31/12/2021 (Brève 2010) TRENTE ANS DE L’ARDHD : LES TROIS ORDRES PRESTIGIEUX

=> Le ridicule ne tue pas, mais l’humour fait parfois pire !

Depuis le lancement de son domaine https://www.ardhd.org, l’équipe de l’ARDHD tient à jour les listes des heureux élus dans l’ordre qui leur est réservé en fonction de leurs mérites personnels :

++L’ORDRE des BROSSES à RELUIRE (https://www.ardhd.org/ordre-des-brosses-a-reluire/) honore celles et ceux qui se sont dévoués (et parfois même sacrifiés) pour défendre Guelleh, sa politique et justifier toutes les violations des Droits de l’Homme qu’il commet et surtout qu’il fait commettre. La forme humoristique de façade, permet à l’équipe de faire passer les messages et d’attirer le regard des autres (souvent un regard de commisération….)

++ L’HOMME ou la FEMME de la SEMAINE (https://www.ardhd.org/personnage-de-la-semaine/). Les élus sont cooptés par une Assemblée composée exclusivement d’obligés de la famille Guelleh. Peuvent prétendre à être intégrés, celles et ceux qui ont commis des actes répréhensibles contre des citoyens djiboutiens, celles et ceux qui ont harcelés leurs compatriotes ou qui, en vertu de leur pouvoirs actuels, ont outrepassé manifestement les prérogatives qui seraient les leurs dans un pays démocratique. Nous avons noté que la nomination a permis, dans la majorité des cas, de faire cesser, au moins provisoirement, les violences inadmissibles auxquelles se livraient ces personnages.
++ L’ORDRE des BOURREAUX. (https://www.ardhd.org/ordre-bourreaux-criminels/) Cet Ordre, le préféré de Guelleh, rassemble celles et ceux qui sont responsables d’actes de torture contre leurs concitoyens sans défense. La liste n’est pas encore exhaustive, mais ils sont désignés pour la Justice pénale internationale et leurs hauts faits de violence impardonnable sont consignés dans nos archives pour être remis à cette justice, le jour venu.
Certains ont même réussi à être coopté plusieurs fois dans un ordre et même parfois dans deux ordres différents. Citons, par exemple, les cas
– d’Ali Moahmed Abdou, alors en charge de la Commission « Maison » des Droits de l’Homme qui a tout fait pour tenter maladroitement de nous faire croire que le régime de Guelleh était un Etat de Droit.
– Ou pire poison encore, La Miss, Lamisse Mohamed Saïd, promue du statut de juge à celui de procureur, qui pourfend les opposants et les défenseurs d’une libre expression en les maintenant en prison et sous la torture.

C’est à Roger Picon que nous devons toutes les prestigieuses décorations qui sont remises aux heureux cooptés, par de hautes personnalités et même parfois par Guelleh lui-même.
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont le sens de l’humour et qui se sont régalés-