13/10/09 (B520) Yémen Express (8 articles en Français)
_______________________ 8 – Le Matin (Maroc)
Crise humanitaire au Yémen :
L’Unicef «de plus en plus alarmée»
Par : Abdallah Darkaoui
L’Unicef est «de plus en plus alarmée» par la situation qui prévaut actuellement dans le nord du Yémen, a indiqué, mardi à Genève, Mme Véronique Taveau, porte-parole de l’Unicef, précisant que deux mois après la reprise des combats dans cette région, l’accès
________________________ 7 – Romandie News avec AFP
Yémen: l’hôpital iranien à Sanaa fermé, soupçonné de liens avec les rebelles
L’hôpital iranien de Sanaa a été fermé mardi devant les malades, les autorités le soupçonnant d’aider les rebelles chiites pourchassés depuis deux mois par l’armée dans le nord du pays.
L’hôpital, un bâtiment de cinq étages, qui compte parmi son personnel 120 employés dont huit Iraniens, a été encerclé par les forces de l’ordre et a cessé de recevoir les malades, selon un journaliste de l’AFP sur place.
Officiellement, on indique que l’hôpital est soupçonné de servir d’officine pour les services de renseignement iraniens, par lequel transitent des aides financières aux rebelles zaïdites de confession chiite.
Les autorités yéménites ont accusé "certaines parties en Iran" de soutenir les rebelles, ce que nie Téhéran, dont les médias montrent toutefois de la sympathie pour la cause des zaïdites.
D’autres sources au ministère des Wakfs (biens religieux) auquel appartient le bâtiment de l’hôpital ont expliqué que la fermeture de l’établissement avait été décidée après un gros retard dans le règlement du loyer.
L’hôpital a accumulé, selon elles, des loyers impayés de 28 millions de dollars.
L’établissement offre des services à des prix attractifs souvent moins élevés que ceux des hôpitaux publics ou d’autres établissements privés.
________________________ 6 – CCTV (Chine)
Yemen : l´ONU appelle au cessez-le-feu
Un haut représentant de l’ONU a appelé à un cessez-le-feu entre le gouvernement du Yemen et les rebelles du Nord, afin de permettre l’acheminement des vivres pour les réfugiés. Un convoi est déjà arrivé au Yemen mais sa livraison avait dû être reportée.
Le premier convoi d’aide humanitaire aux réfugiés yéménites est finalement arrivé dans le Nord du pays via l’Arabie Saoudite. La livraison a dû être reportée de deux jours en raison des combats qui font rage entre les rebelles et les forces gouvernementales.
200 tentes, des couvertures et des matelas ont été fournies aux réfugiés à Saada. La province a connu de nouveaux échanges de coups de feu depuis le mois d’août. L’armée a lancé une grande offensive contre les positions rebelles.
Sultan Khilji – Officier de protection du convoi de l’ONU
"La situation n’est pas bonne en raison de l’isolement de la région. La seule assistance possible est celle qui vient d’Arabie Saoudite. Mais dans cette région, la situation est très mauvaise."
Dans la capitale yéménite, Sanaa, le coordinateur des opérations onusiennes a appelé les deux parties au conflit à faire attention à ne pas blesser de civils et à respecter les droits de la population.
John Holmes Coordinateur de l’ONU
"Je voudrais saisir cette occasion pour rappeler à toutes les parties au conflit qu’il existe une obligation impérieuse de faire tout pour sauvegarder les civils en temps d’hostilitées déclarées. Ils doivent respecter les lois internationales sur l’aide humanitaire et les droits de l’Homme."
Les agences humanitaires préviennent qu’une crise humanitaire pourrait avoir lieu au Yemen.
On estime déjà que 150 mille personnes ont fui les combats depuis l’insurrection des rebelles en 2004.
Wang Weisen, CCTV
________________________ 5 – Le Figaro avec AFP
Un convoi d’aide entre au Yémen, l’ONU réclame une trêve
Les Nations unies ont invité le gouvernement yéménite et les insurgés chiites du nord du pays à conclure une trêve pour permettre l’acheminement de l’aide internationale aux réfugiés. Un convoi de l’ONU a toutefois pu entrer sur le territoire yéménite.
Le convoi, bloqué pendant plusieurs jours à la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen, a pu franchir la frontière dimanche. Composé de trois camions, il transporte 200 tentes, des couvertures et des matelas destinés à 300 réfugiés de la province de Saada.
John Holmes, coordinateur de l’ONU pour l’aide d’urgence aux réfugiés, a déclaré aux journalistes qu’il avait réclamé lors d’une réunion avec des responsables yéménites à Sanaa "un cessez-le-feu pour raisons humanitaires".
Depuis le début de l’insurrection chiite en 2004, plus de 150’000 personnes ont été chassées de chez elles par les combats.
________________________ 4 – Romandie News (Ch) avec ATS
Un convoi d’aide entre au Yémen, l’ONU réclame une trêve
Les Nations unies ont invité le gouvernement yéménite et les insurgés chiites du nord du pays à conclure une trêve pour permettre l’acheminement de l’aide internationale aux réfugiés. Un convoi de l’ONU a toutefois pu entrer sur le territoire yéménite.
Le convoi, bloqué pendant plusieurs jours à la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen, a pu franchir la frontière dimanche. Composé de trois camions, il transporte 200 tentes, des couvertures et des matelas destinés à 300 réfugiés de la province de Saada.
