Dans cet entretien de 35 min environ, Mohamed Kadamy, Président du FRUD s’exprime :

– sur la situation à Djibouti et en particulier sur les souffrances des populations locales, pénurie plus ou moins organisée de l’eau, blockus des importations de certaines denrées distibuées « monopole’ par la société du fils du Président ; en particulier lait et pates et interdiction de l’implantation de centres de soins ….

– Sur les atteintes aux Droits de l’Homme, les arrestation, les extraditions et les incarcérations illégales, avec des mesures invraissemblables de banissement, y compris de mineurs…

– Sur la situation internationale, en particulier dans la Corne de l’Afrique, mais aussi des accords avec les puissances intallées militairement sur place, en particulier la France, les USA et la Chine, qui représentent pour Kadamy un risque majeur. Il insiste aussi sur la nécessité pour Guelle d’assurer sa succession par des membres de sa famille.
Le maintien de la souverenaité nationale requiert obligatoirement un équilibre entre les forces armées installées dans le pays.
Il évoque le Gel par l’Afrique du Sud des avoirs de la famille Guelleh, pour des montatns qui dépasseraient le milliard de US$. La Suisse pourrait aussi prendre une décision semblable ….

– L’oppostion politique et ses éventuelles responsabilités dans le maintien de la dictature. On ne peut pas faire l’économie d’une transition : la charte de transition a été signée par de nombreux partis d’opposition, des association et des personnalités : c’est un point fondamental, qui montre la nécessité de combattre la dictature familiale. Le FRUD prend sa part de responabilité pour mettre un terme à un régime qui devient de plus en plus violent et répressif.
Un régime à orientation clanique ne fonctionnera pas. Il faut un état ouvert à toutes et à tous, où chacun puisse exprimer son point de vue.

– La désignation du FRUD comme organisation terroriste, décrétée par Guelleh, mais non avalisée par aucune puissance occidentale (France, USA, Europe, ONU) n’a qu’un effet : celui de permettre au régime d’arrêter et d’incarcérer des innocents.

– Djibouti est aujourd’hui à la croisée des chemins, tant sur le plan régional qu’intérieur.

– EN CONCLUSION, Mohamed Kadamy estime que l’action armée du FRUD sera nécessaire pour mettre un terme à la dictature, mais que la volonté des populations et l’action des différentes forces : AND, GR, Gendarmeir, Police, … sont nécessaires et indispensables pour atteindre cet objectif. D’OU SON APPEL SOLENNEL à l’ensemble de la population.