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04/12/2013 (Brève 319) Finalement ce soir, Guelleh est de nouveau annoncé officiellement au Sommet de l’Elysée. Une erreur du protocole français ou la marque d’un certain flottement entre les deux Présidences.

Finalement et aux dernières nouvelles, Guelleh devrait bien assister au Sommet de l’Elysée. Dans une première liste qui avait été remise récemment aux journalistes accrédités, la délégation djiboutienne avait été indiquée comme absente,

Ce soir, nous apprenons, que Guelleh sera présent (Que les obligés alimentaires, souvent faux-réfugiés se rassurent, car ils pourront louer les vertus du P’tit Pharaon au cours des manifestations organisées par le Joueur de Pipeau, Rachad Farah, avec l’argent des contribuables djiboutiens…).

Y aurait-il eu une petite confusion au niveau de l’oganisation et/ou du protocole (cela paraît peu probable quand même). Si ce n’est pas le cas, on ne peut pas exclure un certain flottement entre Djibouti et la France. Pour quel motif ???

Nous rappelons que dès ce matin, nous avions annoncé que Guelleh s’était envolé depuis l’aéroport de Djibouti… ce qui laissait supposer qu’il allait bien participer.

13/10/05 (B319) La blague du jour ! (Lecteur)

Quelqu’un rencontre Aref, par hasard, à Paris. Il le reconnaît et l’arrête pour le saluer, puis il demande : "Mais pourquoi, tu vas plaider contre Schaal, qui a tant fait pour toi depuis 1991 et qui t’a tant soutenu ?"

Aref lui répond : "Mais c’est très simple … Jean-Loup Schaal ne m’a proposé de venir témoigner en sa faveur. C’est totalement de sa faute. Je ne voulais pas manquer ce procès,. et donc je n’avais pas d’autre choix que d’y aller pour le compte de Zakaria, qui lui, me l’a demandé en bonne et due forme." CQFD

13/10/05 (B319) La diffusion de notre communiqué de presse commence à faire tâche d’huile … dans les médias spécialisés. Extraits sonores d’une émission de Radio-Méditerrannée à ne pas manquer sur le site Survie Media-Info (ARDHD)

1 – Site Assassinats de Coopérants
Lien : http://assassinatsdecooperants.ouvaton.org/article.php3?id_article=3737

Nous vous recommandons vivement d’écouter les enregistrements de l’émission Raido-Méditerrannée, pour mieux comprendre l’affaire Borrel !

Lien : http://www.survie-media.info/

A écouter les extraits radio qui sont présentés sur le site Survie Média-Info.
Choisir le lien SURVIE-RADIO et la rubrique « Affaire Borrel, Affaire d’Etat ». Cinq extraits sont disponibles. Ils sont toujours d’actualité et ils vous éclaireront sur les instructions en cours devant le Tribunal de Paris et la Cour de Versailles. « La vérité est en marche, même contre la raison d’Etat (Me Olivier Morice)

2 – Gouvernement en Exil / GED
Lien : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courB437_01.htm

3 – Uguta – Toosa
Lien : http://www.uguta.org

4 – Libération Afrique
Lien :
http://www.liberationafrique.org/rubrique.php3?id_rubrique=41

13/10/05 (B319) La vieille habitude ioguiste (1) de faire de tout mensonge d’État une vérité indiscutée montre l’abîme qui sépare la logique du pouvoir autocratique djiboutien de celle des opinions démocratiques.(Lecteur)

Un débat ? Devant tant de malheur !

Les organes de propagande d’iog – La Nation et l’Adi (2) – préfèront asséner
des vérités indiscutables afin de mieux enfermer ceux qui les discutaient –
RFI, TFI et autres – dans la posture de polémistes au cour de pierre ou de
complices dévoyés à la cause de l’ennemi – la France.

Puisqu’il s’agit de la mort d’un juge que ces deux organes répandraient en
notre nom, les Djiboutiens ont le droit de savoir la vérité et le droit de
ne pas accepter que ces derniers leur refusent les moyens de penser contre
la volonté de leurs gouvernants.

