30/01/2022 (Brève 2028) TRENTE ANS DE L’ARDHD : COMBAT POUR LA LIBERATION D’AMIR ADAWEH ROBLEH

En octobre 1999, RSF publiait un communiqué dans lequel il signalait la disparition inquiétante du journaliste Amir Adaweh Robleh, « rédacteur en chef du journal La République, l’organe du Parti national démocratique (PND, opposition) « , et de sa possible incarcération soit en Ethiopie, soit à Djibouti.

Le 22 décembre de la même années, Mme Saïda Barreh Fourreh, de la famille d’Aden Robleh et représentante du PND en Europe écrivait à l’Ambassadeur d’Ethiopie auprès de la France, pour lui demander
les raisons de son incarcération depuis 6 mois, dans des conditions atroces à Harare en Ethiopie et pour lui signaler que son état de santé s’était terriblement dégradé et que son pronostic vital était engagé.

L’équipe de l’ARDHD s’est mobilisée en faveur de ce journaliste et a alerté ses différents contacts. Il a été finalement libéré par les Ethiopiens le 1er juin 2000, mais ces derniers refusaient de lui accorder les soins médicaux dont il avait besoin en urgence absolue.

Le 7 juin 2000, comme à leur attitude criminelle, les autorités éthiopiennes extradent Amir Adaweh Robleh vers Djibouti où l’attendaient les forces de gendarmerie pour l’incarcérer (inutile de dire une nouvelle fois « comme d’habitude »). Mis au secret pendant 5 longs jours, il sera finalement libéré le 12 juin 2000.

Grâce au soutien financier et diplomatique de RSF, Amir Adaweh Robleh pourra venir en France où il sera soigné. Très rapidement et sans prévenir, il ira à Bruxelles et nous avons appris qu’il avait (lui aussi !!) retourné sa veste, puisqu’il était nommé Premier Conseiller de l’Ambassade de Djibouti en Erythrée. Malade, il sera soigné en France où il sera nommé conseiller de l’Ambassade. Il décédera des suites de sa maladie le 21 juin 2013 à Puteaux.