelle avait été insultée publiquement par le père en 1999 lors de lélection présidentielle. Ali Meidal Waiss soutenait alors le candidat du peuple et de lopposition, lancien député Moussa Ahmed Idriss.
Probablement lassée des vetos familiaux, Fadouma Awo a pris linitiative en présentant un ivoirien quelle avait connu sur Facebook.
Elle la fait venir à Djibouti nourri et logé à lhôtel Kempisky palace. Rapidement elle est tombée enceinte et sa mère la fait rentrer rapidement en France avant que son père ne sen aperçoive.
Dernièrement, elle a accouché à lhôpital américain. Auparavant IOG était allé la voir lors de sa visite à Londres pour le sommet somalien. Il a été très affecté de constater que sa fille ainée était mariée à un ivoirien plus âgé quelle et quelle attendait un enfant.