La Nation et l’Adi avaient expliqué : « Ceux qui mettent en cause les
autorités djiboutiennes veulent déstabiliser la RDD ».
Tragique et criminelle manipulation de la part des autorités djiboutiennes.
Entre tragique et grotesque, à quel saint se vouer ?

La nécessité d’une analyse asymétrique s’impose en effet : RFI, TF1, ne
visent pas la population djiboutienne alors qu’IOG s’en fait le porte-parole
? Lui avait-elle délégué ?

Avait-il cette légitimité morale et politique ?
Pas sûr.

Et l’on frôla la caricature quand la RTD, d’une dociliité ioguiste pourtant
toujours prise en défaut, dénonça en les médias français « un formidable
outil de propagande ».

Mr "I", un journaliste djiboutien, déclare que « sans le totalitarisme du
monopole d’État sur la communication audiovisuelle à Djibouti, certains
d’entre-nous ne seraient peut-être jamais partis au loin pour y être réduits
à faire n’importe quoi pour survivre ». Triste constat !

Les professionnels des médias sont nombreux à fuir aujourd’hui Djibouti pour
échapper à l’intolérance et au comportement dictatorial d’IOG. Ces organes sont une arme à sa solde. Mal informée, la population djiboutienne est forcément partisane.

On l’a compris : la bonne propagande de La Nation et de l’Adi, c’est de
savoir appâter les Djiboutiens devant le souvenir de très vieilles histoires
sans images (le colonialisme) et l’imagination de conséquences encore
inimaginables – et forcément dépourvues d’images, qui charirent une émotion
mille fois plus ductile que l’intelligence.

Cette dictature qui n’a plus de bornes aujourd’hui, qui a tout investi, en
particulier les modes de pensée si bien mis en place, dont l’empreinte est
partout, prête à tout s’adjuger.

Mais, en vérité, tout ne lui appartenait-il pas déjà ?
Hors du club ioguiste, point de salut.

Il a su imposer sa philosophie sans avoir dû vraiment la formuler ni même
élaborer de doctrine.
Imagine-t-on ce que les Djiboutiens éprouvent dans la lenteur des journées
qui traînent à n’avoir droit à rien de ce qu’on leur expose comme composant
la vie ?

Ils ne sont pas des despotes qui auraient inventé cette dictature
et éradiqué cette liberté qui leur fait tant défaut, comme à leurs familles
?

Leur existence fonctionne comme un cauchemar vague et sans fin, issu d’une
société sans eux, de plus en plus fondée autour de leur rejet plus ou moins
implicite.

Destins annulés, jeunesse détériorée. Avenir aboli.

Exclus d’une société basée sur un système qui ne fonctionne plus, mais hors
laquelle il n’y a ni salut, ni statut. Du moins dans l’illégalité.

De qui se moque-t-on ?

De ces répudiés, de ces laissés pour compte jetés dans un néant social.
De ces oubliés-là, abandonnés, proscrits. Hors jeu !

Ayant ainsi neutralisé chez RFI, TF1 la possibilité de préjuger, La Nation
et l’Adi vont dénier la possibilité de parler « d’assassinat », réutilisant,
pour conclure, cette étape de leur prise de parole (s’agissant techniquement
d’une péroraison), le recours à la peur et à l’autorité « vise à
déstabiliser la RDD ».

Je constate l’abondance et l’enchevêtrement de procédés manipulatoires que
ces deux organes enchaînent sans répit. Tantôt l’Adi a recours ici à un énoncé de faits qu’elle présente
immédiatement comme non connus du public puisque les médias n’en ont pas
parlé. Plus loin, elle reprend alors, sur le mode de la répétition « suicide» thème déjà utilisé.

Nul besoin pour l’Adi de le déveloper longuement, chacun l’a déjà entendu
des milliers de fois.

Cet amalgame permet d’ouvrir une chaîne de fausses causalités, qui va lier
entre eux les Djiboutiens et les Français (en réalité les commanditaires de
cet assassinat et la justice française).

La situation ainsi manipulée est complètement retournée – le juge Borrel
parce qu’il s’est suicidé, Elisabeth [son épouse, ndlr] n’a plus qu’à s’en
prendre à elle-même.
Le recours à la peur alterné avec la séduction démagogique illustre bien le
message manipulatoire. La Nation, l’Adi auront-elles le courage, le génie de dénoncer tous les
effets pervers de cette dictature ?