John Holmes, coordinateur de l’ONU pour l’aide d’urgence aux réfugiés, a déclaré aux journalistes qu’il avait réclamé lors d’une réunion avec des responsables yéménites à Sanaa "un cessez-le-feu pour raisons humanitaires".
Depuis le début de l’insurrection chiite en 2004, plus de 150’000 personnes ont été chassées de chez elles par les combats.
________________________ 3 – 24 heures (Ch)
Yémen: Holmes presse les parties en conflit de protéger les civils
Le responsable des affaires humanitaires à l’ONU, John Holmes, a pressé dimanche les parties en conflit dans le nord du Yémen de protéger les civils et de faciliter les programmes d’aide en leur faveur.
"Je presse toutes les parties en conflit d’assurer la protection des civils conformément à la loi internationale, de nous permettre d’apporter rapidement et sans entrave une assistance à ceux qui en ont besoin, et de les laisser quitter les zones d’insécurité", a déclaré M. Holmes dans une conférence de presse à l’issue d’une mission de trois jours au Yémen.
"Les civils sont très exposés au conflit et ce sont les femmes et les enfants, qui forment près de 80% des déplacés, qui sont les plus vulnérables", a souligné le responsable de l’Onu qui s’était rendu durant sa visite dans un camp de déplacés dans le nord et rencontré les hauts dirigeants du pays, dont le président Ali Abdallah Saleh.
M. Holmes a qualifié la situation humanitaire de "sérieuse", relevant des progrès dans l’enregistrement et l’acheminement de l’aide aux déplacés dans les camps. Il a souhaité une meilleure collaboration entre les agences humanitaires et les autorités et s’est dit inquiet pour ceux qui sont hors de leur portée.
Les combats entre l’armée et les rebelles chiites dans le nord, qui sont entrés dans leur huitième semaine dimanche ont gonflé le nombre des déplacés des précédents affrontements qui ont commencé en 2004 à 150.000 environ.
L’insécurité rend difficile l’accès des humanitaires à de nombreux déplacés, notamment dans les zones de combat dans et autour de la ville de Saada, fief des rebelles à 240 km au nord de Sanaa.
M. Holmes a encore une fois appelé la communauté internationale à l’aide, ajoutant que l’appel d’assistance de 23,7 millions de dollars lancé le 2 septembre n’a reçu que 10 millions d’engagements et de promesses.
________________________ 2 – JDD
Yémen: Un convoi d’aide débloqué
Les Nations unies ont invité dimanche le gouvernement yéménite et les insurgés chiites du nord du pays à conclure une trêve pour permettre l’acheminement de l’aide internationale aux réfugiés.
Un convoi de l’Onu, bloqué pendant plusieurs jours à la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen, a pu franchir la frontière dimanche. Composé de trois camions, il transporte 200 tentes, des couvertures et des matelas destinés à 300 réfugiés de la province de Saada.
________________________ 1 – Romandie News (Ch) avec AFP
Yémen: le chef de la rébellion se dit prêt à un "dialogue national"
Le chef de la rébellion zaïdite chiite au Yémen, Abel Malek al-Houthi, dont les combattants sont la cible d’une offensive de l’armée, a affirmé samedi être prêt à "un dialogue national" proposé par l’opposition.
"Nous sommes prêts à (ouvrir le) dialogue, à répondre positivement à toutes les initiatives nationales et à se tenir aux côtés de tous les honorables soucieux de sauver le pays de la corruption et de l’injustice", écrit-il dans un communiqué, publié en réponse à l’offre du collectif de l’opposition.
Ce collectif a appelé en septembre le gouvernement à mettre un terme à sa dernière offensive lancée le 11 août contre les rebelles chiites dans le nord du pays et au développement du sud du pays, où se multiplient les appels séparatistes, afin de préserver l’unité du Yémen.
M. Houthi n’évoque pas spécifiquement la perspective d’un dialogue avec le pouvoir qui accuse pour sa part les rebelles d’être soutenus par des groupes en Iran, ce qu’ils démentent.
"Nous sommes prêts au dialogue avec toutes les parties politiques au Yémen, y compris le pouvoir", a précisé le porte-parole de la rébellion, Mohammad Abdessalam, interrogé par l’AFP au téléphone, ajoutant que son groupe acceptait une médiation "yéménite ou arabe" en vue d’un cessez-le-feu.
Il a cependant souligné qu’il revenait au "gouvernement de décider de poursuivre ou d’arrêter la guerre. A chaque agression, nous répondrons par les moyens dont nous disposons".
Interrogé par l’AFP, un haut responsable gouvernemental a rappelé que la rébellion devrait répondre aux six conditions posées pour un cessez-le-feu, dont le désarmement des rebelles, la réouverture des routes et le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les zones du conflit.
"Nous nous félicitons de l’ouverture de Houthi au dialogue, mais il doit se conformer pleinement à ces points comme conditions à un cessez-le-feu", a-t-il dit sous couvert de l’anonymat.
Un membre du collectif de l’opposition, Mohammad al-Sabri, a estimé pour sa part qu’il faudrait au préalable une cessation des hostilités pour amorcer un dialogue. "Nous ne pouvons pas engager le dialogue alors que la guerre se poursuit", a-t-il dit à l’AFP.
Le gouvernement avait annoncé à deux reprises en septembre une trêve dans les combats, qui n’avait à chaque fois tenu que quelques heures.