15/02/2015 (Brève 451) VERITE : Portrait du petit ELMI JESSE, le tortionnaire, le pervers, l’officier sans formation devenu Lieutenant-Colonel par la brutalité envers ses concitoyens.
Le petit Elmi le broussard est né en brousse dans le secteur montagneux Aloide à 300 km de Dire-Dawa en Éthiopie. Issu dune famille pauvre avec un maigre troupeau.
Lenfant a grandi au milieu de ses proches, à lâge de 6 ans, il a été envoyé à lécole coranique dont le maitre était le cheik du campement, mais le petit Elmi refusait dapprendre ses leçons. A plusieurs reprises le maitre s’est plaint auprès des parents en leur disant que lenfant était malade et quil nécoutait personne et surtout quil dérangeait les autres enfants.
Alors ses parents ont décidé de garder Elmi dans la case pendant que ses frères assuraient la garde des troupeaux.
Lenfant avait un lourd handicap, il ne quittait pas la case en paille, il refusait de jouer avec ses voisins et il naimait pas le contact des gens.
Un jour, le maître de lécole coranique a rendu visite à Elmi pour senquérir de la situation et il a constaté que lenfant était malade.
Comme la situation sétait dégradée et que la famine sévissait dans le campement et dans ses environs, le cheik a conseillé aux parents de conduire lenfant vers une ville où il pourrait accès à des médicaments.
Les parents décidèrent donc daller à Aïcha où ils se sont installés dans un faubourg en se débrouillant pour survivre.
Le petit Elmi a grandi dans le milieu des bergers, des bouchers volants, des pousseurs de tonneaux deau du faubourg dAICHA. Il fréquentait également les délinquants notoires qui rançonnaient les trains. Le petit Elmi a souffert pendant sa jeunesse, il puisait de leau du puits et remplissait les réservoirs des restaurants du quartier. Dans le restaurant son rôle était
- éplucher des pommes de terre
- aider le cuisinier
- servir les bédouins
- faire les courses pour acheter diverses marchandises
- préparer le bois et allumer le feu pour cuire les repas
La famille dElmi décida de quitter Aicha pour Dhikil, avec la deuxième vague des réfugiés ISSAS en provenance du pays de Kotou.
Cette ville a été choisie pour 2 raisons,
1- pour sintégrer à la vie et obtenir les soins nécessaires pour le petit Elmi à la santé précaire,
2- se rapprocher de leur ethnie résidant dans cette ville et ensuite dobtenir des actes supplétifs dacte de naissance, malgré plusieurs refus de ladministration coloniale dirigée par le commandant du cercle Mr Bernard.
Après quelques années de souffrance, la famille obtient les papiers et aussitôt elle est allée à Djibouti ville. Elle sest installée au Quartier 7 où son père et son grand frère ont exercé leur métier du boucher, coupeur de têtes de moutons au sein du quartier.
Le petit Elmi était un enfant enfermé, béguë, il refusait daller à lécole du quartier 7, enfin il abandonna lécole et resta cloitré à la maison.
Le fameux Elmi est lhomme qui na suivi que le cours élémentaire, ce garçon anodin et perturbé refusait même découter ses parents. En revanche il adorait jouer au ballon rond dans la chaleur dété dans le terrain vague.
Nayant aucune éducation, il a préféré jouer le ballon pour rejoindre une bonne équipe et trouver du travail.
Engagé dans la police en 1979, non pas pour faire une carrière honnête et professionnelle, mais seulement pour montrer à ses camarades qui nont pas eu la chance de porter la tenue. Pendant la formation délèves agents le petit Elmi, qui navait pas le niveau minimum suffisant pour suivre les cours, a souffert, car il ne comprenait rien. Il somnolait pendant les cours et surtout il préférait sabstenir en assurant la corvée à la cuisine pour aider à préparer les repas des recrues. À la fin du stage le petit Elmi était parmi les illettrés qui ont passé lexamen en oral en langue somalie.
À la fin de la compétition entre les équipes de foot de la capitale ( lARMEE, FNS, EDD, PORT, CROISSANT ROUGE etc. ) léquipe de la police la fait intégrer dans les services actifs. Le petit Elmi a été muté à la compagnie dintervention avec le grade de 1er classe, pour assurer la garde statique dans les points sensibles de la ville .