Que peuvent les djiboutiens attendre d’elle (dictature) ?
Que peuvent-ils attendre de l’avenir ? Avenir sans projet ?

Un avenir qui leur réserve « chomage », « misère », « rejet » ? Le sentiment d’être inutiles ou, même, parasitaires ?

Des virtuoses de l’exclusion !

Quand tiendront-elles compte, non pour s’en indigner ou s’y opposer, mais
pour en repérer la logique ?

Combien de temps leur faudra-t-il pour s’en éveiller ?

Hélas, à Djibouti on peut-être émigré, immigré sur place ; être par
pauvreté, en exil dans son propre pays. Et cela, encore une fois, La Nation ou l’Adi ne le disent pas !

Ces malheureux Djiboutiens n’étaient pas fabriqués pour devenir des
misérables, des affamés, des victimes, mêmes s’ils y étaient destinés.
Combien sont-ils à déplorer le fait que la citoyenneté ait été vidée de son
contenu ? Reste-t-il un être humain sur la terre qui ait encore l’illusion
du contraire ?

Ils sont rejetés sur les bords de la route, qui ne mène plus aux mêmes
lieux.

Où conduit-elle ? Nul ne sait.

Lutte comparable à celle menée pour sa vie par la chèvre pathétique de
Monsieur Seguin ?

Il est certes question, ici encore, d’un côté de ne pas périr, de l’autre,
d’assouvir un appétit inextinguible. A comparer nos situations, on peut se demander quelle devrait être la
réaction de l’opinion occidentale face aux discours de leurs politiciens sur« les droits de l’Homme, la démocratie et la liberté ». Quelle confiance
leur accorder quand les djiboutiens les voient pour des raisons d’intérêts
économiques, géostratégiques, collaborer avec les régimes les ignobles, les
plus terroristes et les plus corrompus ?

On soutient des dictatures qui étouffent leurs peuples et les oppositions
sous une répression quotidienne.

Dire de si belles choses, en faire ou en laisser faire de si noires.

On le savait, on le disait, on le voit confirmé tous les jours : ce sont les
intérêts géostratégiques qui ont un prix, le droit d’un peuple, son choix et
sa liberté seront sacrifiés sur l’autel de l’intérêt ou pour parler comme
l’ancien ministre de l’Intérieur, Pasqua, au nom de la raison supérieure de
l’État.

La notion de démocratie et l’idéal de liberté sont, dans la pratique, vidés
de leur contenu. A qui donc faire confiance ?

Imposer un tel ordre dictatorial à Djibouti et continuer à user des notions
de « droits de l’Homme » et « démocratie » c’est faire mentir les mots et
dévoiler les hypocrisies. Il faut faire le compte aujourd’hui de l’horreur provoquée par l’endettement de Djibouti et par l’asservissement général qui en découle et il faut, de la
même façon, prendre la mesure de l’écart qui existe entre les beaux discours
parsemés de références à la grandeur de l’islam et les pratiques financières
les plus troubles et les moins avouables.

L’hypocrisie est totale. L’air est à la démission.

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(1) [Ndlr] "Ioguiste", de la politique de "IOG", celui dont certains ne
prononcent plus le nom : Ismaël Omar Guelleh, président de la République de
Djibouti.

(2) [Ndlr] La Nation, bi-hebdomadaire gouvernemental ; ADI, Agence
djiboutienne d’information.

13/10/05 (B319) Le Nouvel Observateur : AFFAIRE BORREL – Le procureur de Djibouti convoqué à Versailles (Info transmise par un lecteur)

_________________________ Note de l’ARDHD
L’affaire rebondit ? Et (coïncidence ?) à la veille du procès du 18 octobre dont l’audience pourrait réveiller certains souvenirs difficiles qui pourraient hanter les jours et les nuits des proches du régime.

Pourtant cette convocation a été relativement discrète puisque nous ne l’apprenons qu’aujourd’hui dans cette information du Nouvel Observateur. Malgr tout, elle confirme ce que nous avions annoncé depuis plusieurs semaines : à savoir la convocation de Djama Grandes Oreilles et d’Hassan Saïd.

