09/02/2019 (Brève 1277) Vers l’ouverture d’une nouvelle base commerciale à Djibouti, par l’Egypte sous forme d’une zone franche

Guelleh continue-t-il à vendre le pays à la découpe ?

Après les immenses terrains alloués à la Chine, nous avions été informé le 5 décembre d’une opération présentée comme la donation de 1Km2 à l’Egypte, sans ne connaître les contreparties qui pourraient avoir été « offertes » à la famille régnante à Djibouti (https://www.ardhd.org/2018/12/15-12-2018-breve-1246-djibouti-donne-1-km2-a-legypte-pour-une-zone-logistique-public/)

Selon deux articles de presse dont nous avons eu connaissance, l’opération se préciserait (mais toujours information sur les bénéfices pour le couple présidentiel et ses enfants). On ne nous dit pas si les terres ainsi transmises à l’Egypte pourront abriter une base militaire, une de plus à Djibouti et pas non plus, s’il s’agit de faire contrepoids à l’Ethiopie, qui avance sur son projet de liaison ferrée avec le port de Berbera (pour ne plus être dépendante de Djibouti) !!!

1 – Article French.china.org
(http://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-02/08/content_74447354.htm)
++ L’Égypte espère créer à Djibouti une zone franche d’activités logistiques
Jeudi, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a rencontré son homologue djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, au sujet de la création à Djibouti d’une zone franche égyptienne d’activités logistiques, a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Leur rencontre s’est tenue en marge des réunions préparatoires du 32e sommet de l’Union africaine, qui se tiendra les 10 et 11 février dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, et qui sera présidé par l’Égypte.

« Le projet cherche à dynamiser les économies des pays de la Corne de l’Afrique, à attirer des investissements égyptiens à Djibouti et à faire progresser les échanges commerciaux entre les États de la région », a écrit le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, dans le communiqué.

M. Choukri a salué l' »étape positive » franchie dans les relations entre l’Égypte et Djibouti, et a souligné que son pays veut resserrer leurs liens bilatéraux dans différents domaines.

Les deux ministres ont également évoqué les questions régionales d’intérêt commun, notamment les situations chaotiques au Yémen et en Somalie, ainsi que la sécurité des eaux qu’ils partagent en mer Rouge, a ajouté le porte-parole égyptien.

Ils sont également convenus de la nécessité de parvenir à la stabilité dans la région de la Corne de l’Afrique et à la réalisation de l’intégration entre les pays de la région grâce à un programme de coopération en faveur du développement.

2 – African Daily Voice
https://africandailyvoice.com/2019/02/08/egypte-attend-creation-zone-franche-logistique-djibouti/
L’Egypte s’attend à la création d’une zone franche logistique à Djibouti

NEWSROOM (ADV) – Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a rencontré jeudi son homologue djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, et ont discuté de la création d’une zone franche logistique égyptienne à Djibouti, ont rapporté des médias locaux.

Leur réunion s’est tenue en marge du 32ème sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, les 10 et 11 février.

“Le projet vise à relancer les économies des pays de la Corne de l’Afrique, à attirer les investissements égyptiens à Djibouti et à accroître les échanges commerciaux entre les États de la région”, a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez.

M. Shoukry a salué “le saut positif” dans les relations entre l’Égypte et Djibouti, soulignant que son pays était désireux de renforcer leurs relations bilatérales dans divers domaines.

Les deux ministres ont également discuté de questions régionales d’intérêt commun, notamment les situations chaotiques au Yémen et en Somalie et la sécurité de leurs eaux partagées de la mer Rouge, a fait savoir le porte-parole égyptien.

Ils ont également convenu de la nécessité de parvenir à la stabilité dans la Corne de l’Afrique et de réaliser l’intégration entre les pays de la région par le biais d’un programme de coopération en vue d’un développement commun.