Pendant ses débuts au sein de la police, il narrivait pas à sortir avec une fille, car il était maladroit, avec un blocage total dans ce domaine. Il ne savait pas comment séduire une jeune brebis au couleur du miel. Avec un vocabulaire limité, il évitait de rencontrer une belle fille. Il ne sortait que rarement préférant nettoyer et garder les dortoirs pendant que ses collègues allaient en ville pour se distraire.
Mince, chétif, taille 1m02, il navait pas les atouts pour convaincre une charmante fille née à Djibouti. Vue son apparence de la race pygmée, les filles disaient quil était trop abruti et on parlait dun enfant raté.
Même certaines racontaient quil shabillait mal et quil nétait pas présentable dans les cérémonies et les réceptions.
Durant ses services dans la police, le petit Elmi na jamais commandé ni dirigé une brigade de 12 agents, et il na jamais occupé de poste à responsabilité au sein de la FNP. Dans sa carrière il était s/officier aide moniteur de sport. Ensuite il a été promu officier au choix, mais cétait toujours un élément qui exécutait les ordres sans murmure ni hésitation, son rôle principal était dêtre lofficier des sports dans les compagnies stationnées à lÉtat-major.
En 2000, au mois de décembre, après la colère sans vision ni méthode du défunt le général Y.Y.GALAB, le petit Elmi a été propulsé, bombardé a de grandes responsabilités, quil navait ni la capacité ni la compétence dassumer avec méthode : le service de la brigade spéciale dont la tête lui a été confiée. Le petit Elmi a eu le vent en poupe et il a continué de plaire à son chef Abdillahi Abdi.
Nayant aucune connaissance du métier de la brigade spéciale, ni des procédures à utiliser dans les différentes actions, il continua à patauger et à commettre des actes graves envers lhumanité.
Voici les actes graves commis par le petit Elmi :
– Torturer les jeunes des quartiers défavorisés
– Arrestation sans motif des opposants
– Vols et viols sur des gens sans défense
– Séquestration dhommes et de femmes honnêtes
– Incendier des commerces et des maisons appartenant à des faibles gens
– Terroriser en pleine nuit en détruisant les maisons appartenant aux leaders dopposition
– Écraser avec force tous ceux qui refusent le mensonge du clan
– Humilier les familles des leaders dopposition
– Refuser de donner les médicaments aux prisonniers politiques hospitalisés à PELTIER
– Sur ordre du régime organiser des déportations de citoyens nés sur cette terre, vers létranger
– Interpellation et conduite au Gabode des leaders et des représentants du peuple
– Servir avec zèle et exécuter les ordres des familles et enfants
du clan au pouvoir.
– Agresser, brutaliser, arrêter les syndicalistes, les membres de
lopposition USN.
Dans un régime dictatorial et clanique, les hommes clés sont les suivants ;
– les incompétents
– les cancres
– les tortionnaires
– les détourneurs des fonds destinés au peuple
– les informateurs assidus, issus daux autres ethnies
– les acolytes du premier rang qui soutiennent aveuglement le clan
– les mercenaires qui détruisent la population AFAR
– les fils du clan au pouvoir qui volent les projets et la richesse du pays.
Cest toujours ces hommes malades et pervers qui détruisent le peuple innocent, mais les charges qui pèsent sur les acolytes du régime sont lourdes et ils devront tous payer les actes commis durant leur règne.
Le peuple assiste à linutilité de leur travail pour servir un pouvoir sans partage, mais la fin sapproche et nous ne pourrons rien pour eux, car ils devront répondre de leurs actes.
Le petit Elmi est aujourdhui Ltd- colonel, il dirige tous les commissariats de BAL-BALA et il donne des mauvais ordres aux OPJ qui travaillent dans le secteur pour étouffer la liberté des citoyens.
Elmi a orchestré en utilisant les moyens les plus violents, des actes graves, des crimes contre lhumanité, il a commis des actions ciblées envers des citoyens modestes qui revendiquaient leur droit, il figure sur la liste rouge des criminels.