Comme nous l’avions écrit, nous estimions qu’il était envisageable que Guelleh, lors de son bref séjour à Paris, avant de partir pour la réunion de l’anniversaire de l’ONU, ait négocié l’affaire Borrel, contre l’abandon de ses vieux amis : Hassan Saïd et Djama Souleiman, qu’il pourrait laisser tomber comme de vieilles chaussettes, sans utilité désormais. (à suivre)
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Djama Souleiman doit être entendu, le jeudi 13 ocotobre, sur une éventuelle subornation de témoins dans l’affaire du décès, en 1995, du juge français Bernard Borrel.

Nouvel épisode dans l’enquête sur « l’affaire Borrel ». Le procureur de la République de Djibouti, Djama Souleiman, est convoqué jeudi 13 octobre en France. Il sera entendu par un juge d’instruction de Versailles sur une éventuelle subornation de témoins dans l’affaire du décès, en 1995, du juge français Bernard Borrel, selon une source judiciaire.

Une autre personne doit également être entendue jeudi. Il s’agit du chef des services secrets djiboutiens Hassan Saïd, convoqué dans l’après-midi, conformément à une décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles du 7 janvier qui avait ordonné son audition.

Fin septembre 2004, le procureur de la République de Djibouti ne s’était pas présenté au palais de justice de Versailles. Il était convoqué au titre de témoin assisté.



Aspergé d’essence




La plainte instruite à Versailles a été déposée en novembre 2002 par Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel, dont le corps avait été découvert le 19 octobre 1995 à 80 kilomètres de Djibouti, aspergé d’essence et à moitié brûlé.

Elisabeth Borrel suspecte le magistrat djiboutien d’avoir fait obstruction à l’enquête menée en France sur les circonstances du décès de son mari.

Alors que l’enquête djiboutienne avait conclu à un suicide par le feu, celle menée en France privilégie la thèse de l’assassinat. Elle est alimentée par des expertises indiquant notamment qu’il est vraisemblable que le magistrat ne se soit pas immolé par le feu mais que son corps inerte ait été aspergé d’essence.

© Le Nouvel Observateur

13/10/05 (B319) Le Nouvel Observateur : Revirement à Versailles ! Djama pose un lapin à la Justice française.

_____________________________ Note de l’ARDHD
Comme l’on pouvait s’y attendre, ni Djama Souleiman, ni Hassan Saïd ne se rendront aux convocations de la Justice française. Grands habitués des « lapins judiciaires », ils pratiquent la politique de la chaise vide, ce qui conforte chacun dans le fait qu’ils ont des choses à se reprocher et que Guelleh en a peut-être plus qu’eux.

Certains affirment même que c’est l’une des raisons pour lesquelles il aurait tant de mal à s’endormir le soir ?
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Science fiction ou prémonition ?

Dialogue futuriste ?



Hassan :
alors on se décide à entrer pour rencontrer la Juge ?

Djama :
si tu y tiens vraiment, mais tu connais

les risques. Je ne te les ai pas cachés ..!

Hassan :
c’est vrai ! Mais IOG nous l’a demandé

et on touchera une grosse indemnité …

Djama : Cela évitera la crise diplomatique avec Paris et en servant de fusibles, on protègera IOG, qui a promis de tout faire pour nous éviter la taule …

Hassan : Tu y crois vraiment ?

Dès le 12 septembre 2005, nous avions anticipé la situation d’aujourd’hui à notre façon humouristique ..

Un mois après, ce n’est plus de la science fiction : c’est la triste réalité.



Lien : http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20051012.OBS1994.html



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Le procureur de Djibouti absent à Versailles





NOUVELOBS.COM | 13.10.05 | 17:47



Le procureur de la République de Djibouti, mis en cause dans l’affaire Borrel, ne s’est pas présenté jeudi chez un juge d’instruction de Versailles.

Revirement de dernière minute dans l’affaire Borrel. Djama Souleiman, procureur de la République de Djibouti et le chef des services secrets djiboutiens Hassan Saïd ne se sont pas présenté jeudi 13 octobre chez un juge d’instruction de Versailles.

Les deux hommes devaient être entendus sur une éventuelle subornation de témoins dans l’affaire du décès, en 1995, du juge français Bernard Borrel, selon une source judiciaire.

