07/06/02 L’une des motivations qui a provoqué le départ du regretté feu Mohamed Djama Elabeh du Ministère des Finances est à chercher auprès de M. Aden Chideh.

Cet ancien
Consul éthiopien avant 1977 à Djibouti a acquis
très rapidement la citoyenneté djiboutienne
au lendemain de l’indépendance. Après avoir
obtenu le statut de réfugié politique des mains
du Ministre de l’intérieur de l’époque M.Moumin
Bahdon Farah et avec l’aval de Gouled et d’IOG qui sont
des cousins proches de Chideh (mamassan bafourlaba).

Gouled
et IOG ont aussitôt décidé de lui octroyer
le plus grand marché de l’Etat sur l’entretien des
systèmes de climatisation qui devrait faire un budget
d’environ 300 millions de FD par an (que ces travaux
soient fait ou pas peu importe: l’essentiel c’est qu’en finalité
l’argent soit bien partagé).

Mohamed
Djama Elabeh, alors Ministre des Finances, a refusé
de cautionner ces magouilles financières de mafieux.
Il a exigé que des factures et des relevés detaillés
des travaux réalisés effectivement lui soient
communiquées faute quoi, non seulement il ne verserait
rien mais il ferait ouvrir une enquete judiciaire.

Le duo
mafieux Gouled – IOG s’est fâché. Mohamed
Djama Elabeh a été déplacé de
son poste de Ministre des Finances pour se retrouver à
celui de Ministre de la Santé publique laissant "la
voie était libre à tous les détournements
".

Je rappelle
que ce même Aden Chideh n’a jamais payé d’impots
à l’Etat djiboutien. En plus de son metier fictif
d’entrepreneur, il fut nommé d’abord Consul honoraire
en Corée du sud, puis ensuite en Turquie. Il a reçu
la commande pour la construction des poteaux electriques de
l’EDD entre Djibouti et Arta. Un marché qui a couté
800 millions de FD à l’EDD. Cet homme de mains a versé
effectivement la moitié à la société
COSMEZ pour qu’elle produise les poteaux et tranquillement,
il a mis l’autre moités dans sa poche.

Je précise
ici M.SCHAAL que je suis djiboutien vivant au Canada depuis
9 ans (réfugié d’abord puis maintenant citoyen
de ce pays). Je ne souffre personnellement d’aucune injustice.
Mais je suis scandalisé d’apprendre ce que doivent
endurer les djiboutiens qui sont sur place qui n’arrivent
pas avoir leurs salaires, des soins, des écoles,de
l’électicité, de l’eau, le droit de citoyenneté.

Je pense
que si cette population ne se décide pas à manifester
son mecontentement, c’est malheureusement elle seule, qui
en souffrira. Nous à l’etranger on a aucun probleme
particulier, mais on veut leur venir en aide. Il faudrait
donc un peu de solidarité derrière l’opposition
djiboutienne pour chasser Guelleh et ses amis et ensuite s’organiser
pour reconstruire le pays.

Nous on
veut bien aider nos frères de Djibouti mais il faut
aussi qu’ils manifestent leur mécontent.

Nous
vous remercions pour votre article qui nous remet en mémoire
ce que disait JF Kenney " Ne te demande pas ce que que
ton pays peut faire pour toi mais demande-toi ce que tu peux
faire pour ton pays".

Il semblerait
que les djiboutiens vivant à Djibouti n’aient pas encore
totalement assimilé que leur destin est dans leurs
mains avant toute chose. Chacun à le gouvernement et
l’avenir qu’il veut bien se donner. C’est donc aux djiboutiens
à se prendre en mains pour un autre avenir que celui
des misères les plus diverses que leur impose IOG.

L’ARDHD
et tous les amis qui aiment Djibouti ne peuvent pas se substituer
aux Djiboutiens mais seulement les aider à instaurer
un régime qui respecterait les droits humains.

Chacun
sait que les biens de feu Mohamad Djama Elabé étaient
issus du commerce avant l’indépendance. Ce commerce
dépassait largement les frontières du pays.
MDE avait l’humilité des gens qui ont acquis leur richesse
par le travail.

Ce que
beaucoup ignorent c’est que les jeunes femmes fourlaba sont
très belles. Elles ont toujours attiré les regards
des chefs de tribus de la région tant et si bien que
de nombreuses alliances ont été scellées,
de la Tanzanie jusqu’au Soudan, rapprochant les tribus.