Déjà fin septembre 2004, le procureur de la République de Djibouti ne s’était pas présenté au palais de justice de Versailles. Il était convoqué au titre de témoin assisté. L’audition du chef des services secrets djiboutiens faisait suite à une décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles du 7 janvier.



Aspergé d’essence



La plainte instruite à Versailles a été déposée en novembre 2002 par Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel, dont le corps avait été découvert le 19 octobre 1995 à 80 kilomètres de Djibouti, aspergé d’essence et à moitié brûlé.

Elisabeth Borrel suspecte le magistrat djiboutien d’avoir fait obstruction à l’enquête menée en France sur les circonstances du décès de son mari.

13/10/05 (B319) Le renvoi de Madame Safia Otokoré de la Mairie d’Auxerre, pour diverses raisons, jette un trouble au sein du Parti socialiste ? (En anglais- Transmis par un lecteur)

Row over égalité as socialist mayor sacks female deputy

By Colin Randall, in Paris

(Filed: 13/10/2005)

The dismissal of a Djibouti-born woman as a deputy mayor has provoked a bitter row in France’s socialist party and cast doubts over its commitment to égalité.


Safia Otokoré, 35, a rising star of the Left, says she was the victim of male chauvinism when forced out of her post in the town of Auxerre. Some supporters suggest the affair could also have racial overtones.


Mrs Otokoré believes that her growing prominence in the party prompted a change in the attitude of the town’s socialist mayor, Guy Férez.


« From one day to the next, I became undesirable because I was overshadowing him, » she said. « He could not accept it and that is sexist. »


Mrs Otokoré, a member of the party’s national executive and the Burgundy regional council, was voted out of office by councillors two weeks ago at Mr Férez’s request. He denies that it had anything to do with racial or sexual discrimination, saying he simply lost confidence in her.


He also accuses Mrs Otokoré of repeated absences and a brusque working manner, citing three cases of insulting comments to other members. His office says she was absent from 21 of 23 meetings.


A colleague suggested that Mrs Otokoré mixed politics and showbusiness, saying: « It is not meant to be Star Academy. »


A delegation of influential female Left-wingers have protested to the party leader, François Hollande.


Mrs Otokoré said: « I have done an enormous amount of work, especially among young people, in Auxerre. I have missed meetings but that is because they clashed with my national party duties in Paris. »


Mrs Okotoré, a Muslim, grew up in a poor Somalian family in Djibouti. She moved to France 12 years ago.


27 September 2005: Sexist jibes greet Socialist woman’s quest for Elysée

13/10/05 (B319) Les archives s’ouvrent (et ce n’est qu’un début). Extrait du Populaire N°65 du 7 août 1997 (Transmis par un lecteur)

Une telle question nous a été inspirée par une polémique autour du fameux défilé militaire du 27 juin dernier qui n’en finit pas de se faire parler dans la presse gouvernementale.

Le hic d’une éventuelle brouille entre les hauts galonnés de notre Armée Nationale, fut une mise au point du Chef d’État-major général des armées, le Général Fathi en personne au Progrès, l’organe du R.P.P. du lundi 21 juillet dernier, soit 3 semaines après la parade marquant la décennie.

Le Chef en chef de l’Armée, entendait manifester son extrême indignation au directeur de la publication sur sa couverture du défilé militaire : “Il est vraiment regrettable de constater que cet évènement majeur des festivités commémoratives de notre deuxième décennie d’existence n’incarne aucune signification pour votre publication”.

Ainsi avait réagi le général en poursuivant sa réponse par ces termes : “La brièveté de votre article et les erreurs relevées renforcent notre conviction. Non seulement les clichés illustrant votre compte rendu succinct datait de 1995, mais de plus votre article relatait faussement que le LT/Colonel Omar Bouh assumait le rôle de commandant des troupes”.

Franchement, s’était empressé le général à l’endroit du directeur de la publication du R.P.P., votre hebdomadaire est en retard d’une année (si le compte rendu en question datait de 1995, c’est donc un retard de 2 ans. C’est même pire M. ldriss Arnoud. N.O.R.L.).” L’auteur de cet article confond avec le général sûrement absent de cette cérémonie (pour confondre le LT Colonel Omar Bouh et le Colonel Zakaria, il faut “être d’une myopie avancée N.D.R.L.), et dédaignant de fournir une once d’effort pour suivre les éditions télévisées, s ’est juste donné la peine de reproduire l’article de l’année dernière.

Dommage pour un journal de votre envergure”. Décidément nous ne sommes pas le seul (Le Populaire) à s’indigner du laxisme de notre confrère, cette fois-ci l’objet d’une sacrée savonnade de la part du Général Fathi lequel n’a pas marqué de rappeler à ldriss Arnoud les qualités du Colonel Zakaria qu’il aurait désigné en personne en ces termes sibyllins: “en ma qualité de Chef d’État-major, Général des Armées, j’ai l’honneur de vous informer qu’en vue de réaliser une prestation à la hauteur du digne évènement célébré, j’ai désigné le Colonel Zakaria Cheik Ibrahim chef d’État-major de la D éfense pour d’une part assurer préparation minutieuse de cette mission et d’autre part assumer la noble tâche de cm mandant de troupes.

Grâce à sa compétence, sa détermination sa persévérance et surtout grâce à ses qualités d’organisateur, le Colonel Zakaria est arrivé, avec aisance à un résultat dépassant de loin les espérances. Sa prestation personnelle ô combien exemplaire, demeurera à jamais graver dans les mémoires. S’imprégnant du dynamisme et de la rigueur de leur chef, les militaires réalisent une démonstration remarquée et remarquable”.

Voilà en tout de quoi donner du baume au
cœur à celui dont le progrès a gommé.

Et la conclusion
du général n’est du tout de quoi réjouir notre ami du
progrès et qui reçoit ainsi une leçon sur le métier:
En conclusion, votre article sur le défilé, véhiculant
des informations erronées, discrédité l’image et le
renom de votre publication auprès de vos lecteurs. Il
appartient de redorer votre blason en actualisant vos informations. Sans avoir la prétention de vous prodiguer des recommandations, il s’avère toute foi nécessaire que vos différents reporteurs sa-
chant que la couverture médiatique d’un évènement
exige en autre une présence physique réelle et un
esprit éveillé”.

Mais cette cinglante et sans ménagement réponse du général n’a pas été sans une
réponse de la rédaction- laquelle par sa position avant
le droit de réponse dénotant une fois de plus la
violation du progrès de la déontologie- mérite d’être
souligné: “… le rituel du défilé immuable et suranné a
donné l’impression du déjà vu et que les défilés se
suivent et se ressemblent. Les photos vieilles de 2
ans ont naturellement fâché le Général Fathi. Désolé pour le Général Fathi, désolé pour l’institution Sérieuse qu’est l’A.N.D., des raisons techniques et une course contre le temps les ont rendues incontournables…”.

Voilà en tout cas une réponse digne d’ébranler les épaules étoilées du Général Fathi qui, au matin de la cérémonie de la parade militaire n’avait pas à leurs places et lieux, les attributs de pouvoir de général… ses épaulettes, du moins un certain assez long du moins pour qu’on le remarquât quoi qu’il en soit, la polémique entre l’organe du R.P.P. de Gouled et le haut-commandement de I’A.N.D. ne s’était pour autant estompée.

Pour preuve on a eut à revivre ce “défilé historique” sur toute la deuxième page de “La Nation”, l’édition de la semaine dernière (29juillet1997) un très long reportage avec des photos signés par le service de l’information de l’A.N.D. Six semaines après, les prouesses et les ardeurs de la troupe “s’imprégnant du dynamisme et de la rigueur de leur chef. Après sa longue diffusion en direct sur
le petit écran (TV)), cette rediffusion écrite en différé 6
semaines plus tard dans “La Nation” est certainement la
réaction du général Fathi à la réponse du Progrès lequel
a du faire appel aux bons services de l’autre organe
hebdomadaire gouvernemental. Quoi qu’il en soit, le Progrès a délibérément engagé le flou sous les injonctions de
l.OG, qui cherche à sacrer Omar Bouh, Génèral.

Le général
Fathi et le colonel doivent comprendre que c’est une affaire
de famille et que le pauvre ldriss Arnaoud n’a agit que sur
ordre.